« Chien de la casse » de Jean-Baptiste Durand, avec Anthony Bajon, Raphaël Quenard, Galatea Bellugi et le chien Malabar.
Critique dithyrambique et bouche à oreille qui visiblement fonctionne bien car la salle du Forum des Halles était pleine à craquer, hier après-midi, quand je suis allé voir ce premier long métrage de Jean-Baptiste Durand.
Je m’attendais donc à une révélation et ça a été plutôt une déception.
La cause en est peut-être qu’il s’agit là d’un film générationnel pour lequel j’ai dépassé tous les délais de péremption ?
J’ai même trouvé, au départ, que le jeu des deux protagonistes du film sonnait un peu faux dans cette histoire d’amour-amitié contrariée entre Dog (Anthony Bajon) et Mirales (Raphaël Quenard), deux amis d’enfance, vivant dans un charmant village du Languedoc, du côté de la Camargue.
Deux vitelloni dont le premier, à la personnalité pâlotte souffre de l’ascendant du second, plus déluré et cultivé.
Jusqu’à l’arrivée en vacances d’une fille dans le village (Galatea Bellugi, telle que elle-même), qui offrira l’occasion à Dog de s’émanciper de son pesant compagnon Mirales, dont on subodore la probable homosexualité.
D’où la relation sadomasochiste entre ce dernier et son « chien de la casse » (expression argotique signifiant souffre douleur) Dog, parfaitement hétéro, lui.
Un gentil scénario, bien filmé, interprété par des acteurs ne manquant pas d’enthousiasme, dans de beaux paysages du Sud de la France, où j’ai surtout distingué l’interprétation de Raphaël Quenard, dont le personnage est moins monolithique que celui incarné par Anthony Bajon.
Sans oublier d’attribuer une mention spéciale au chien Malabar, qui se révèlera en fin de compte être la véritable victime du film !
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