« Le Comte de Monte-Cristo » de Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière, avec Pierre Niney, Bastien Bouillon, Anaïs Demoustier, Laurent Lafitte et Anamaria Vartolomei.
Les Italiens avaient les péplums, les Américains les westerns, tandis que les Français avaient fait leur spécificité des films de cape et d’épée.
Histoire oblige.
La faute en incombe principalement chez nous à nos formidables romanciers du XIXe siècle, sans cesse adaptés et réadaptés au cinéma, et voire même empruntés à Hollywood, tels Edmond Rostand, Paul Féval, Michel Zévaco et au premier rang desquels il convient de citer Alexandre Dumas, récemment panthéonisé.
A la suite de ces romans, offrant des perspectives de scénarios idéaux, le film de cape et d'épée est devenu plus généralement une œuvre mettant en scène des personnages batailleurs, généreux et chevaleresques.
Après la récente trilogie « Les trois mousquetaires », c’est le tour aujourd’hui du « Comte de Monte-Cristo ».
Immortel mélodrame sur l’amour, la trahison et la vengeance !
Certes, on peut toujours trouver que Pierre Niney et Anaïs Demoustier ne sont pas forcément les Edmond Dantès et Mercédès rêvés, mais ils se révèlent crédibles et efficaces et ce long métrage de près de 3 heures, présenté en hors compétition dans la sélection officielle du dernier Festival de Cannes, nous entraîne et nous comble à souhait.
Vu dans une grande salle comble, dés sa sortie exceptionnelle, ce vendredi après-midi, nul doute que ce film, bien dans l’esprit du roman originel, ne soit un futur succès assuré.
Comme si dans ce XXIe siècle qui s’annonce d’ores et déjà chaotique, le public avait à nouveau besoin de pouvoir distinguer clairement entre les bons et les mauvais, individus et sentiments !
De ce retour vers un passé idéalisé, faut-il s’en réjouir ou s’en inquiéter ?
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