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9e arrondissement 



Musée de la Franc-Maçonnerie

16, rue Cadet

Tél. 01 42 46 70 69

Métro : Cadet ou Grands-Boulevards 

http://www.museefm.org





 Créé en 1889, pillé sous l’Occupation, puis rouvert en1973, le musée de la Franc-Maçonnerie a été aménagé dans l’ancienne salle de bal de l'hôtel de Chaulnes. Appartenant jadis à la famille Grimaldi, il abrite depuis 1851 le siège du Grand-Orient de France, la plus importante loge maçonnique nationale.

 L'hôtel, en partie reconstruit dans les années 1970, puis rénové en 2010, informe le visiteur  de l’histoire mouvementée de la franc-maçonnerie. 

 Grâce aux 10 000 pièces de la collection permanente, réparties sur 400 m2, on découvre de nombreux éléments de décors et objets rituels ayant appartenu aux loges et aux maçons de tout temps et de tous grades : sceaux, bijoux, médailles, montres, tabatières, manuscrits, gravures, livres d’architecture, photographies… 

 Parmi les pièces importantes du musée : le portrait en pied du comte de Clermont, grand maître de 1743 à 1771, les « tabliers » de Voltaire ou de Jérôme Bonaparte, ou encore l’épée de « Vénérable » de Lafayette. Sans oublier la superbe collection de faïences à décors maçonniques datant du XVIIIe siècle. 

 Des expositions temporaires y sont régulièrement organisées, telles Boucq : Léonard de Vinci décodé (2019) ou Les Francs-Maçons et la mer, de la loge au quai (2015).

 Des visites guidées, pour les individuels et les groupes, sont également proposées.

 La bibliothèque est riche de 23 000 volumes et la librairie-boutique, propose un grand choix d’ouvrages spécialisés et de cadeaux souvenirs.



Musée Grévin

10, boulevard Montmartre

Tél. 01 47 70 85 05

Métro : Grands-Boulevards

http://www.grevin.com




 A la fin du 19e siècle, la photographie était encore peu utilisée par la presse. Arthur Meyer, fondateur du quotidien Le Gaulois, eut l’idée de présenter au public les personnalités qui font l’actualité.

 Il confia ce projet à Alfred Grévin (1827-1892), sculpteur, caricaturiste, dessinateur et costumier de théâtre. Le musée de cire qui porte son nom ouvre ses portes en juin 1882.

 Depuis, la visite du musée Grévin demeure aussi incontournable pour les touristes provinciaux ou étrangers que l’ascension de la tour Eiffel ou la promenade en bateaux-mouches. 

 En plus d’un siècle, plus de 2000 personnalités ont défilé dans ces lieux, où, comme dans les dictionnaires, les sortants cédent la place aux entrants.

 Aujourd’hui, le visiteur peut y observer plus de 200 statues de cire, grandeur nature. De nombreuses scènes historiques y sont reconstituées, comme l'emprisonnement de Louis XVI au Temple ou Jeanne d'Arc sur le bûcher. Parmi les personnages les plus inamovibles : La Fontaine, Molière, Charlot, Albert Einstein, le Mahatma Gandhi, le général de Gaulle, Elizabeth II d’Angleterre, Édith Piaf, Jean Gabin, Alfred Hitchcock, Mère Teresa, Charles Aznavour ou encore Michael Jackson. Auxquels se sont joints, plus récemment : Mbappe et Kendji Girac, Lady Gaga et Matt Pokora, Laetitia Casta et Patrick Sébastien, le Pape François et Zlatan Ibrahimovic... 

 Les locaux du musée hébergent aussi le théâtre Grévin - inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques -, le palais des Mirages - érigé pour l’Exposition universelle de 1900, et le Cabinet fantastique - où chaque après-midi des numéros de magie sont présentés aux visiteurs.

 Les enfants peuvent choisir entre un parcours-découverte (où leur sont révélés les secrets de fabrication des personnages de cire) et des visites contées, leur permettant de s’initier à l’histoire de manière ludique.



Jeanne au bûcher




Musée Gustave-Moreau

14, rue de La Rochefoucauld

Tél. 01 48 74 38 50

Métro : Trinité, Saint-Georges ou Pigalle

http://musee-moreau.fr





 C’est probablement le musée le plus complet sur l’ensemble de l’œuvre d’un artiste. De surcroit, il nous permet de pénétrer au plus près de son intimité ! 

 Au cœur de la Nouvelle Athènes, installé dans sa maison familiale, le musée fut entièrement pensé par Gustave Moreau (1826-1898). Le peintre légua tous ses biens à l’État, à charge pour celui-ci d’ouvrir cet espace au public après sa mort. 

 De constantes rénovations, dont la dernière, achevée en janvier 2015, nous permettent de déambuler dans ces lieux comme si ce maître incontesté du Symbolisme français les avait quittés la veille !

 La découverte commence par les salles du rez-de-chaussée, ou d’impressionnantes œuvres de grand format de l’artiste, telles La Mort de Moïse ou Hésiode et les muses, accueillent le visiteur.

 Dans l’appartement privé du premier étage, portraits de famille et œuvres offertes à Gustave Moreau pas ses amis Théodore Chassériau ou Edgar Degas sont accrochés. Ce n’est pas sans émotion qu’il qu'il nous est permis de parcourir le couloir, la salle à manger, la chambre et le boudoir tels que les connut l’artiste il y a plus d’un siècle. En bout de parcours, le visiteur accèdera enfin aux vastes et lumineux ateliers des deuxième et troisième étages, reliés entre eux par un élégant escalier en spirale, plusieurs centaines de peintures, d’aquarelles, et pas moins de quatre mille dessins de Gustave Moreau y sont conservés. 

 Aussi des expositions temporaires sont régulièrement organisées, comme Gustave Moreau - Georges Rouault. Souvenirs d'atelier  (2016).

 Des ateliers pour enfants, des cours de dessin pour adultes, des visites-guidées, des conférences, ainsi que des lectures par des comédiens de la Comédie-Française sont également proposés.



La chambre de Gustave Moreau



Musée de la Vie romantique

16, rue Chaptal

Tél. 01 55 31 95 67

Métro : Saint-Georges, Pigalle, Blanche ou Liège

http://museevieromantique.paris.fr/fr





 Ce musée plein de charme, organisé autour d’une cour-jardin, a ouvert ses portes en 1983. Il occupe l’ancienne demeure du quartier de la Nouvelle Athènes que se fit bâtir, en 1830, le peintre d'origine hollandaise Ary Scheffer (1795-1858) qui y vécut jusqu’à sa mort. 

 Scheffer accueillit le Tout-Paris dans cet important foyer de la vie artistique de l'époque, dont Eugène Delacroix, Gioachino Rossini, Frédéric Chopin, Charles Gounod, Ivan Tourgueniev, Charles Dickens… 

 Sans oublier la romancière George Sand, qui venait régulièrement lui rendre visite en voisine, et dont plusieurs peintures, dessins, sculptures, meubles, bijoux et objets personnels provenant de sa demeure de Nohant décorent les salles du rez-de-chaussée du pavillon principal. On peut y admirer son portrait par Auguste Charpentier ; un pastel de son illustre ancêtre le Maréchal de Saxe par Maurice Quentin de La Tour ; Lélia et L'Éducation de la Vierge de Delacroix ; le buste en bronze la représentant et le moulage en plâtre de la main gauche de Chopin, réalisés par le sculpteur Auguste Clésinger.

 Les salles situées à l'étage rendent hommage à d'Ary Scheffer et au philosophe Ernest Renan, son neveu par alliance. Parmi la douzaine de toiles de la main du peintre exposées, se trouvent : La Mort de Géricault (1824), Faust et Marguerite (1831) ou Pauline Viardot (1840). De nombreuses œuvres d’artistes contemporains d’Ary Scheffer sont également présentées, notamment des bronzes d’Auguste Bartholdi ou de James Pradier. Ainsi que la bibliothèque d’Ernest Renan, dont son ouvrage La vie de Jésus fut un best-seller.

 Baptisé à l’origine "Renan-Scheffer", rénové entièrement par le décorateur Jacques Garcia et appartenant à la Ville de Paris, le lieu fut renommé "musée de la Vie romantique" en 1987. Des dons et des acquisitions successives ont permis d’enrichir son fonds. Le réaménagement des deux ateliers, à l’entrée du musée, a favorisé l’organisation des expositions temporaires, telles Tempêtes et naufrages. De Vernet à Courbet (2021) ou Charles Nodier et les voyages pittoresques (2014-2015). 

 Un romantique café sous serre, Un thé dans le jardin, participe du charme des lieux. Visites-conférences ou lectures pour adultes et enfants figurent aussi au programme.





10e arrondissement 



Musée du Chocolat 

28, boulevard de Bonne-Nouvelle

Tél. 01 42 29 68 60

Métro : Bonne-Nouvelle ou Strasbourg-Saint-Denis 

http://www.museeduchocolat.fr



 

 Choco-Story, le musée gourmand du chocolat, fut inauguré en 2010, à l’initiative de la famille Van Belle qui avait déjà ouvert un premier musée à Bruges, en 2004, et un deuxième à Prague, en 2008.

 Afin de partager leur passion au plus grand nombre, le nouvel espace parisien de 750 m2, structuré en trois parties, est doté d’une collection d'un millier d'objets. Il répond, de manière pédagogique, ludique et même gustative, à toutes les questions que le visiteur pourrait se poser sur l’histoire du chocolat, ses secrets de fabrication et l’évolution au fil du temps des ingrédients qui entrent dans sa composition. 

 Un parcours, à boire ou à croquer, qui débute avec les premiers usages de la fève du cacaoyer par les Olmèques (il y a 4000 ans), se poursuit avec l’importation du cacao en Europe au début du XVIe siècle et, après le passage dans une chocolaterie des années 1950, enseigne les techniques contemporaines de fabrication.

 En fin de parcours, une boutique permet de repartir avec des cadeaux gourmands. Les plus curieux peuvent revenir, au prétexte de parfaire leurs connaissances chocolatées, en assistant aux expositions temporaires qui y sont régulièrement proposées, telle Banania, des origines à nos jours (2014-2015).

 Des ateliers animés par des chocolatiers professionnels proposent aux adultes ou aux enfants, en groupe ou en individuel, de s’initier ici à la fabrication de… chocolats !







Musée de l’Éventail

2, boulevard de Strasbourg 

Tél. : 01 42 08 90 20

Métro : Strasbourg-Saint-Denis

http://www.annehoguet.fr/musee.htm



 


 En 1960, Hervé Hoguet, descendant d’une vieille famille de fabricants de montures d'éventails de l’Oise, racheta le fond d'une des plus prestigieuses maisons d'éventails du XIXe siècle, sise au 2 boulevard de Strasbourg.

 C’est dans la salle d'exposition aménagée un siècle plus tôt par les éventaillistes Lepault & Deberghe, que sa fille Anne Hoguet, elle-même créatrice d’éventails, ouvrit en 1993 le premier musée de France entièrement consacré à cet accessoire de mode.

 Dans cette salle de style Henry II, restée en l’état, avec sa cheminée monumentale et ses meubles de rangement en noyer, sont conservés pas moins de 2000 éventails allant du XVIIe jusqu’au XXe siècle.

 Dans une pièce attenante sont exposés les établis et les outils nécessaires à la fabrication des éventails.      Le visiteur y est initié aux techniques de fabrication, depuis la conception d'une monture en nacre, ivoire, écaille, os ou bois, jusqu'à la réalisation finale.

 Dans la troisième pièce, c’est-là qu’Anne Hoguet, qui confectionne des éventails pour l'opéra, le théâtre, le cinéma ou la Haute Couture, habille les montures, selon la demande, de soie, d’organza, de dentelle, de plume, ou de papiers divers en faisant appel à des savoir-faire différents comme la broderie, la peinture ou la plumasserie.

 Ouvert trois après-midi par semaine, ce pittoresque musée (en péril), situé à un troisième étage sans ascenseur, propose des animations et conférences, mais aussi un service de restauration et d’expertise, et dispose d’une librairie-boutique. 



par Jacky Barozzi 31 mars 2025
L'homme de bronze Dans notre salle de bain, un jeune homme au sortir de la douche. Statue en bronze, signée Christian Della Giustina.
par Jacky Barozzi 13 mars 2025
Square Jean-XXIII, ex square de l'Archevêché, premier jardin public de Paris. Une si longue absence ! Quand retrouvera t-on le square Jean-XXIII, fermé au public depuis l’incendie de Notre-Dame de Paris les 15 et 16 avril 2019, il va y avoir six ans ?  SQUARE JEAN-XXIII (1844) 4° arr., quai de l’Archevêché, rue du Cloître-Notre-Dame, M° Cité C’est sous Louis XIII, en 1622, que l’évêché de Paris fut érigé en archevêché et sous Louis XIV, en 1697, que l’archevêque Louis-Antoine de Noailles, futur cardinal, transforma l’ancienne demeure épiscopale en un superbe palais, siège de l’archevêché. Il se dressait au chevet de Notre-Dame et tout l’espace alentour, entre la cathédrale et la Seine, était occupé par un lacis de ruelles et un entrelacs de maisons et de chapelles. Saccagé lors des émeutes de 1831, le palais de l’Archevêché fut bientôt démoli et c’est sur ce terrain laissé vague que le préfet de la Seine Rambuteau décida d’ouvrir un jardin public en 1844. Il créait ainsi le premier square public de quartier, type qu’Haussmann allait développer sous le Second Empire. Dans ce simple carré entouré de grilles, Rambuteau fit installer des bancs, ce qui était alors extrêmement rare tant on craignait de nuire à la location des chaises ! En 1845 fut inaugurée au centre du square la Fontaine de la Vierge , une œuvre néogothique de l’architecte Vigoureux sculptée par Louis Merlieux.
par Jacky Barozzi 26 février 2025
Diomède, Arès (de dos) et Hermès. La pyramide des hommes nus Pour les sculptures les plus anciennes, depuis l’antiquité jusqu’au 18e siècle, il est impératif de se rendre au Musée du Louvre. Là, le visiteur peut y admirer une multitude de nus masculins des dieux et des personnages mythologiques des civilisations antiques de l’ensemble du bassin méditerranéen. Pour respecter la chronologie, il convient de commencer par le Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, de se rendre ensuite dans la cour Marly et d’achever le parcours en faisant un détour par la salle des Caryatides. Petite sélection des principales merveilles qui vous y attendent…
par Jacky Barozzi 19 février 2025
Anacreon de Jean-Baptiste Claude Eugène Guillaume (1822 - 1905), marbre réalisé en 1849-1851. Au musée de l’homme nu Installé dans l'ancienne gare d'Orsay, le musée éponyme a été inauguré en 1986. Dit aussi musée du XIXe siècle, ses collections de peinture, sculpture, arts décoratifs, art graphique, photographie, architecture… en font l’un des plus grands musées d'Europe pour cette période. Outre la richesse des tableaux impressionnistes qui y sont exposés, on y trouve aussi quelques unes des plus belles sculptures de la seconde moitié du XIXe et du début du XXe siècle, époque flamboyante de la sculpture parisienne. Aux oeuvres de Rodin ou Bourdelle, déjà évoquées précédemment, mentionnons la puissance et la grâce des principaux nus masculins conservés à Orsay.
par Jacky Barozzi 17 février 2025
Le Génie de la Liberté , bronze de 1885, musée du Louvre. Splendeur et humilité de l’homme nu 4e, 11e et 12e arrondissements Place de la Bastille  Le Génie de la Liberté , dit aussi Le Génie de la Bastille , statue en bronze doré réalisée par Auguste Dumont (1801-1884). Elle surmonte depuis 1836 la colonne de Juillet. D'une hauteur de 4 mètres, elle figure la liberté sous des traits masculins et représente un génie ailé qui brandit, dans la main droite un flambeau et la gauche les chaînes brisées du despotisme, tout en s'élançant dans les airs depuis son pied gauche.
par Jacky Barozzi 16 février 2025
Hydrorrhage du sculpteur Jean-Robert Ipoustéguy. Un nu classé X 5e arrondissement Jardin Tino-Rossi, quai Saint-Bernard Aménagé en jardin entre 1975 et 1980, le quai Saint-Bernard est constitué d'une suite de promenades, entre les ponts d’Austerlitz et de Sully. C’est là qu’a été installé le musée de Sculptures en plein air de la Ville de Paris, consacré essentiellement aux œuvres de la seconde moitié du XXe siècle. Au centre, un rond-point constitué d’une succession de bassins semi-circulaires, abrite une bien singulière fontaine. Baptisée Hydrorrhage , celle-ci a été réalisée en 1975-1977 par l’architecte Daniel Badani et le sculpteur Jean-Robert Ipoustéguy. Derrière une imposante armure en forme de bouclier, on découvre un homme nu, harnaché d’un attirail relevant proprement de l’iconographie sado-masochiste, et suçotant une sorte de gland tout en se livrant à la masturbation ! Cette audacieuse œuvre, contemporaine de l’époque de la libération sexuelle, semble avoir dépassée les souhaits de son commanditaire. La municipalité a en effet récemment entouré d’un grillage et d’une haie d’arbustes l’ensemble des bassins, empêchant le visiteur de se rapprocher de cette fontaine, autrefois de plain-pied, et en a pudiquement détourné la gerbe principale, qui jaillissait du sexe du personnage et retombait dans le premier bassin depuis le gros tuyau recourbé au centre du bouclier, pour le remplacer dans un premier temps par les deux inoffensifs jets d’eau du bassin, situés de part et d’autre du groupe en bronze. Désormais, la fontaine est à sec et les bassins ont été transformés en pots de fleurs ! 
par Jacky Barozzi 14 février 2025
Le Triomphe de la République (détail), par Jules Dalou, 1899. Les nus triomphaux de Dalou Engagé dans les combats de la Commune, le sculpteur Parisien, Aimé Jules Dalou (1838-1902), ami d’Auguste Rodin, très en vogue dans le dernier quart du 19e siècle, nous a légué une multitude d’oeuvres monumentales ornant les façades, places, jardins, rues ou cimetières de la capitale. Des figures républicaines de style réaliste ou évoquant des scènes mythologiques, empreintes d’une sensualité affirmée, en marbre et en bronze.
par Jacky Barozzi 10 février 2025
Le dernier Calvaire de Paris (18e arr.) Christ et Atalantes Une multitude de Christ de douleur et d'Atlantes en sueur ornent les rues, les églises, les façades ou les cimetières de la capitale, parmi lesquels nous retiendrons ceux-ci. 18e arrondissement Quartier : La Chapelle La Croix de l'Évangile Cette croix de chemin ou calvaire, est la dernière visible à Paris. Elle est située à la jonction de deux chemins devenus, l'un la rue de l'Évangile, l'autre la rue d'Aubervilliers. Son histoire remonte au XVIe siècle, en 1540, à l’époque où une grande plaine s’étendait entre les villages de Saint-Denis, La Chapelle et La Villette, qui étaient alors à l’extérieur des remparts de la ville de Paris. C’était à l’époque, un lieu de vénération important. Chaque année, une grande procession effectuait un trajet triangulaire entre Saint-Denis, la croix de l’Évangile et La Villette. De la totalité des croix parisiennes détruites à la Révolution, seule celle de l’Évangile fut reconstruite en 1860 à son emplacement originel, au bout de la rue de l'Évangile, où les gazomètres de l’époque ont laissé la place à la zone d'activités Cap 18, qui est aujourd'hui la dernière zone Industrielle située dans Paris intra-muros.
par Jacky Barozzi 3 février 2025
Le Génie du sommeil éternel d'Horace Daillion au rond-point central du cimetière du Montparnasse (14e arr.). Éros necropolotain De nombreuses figures d’hommes nus, plein de vie ou de douleur, hantent les cimetières parisiens. Là, Éros n'est-il pas au plus près de Thanatos ?
par Jacky Barozzi 1 février 2025
Les Naufragés par Antoine Etex, 1859. Dangereuses chutes de reins au parc Montsouris 14e arrondissement Parc Montsouris  Conformément à la volonté de Napoléon III, la décision d’aménager cette grande promenade de 16 hectares sur le site de Montsouris fut prise en 1865. Les travaux commencèrent en 1867 sous la direction de l’ingénieur Jean-Charles Adolphe Alphand mais la guerre de 1870 les interrompit et le parc ne fut vraiment achevé qu’en 1878. De singulières sculptures d'hommes nus érotisent cette superbe promenade au sud de Paris.
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