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16e arrondissement 




Cité de l'Architecture et du Patrimoine

Palais de Chaillot

1, place du Trocadéro

Tél. 01 58 51 52 00

Métro : Trocadéro

http://www.citechaillot.fr





 Inaugurée en septembre 2007, la Cité de l'Architecture et du Patrimoine regroupe les collections du musée des Monuments français, les activités de l'Institut Français d'architecture (IFA) et celles d'une école prestigieuse de formation à la restauration, l'École de Chaillot.

 Pour ce qui nous concerne, nous nous en tiendrons principalement aux trois galeries, constitutives du musée des Monuments français, qui offrent au visiteur une large vision de l’architecture et du patrimoine depuis le Moyen Âge jusqu’à la période contemporaine. 

 La galerie des moulages initie à l’architecture civile et religieuse du XIIe au XVIIIe siècle, tandis que la galerie d’architecture moderne et contemporaine expose l’évolution de cette discipline à travers les exemples de développements depuis la révolution industrielle jusqu’à nos jours. Enfin, l'on découvre dans la galerie des peintures murales et des vitraux, de nombreuses copies de peintures murales du XIe au XVIe siècle.

 Une large palette d’activités est proposée autour des collections : conférences, visites guidées, visites de groupe, ateliers pour les jeunes, parcours pour handicapés…

 Rappelons, par ailleurs, que la Cité propose régulièrement des expositions d'architecture contemporaine, à l’image de celle organisée à l’occasion de l’inauguration de la Cité autour des projets sur Le Grand Paris. L’ancienne et mythique salle de la Cinémathèque française, devenue partie intégrante de l’actuelle Cité de l’Architecture et du Patrimoine, reste toujours dévolue à l'audiovisuel et au cinéma, mais à des cycles de conférences et de colloques en rapport avec l’architecture s.  'y tiennent aussi.

 La librairie du Moniteur offre un vaste choix d’ouvrages spécialisés et, avant ou après visite, il est toujours possible de venir se restaurer au Café Carlu.


 



Musée de l’Homme

Palais de Chaillot

17, place du Trocadéro 

Tél. 01 44 05 72 72

Métro : Trocadéro

http://www.museedelhomme.fr






 Après six ans de travaux, le musée de l’Homme a rouvert ses portes au public en octobre 2015.

 Rattaché au Muséum national d'histoire naturelle, ce site prestigieux, qui avait été inauguré en juin 1938 par le président de la République Albert Lebrun et soutenu par les plus illustres ethnologues français, tels que Jacques Soustelle, Michel Leiris, Claude Lévi-Strauss ou le cinéaste Jean Rouch, était entré dans une longue période d’hibernation à la fin du siècle dernier.  Ses collections avaient été délestées de 300 000 pièces pour alimenter le nouveau musée consacré aux arts primitifs installé quai Branly.

 C’est un musée entièrement repensé, riche de près de 900 000 pièces, qui se propose désormais de raconter au visiteur l’histoire de l'être humain depuis la préhistoire jusqu’à nos jours.

 De salle en salle, dans le décor contemporain qui a remplacé celui, ancien et désuet, des années 1930, le public trouvera des éléments de réponse aux questions fondamentales qui agitent l’humanité : « Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ? » 

 Un mur des langues interactif permet d’écouter les musiques des différents langages dans le monde. Des crânes (depuis celui de l’homme de Cro Magnon à celui du philosophe René Descartes !), des ossements, des animaux naturalisés, des coiffes à plume, un bus sénégalais des années 1960, des étuis de téléphone portable... retracent, dans un joyeux bric-à-brac, la longue chaîne qui va de l’âge de pierre à l’ère de la haute technologie.

 Expositions temporaires, animations, conférences, colloques, projections… figurent au programme de ce site mis aux normes pour y recevoir les handicapés. Un restaurant, une cafétéria et une libraire-boutique ajoutent à l’agrément des lieux.






Musée national de la Marine

Palais de Chaillot

17, place du Trocadéro

Tél. 01 53 65 69 53

Métro: Trocadéro

http://www.musee-marine.fr





 Installé primitivement au Louvre vers le milieu du XVIIIe siècle, le musée national de la Marine a intégré une aile du palais de Chaillot, peu de temps après sa construction à l’occasion de l’Exposition universelle de 1937. Il rayonne sur tout le pays à travers ses antennes de Brest, Port-Louis, Rochefort et Toulon. Elles sont dotées d’un fonds historique qui remonte à 1748, époque à laquelle l’ingénieur Henri-Louis Duhamel du Monceau, inspecteur des constructions navales de Louis XV, offrit au roi sa collection de modèles de navires et de machines d'arsenaux. Les collections du musée n’ont cessé de s’enrichir par la suite. Le public peut admirer, des modèles de navires de guerre à voile du XVIIe au XIXe siècle, tels que le canot impérial de Napoléon Ier et Napoléon III, construit en 1810, ou la poupe décorée de la galère la Réale de Louis XIV, lancée en 1694.

 Outre les maquettes de légende, des marines somptueuses - parmi lesquelles se distingue la série des Vues des ports de France de Joseph Vernet -, ainsi que des objets techniques non moins remarquables s’offrent également à la curiosité du visiteur.

 Les expositions temporaires, régulièrement organisées en ces lieux, permettent également au musée de montrer au public quelques uns des autres trésors que, faute de place, il garde généralement dans les réserves, mais aussi de développer en profondeur certains aspects de notre histoire maritime. Ce fut le cas notamment avec l’exposition Dans les mailles du filet (2015-2016), qui contait les cinq siècles d’aventure de la Grande pêche à la morue dans les eaux de Terre-Neuve, du Labrador, de l’Islande et du Groenland.

 Pour une découverte des collections permanentes ou des expositions temporaires, le musée national de la Marine propose des audioguides, en cinq langues, pour tous publics, et des parcours spécifiques, plus ludiques, pour les enfants.

 La librairie-boutique, propose des ouvrages sur la marine militaire ou le modélisme naval, ainsi qu’une large gamme d’objets souvenir, de décoration et même de vêtements liés à la mer. 





Maison de Balzac

47, rue Raynouard

Tél. 01 55 74 41 80

Métro : Passy ou La Muette

https://www.maisondebalzac.paris.fr






 Niché au-dessus de la Seine, à la lisière des villages de Passy et d'Auteuil, ce pavillon champêtre est l’unique domicile parisien qui subsiste du romancier. 

 Devenu l’un des musées de la Ville de Paris, il a ouvert ses portes au public en 1949.

 C’est dans cette modeste maison de campagne qu’Honoré de Balzac vint se réfugier, sous un nom d’emprunt, de 1840 à 1847, afin d’échapper à ses créanciers. La demeure présentant l’avantage de jouir d’une deuxième entrée, encore plus discrète, au n°24 de la rue Berton. 

 Là, dans le calme de son cabinet de travail, il put corriger l’ensemble des épreuves de La Comédie humaine et rédiger Une ténébreuse affaire, La Rabouilleuse, Splendeur et misères des courtisanes, La Cousine Bette et Le Cousin Pons.

 Le visiteur retrouvera ici, non sans une certaine mélancolie, ni sans un certain humour  - à travers ses meubles, ses peintures, ses livres, ses manuscrits et ses objets personnels (notamment la cafetière qui lui permettait d’accomplir jour et nuit sa besogne de « galérien de la plume ») -, les traces de l’auteur de La Comédie humaine ainsi que celles de ses innombrables personnages ! 

 Outre son fonds permanent dont la visite est gratuite, le musée propose également des expositions temporaires, organisées autour de Balzac, et des animations diverses : parcours-découvertes spécialement conçus pour les enfants ou lectures de textes littéraires par des comédiens pour tout public.







Musée de la Contrefaçon

16, rue de la faisanderie 

Tél. 01 56 26 14 03

Métro : Porte-Dauphine

RER C : Avenue-Foch

http://musee-contrefacon.com






 Créé en 1951 par l’Union des fabricants, le musée est installé dans une élégante demeure qui est elle-même la copie d’un ancien hôtel particulier du XVIIème siècle du quartier du Marais ! Ce lieu discret et insolite est ouvert uniquement les après-midi, du mardi au dimanche. D’une superficie de 200 m², il est constitué de six salles où sont présentés plus de 500 objets divers allant des plus grandes marques de prestige aux produits industriels de grande diffusion. Bien entendu, aucune des pièces réunies ici n’a été achetée. Elles proviennent toutes de saisies par les agents des Douanes, de la police ou de la gendarmerie. 

 Le but du musée n’est bien sûr pas d’encourager la contrefaçon, mais de la combattre et d’éclairer le public sur l’étendu du champ d’action des contrevenants : oeuvres d'art, alcools, parfums, bijoux, vêtements, produits alimentaires…

 Autant d’objets de consommation contrefaits grâce auxquels le visiteur apprendra les techniques des faussaires et les manières de repérer le faux du vrai.

 La contrefaçon irrigue de nos jours une véritable économie parallèle qui représente 5 à 9% du commerce mondial.

 Le parcours s’achève toujours par la présentation de « l’objet du mois » : un article phare d’une grande marque soumise à la reproduction des contrefacteurs. Après quoi le public, averti, pourra circuler et sans rien avoir pu acheter !

 Le musée organise également des expositions temporaires, telles que Ces emballages qui changent nos vies, des années 50 à demain (2015), Suivez le vrai à la trace, les nouvelles technologies au service de la lutte anti-contrefaçon et des visites conférences.







Musée Marmottan-Monet

2, rue Louis-Boilly

Tél. 01 44 96 50 33

Métro : La Muette

http://www.marmottan.fr






 En 1882, Jules Marmottan acheta le pavillon de chasse du duc de Valmy, que son fils, l’historien d’art et mécène Paul Marmottan (1856-1932), fit transformer en hôtel particulier et légua à sa mort à l’académie des Beaux-Arts, avec l’ensemble de ses collections : la sienne, cantonnée au Premier Empire, mais aussi celles de son père, consacrées aux primitifs italiens, allemands et espagnols. Le premier musée Marmottan ouvrit ses portes au public en 1934.

 Par la suite, grâce à des donations conséquentes (entre autres, celle de la fille du médecin personnel et commun à Manet, Monet, Pissarro, Sisley et Renoir et celle de l’un des fils de Monet), le Musée Marmottan devint l’un des hauts lieux de l’impressionnisme et le détenteur de la plus importante collection au monde d’œuvres de Claude Monet. Raison pour laquelle il a été rebaptisé Musée Marmottan-Monet à la fin du siècle dernier.
En plus des œuvres des prestigieux artistes déjà évoqués, on peut admirer également celles de Berthe Morisot, Edgar Degas, ou encore Henri Rouart.

 Outre ce fonds inestimable sur l’une des périodes les plus fastes de la peinture française, le musée organise des expositions temporaires non moins prestigieuses, telle Villa Flora, les temps enchantés (2015-2016), où fut présentée, pour la première fois à Paris, la collection particulière d’Arthur et Hedy Hahnloser-Bühler, richement constituée de chefs-d’œuvre de Bonnard, Cézanne, Manet, Matisse, Renoir, Vallotton, Vuillard, Van Gogh…  

 Divers ateliers pédagogiques sont proposés, les mercredis et pendant les vacances scolaires, aux enfants autour des collections permanentes ou des expositions temporaires en cours.

 Signalons enfin, la boutique-librairie, où le visiteur trouvera un large choix d'ouvrages consacrés aux impressionnistes, des catalogues d'exposition et des livres pour enfants, ainsi que de nombreux objets de papeterie et des cadeaux souvenirs inspirés des peintures de Claude Monet. 





Musée Dapper

5 bis, rue Paul-Valéry 

Tél. 01 45 00 91 75

Métro : Victor-Hugo, Charles-de-Gaulle-Étoile ou Kléber

http://www.dapper.fr






 Le musée Dapper, du nom d’un humaniste néerlandais du XVIIe siècle, Olfert Dapper, a été créé en 1986 par Michel Leveau (1930-2012), un industriel français, qui avait réuni l’une des plus importantes collections d’art africain, essentiellement de l’Afrique subsaharienne.

 Dirigé par son épouse, Christiane Falgayrettes-Leveau, originaire de Guyane, le musée, fort de son succès, a investi un nouveau lieu attenant à l’ancien en novembre 2000.  

 Il est désormais doté de trois salles d’exposition, d'une salle de spectacle, d'une librairie et d'un café. 

 Depuis son ouverture, plus de quarante expositions d’envergure y ont été organisées, privilégiant toujours ici l’aspect esthétique sur l’aspect ethnologique. 

 On se souvient tout particulièrement de celle sur la statuaire fang en 1991 ou sur les arts dogons en 1994.

 Et, plus récemment, de l’exposition Chefs-d'œuvre d'Afrique (2015-2016), qui présentait quelque 130 pièces majeures de la collection du musée Dapper, telles des sculptures du Gabon (Fang, Kota, Punu...), du Cameroun (Bangwa), du Bénin (Fon), ou encore du Mali (Dogon, Soninké).

 Outre ces expositions temporaires, des conférences, tables rondes, concerts, projections ou spectacles vivants sont également proposées au public. C’est ainsi que l’on a pu y entendre des musiciens tels que Guem (Algérie), Ballaké Sissoko (Mali) ou Omar Sosa (Cuba).

Ces dernières années, le musée Dapper s’est également ouvert à la création contemporaine. Les bronzes du sculpteur sénégalais Ousmane Sow ou les toiles colorées du peintre Wifredo Lam y ont été exposés.

 Editant ses propres catalogues d’expositions, disponibles à la librairie, le musée offre également un large choix de visites guidées et d’ateliers de création à destination aussi bien des adultes que des scolaires.






Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris

10, avenue Pierre-1er-de-Serbie

Tél. 01 56 52 86 00

Métro : Iéna, Alma-Marceau ou Boissière

RER C : Pont-de-l'Alma

http://palaisgalliera.paris.fr






 Légué avec son jardin à la Ville de Paris, l’élégant palais Galliera, de style italianisant a été construit en 1878-1888 par l’architecte Paul-René-Léon Ginain pour abriter les collections d’art de la duchesse de Galliera.

 En 1977, le musée de la Mode de la Ville de Paris s’installe dans les murs du palais, héritant au passage des collections de costumes et d’accessoires conservées jusqu’alors au musée Carnavalet. Estimées aujourd'hui à 243.000 pièces, les collections du musée témoignent des canons de l’habillement en France, du XVIIIe siècle à nos jours. Les 7 000 pièces de haute couture parisienne portent les griffes d’une trentaine de couturiers et stylistes de renommée internationale : Dior, Balenciaga, Chanel, Grès, Carven, Fath, Balmain, Yves Saint Laurent, Courrèges, Paco Rabanne, Pierre Cardin, Christian Lacroix, John Galliano, Jean-Paul Gaultier... 

 Compte tenu de la grande fragilité de ses objets, le musée vit exclusivement au rythme de ses expositions temporaires et ne propose pas de présentation permanente de ses collections.

 Dernièrement, l’on a pu admirer à Galliera : Gabrielle Chanel, manifeste de mode (2021)  ou Les robes trésors de la Comtesse Greffulhe (2015-2016).

 Pour chacune de ses expositions temporaires, le musée propose des activités culturelles, pédagogiques et ludiques aux adultes, aux scolaires, et aux personnes handicapées.

 Le musée Galliera édite ses propres catalogues d’exposition. Il est aussi doté d’un centre de documentation riche de 15 000 ouvrages, ouvert uniquement aux professionnels et aux chercheurs,  et sur rendez-vous.




Musée Guimet

6, place d'Iéna

Tél. 01 56 52 53 00

Métro : Iéna ou Boissière 

http://www.guimet.fr






 En 1876, l’industriel lyonnais Émile Guimet (1836-1918) entreprit un tour du monde, avec des étapes au Japon, en Chine et en Inde, où il acquit d'importantes collections d'objets d’art. Se spécialisant plus encore par la suite dans l’art asiatique, il fit construire le musée de style « néo-grec » auquel son nom reste attaché et qui fut inauguré en 1889. 

 Placé sous la tutelle de la direction des Musées de France depuis 1927, il regroupe d'autres collections publiques et legs de particuliers. On y découvre désormais la plus grande collection d'art asiatique hors d'Asie.

 Entièrement rénové par les architectes Henri et Bruno Gaudin, le musée Guimet, dont le nom officiel est Musée national des arts asiatiques-Guimet (MNAAG), a pu rouvrir ses portes au public en 2001, après plus de trois ans de travaux. 

 Présentées dans des espaces plus lumineux et aérés, sur quatre niveaux, les collections - limitées aux objets archéologiques ou d'arts anciens (non ethnologiques),mais n'excluant pas pour autant l'art contemporain - sont réunies selon des critères géographiques : Afghanistan et Pakistan, Himalaya, Asie du Sud-Est, Asie centrale, Chine, Corée, Inde et Japon.

 Le musée possède une remarquable collection de textiles (3 800 pièces) couvrant la quasi totalité du continent asiatique sur une période de près de deux mille cinq cents ans,  et léguée par Krishnâ Riboud en 2003.

 Le musée Guimet gère également les galeries de l'hôtel d'Heidelbach (19, avenue d’Iéna) et le musée d'Ennery (59, avenue Foch), consacrés, eux aussi, à l'art asiatique. Il organise régulièrement des manifestations culturelles liées aux cultures de l'Asie : rétrospectives cinématographiques, récitals et concerts, spectacles de danse et de théâtre, ainsi que des expositions temporaires, comme L’étoffe des rêves de Lee Young-hee. Séoul-Paris (2019-2020) ou Tigres de papier, cinq siècles de peinture en Corée ou L'Empire de l'encre, calligraphies contemporaines japonaises, toutes deux présentées en 2015-2016.

 De nombreuses animations sont proposées à tous les publics, qui trouverons dans ces lieux particulièrement exotiques une bibliothèque, une librairie-boutique dotée d’une large sélection de livres et de produits inspirés des chefs-d’œuvre conservés au musée, et un restaurant au joli nom de Salon des porcelaines




Fondation Louis-Vuitton

8, avenue du Mahatma-Gandhi

Tél. 01 40 69 96 00

Métro : Porte-Maillot ou Les Sablons

RER C : Porte-Maillot

http://www.fondationlouisvuitton.fr





 Dernier né des musées parisiens, la Fondation Louis-Vuitton s’est installée dans le bâtiment futuriste conçu à la demande de Bernard Arnault par l'architecte Frank Gehry, à proximité du Jardin d’Acclimatation dans le Bois de Boulogne. 

 Inauguré en octobre 2014 et financé par le groupe LVMH, ce nouveau site est exclusivement dédié à l'art contemporain. 

 Onze galeries sont réparties sur les trois niveaux de ce véritable vaisseau de verre, construction emblématique du XXIe siècle. La collection d'art de la Fondation y prend tout son relief, permettant au visiteur de découvrir des œuvres de Jean-Michel Basquiat, Gerhard Richter, Bertrand Lavier, Christian Boltanski, Olafur Eliasson, Thomas Schütte, Pierre Huyghe...

 Grâce à son auditorium pouvant accueillir jusqu’à 1 000 personnes, la Fondation peut offrir au public, dans de bonnes conditions acoustiques, une programmation musicale éclectique, allant du pianiste chinois Lang Lang au groupe électro allemand Kraftwerk. 

 Ouverte également au spectacle vivant, au cinéma ou à la vidéo, cette scène a vocation à devenir un lieu de débats, de colloques ou de séminaires.

 En collaboration avec les institutions muséales internationales, la Fondation Louis Vuitton organise des expositions temporaires, telles Dernier né des musées parisiens, la Fondation Louis Vuitton s’est installée dans le bâtiment futuriste conçu à la demande de Bernard Arnault par l'architecte Frank Gehry, à proximité du Jardin d’Acclimatation dans le Bois de Boulogne. 

Inauguré en octobre 2014 et financé par le groupe LVMH, ce nouveau site est exclusivement dédié à l'art contemporain. 

Là, dans les onze galeries réparties sur trois niveaux de ce véritable vaisseau de verre, qui se veut emblématique du XXIe siècle, la collection d'art de la Fondation prend tout son relief et permet ainsi au visiteur de découvrir des œuvres de Jean-Michel Basquiat, Gerhard Richter, Bertrand Lavier, Christian Boltanski, Olafur Eliasson, Thomas Schütte, Pierre Huyghe...

Grâce à son auditorium pouvant accueillir jusqu’à 1 000 personnes, la Fondation peut offrir au public, dans de bonnes conditions acoustiques, une programmation musicale éclectique, allant du pianiste chinois Lang Lang au groupe électro allemand Kraftwerk. 

Ouverte également au spectacle vivant, au cinéma ou à la vidéo, cette scène a vocation à devenir un lieu de débats, de colloques ou de séminaires.

En collaboration avec les institutions muséales internationales, la Fondation Louis Vuitton se propose d’organiser ici des expositions temporaires, telles Au diapason du monde (2018) ou Les Clefs d’une passion (2015), où étaient présentées des œuvres majeures du XXe siècle, « fondatrices de la

modernité » : de Matisse à Rothko, en passant par Picabia, Mondrian ou Otto Dix.

 Signalons encore la librairie-boutique, où l’on peut trouver les catalogues édités par la Fondation ainsi qu’une ligne d’objets inspirés par les matériaux du bâtiment, et le restaurant Le Frank, aux fourneaux duquel sévit le chef étoilé Jean-Louis Nomicos.







Palais de Tokyo & Musée d'art moderne de la Ville de Paris


Palais de Tokyo

13, avenue du Président-Wilson

Tél. 01 81 97 35 88

http://www.palaisdetokyo.com


Musée d'art moderne de la Ville de Paris

11, avenue du Président-Wilson

Tél. 01 53 67 40 00

http://www.mam.paris.fr


Métro : Iéna ou Alma-Marceau 

RER C : Pont de l'Alma




Palais de Tokyo



 Deux musées d’art moderne pour un même site ! Le palais de Tokyo, bel édifice art déco construit à l’occasion de l’Exposition internationale de 1937, accueille, dans l'aile ouest, un centre d'art contemporain national - le Palais de Tokyo proprement dit -, tandis que l'aile est, qui appartient à la municipalité, abrite le Musée d'art moderne de la Ville de Paris.

 Le palais de Tokyo, agrandi et rénové en 2012, et augmentant de surface de 8 000 à 22 000 m², est devenu un lieu interdisciplinaire consacré à la création contemporaine sous toutes ses formes : peinture, sculpture, design, mode, vidéo, cinéma, littérature, danse. Plus qu’un musée, le site du palais de Tokyo, grande coquille courbe, très modulable, permet d'organiser tous types d'expositions ou de spectacles. Tout l’été 2016, l'on put y voir Rester vivant, imaginée par l’écrivain Michel Houellebecq.

 Situé juste à côté, le Musée d'art moderne de la Ville de Paris (MAMVP), possède un fonds de plus de 10 000 œuvres. Il présente au public, la collection d'art moderne et contemporain, municipale, allant  du fauvisme jusqu’à nos jours. De grandes expositions temporaires y ont été organisées, avec, entre autres, celle, immémoriale, consacrée à Mark Rothko (1999) ou, plus près de nous, à Sonia Delaunay (2014-2015) et Andy Warhol (2015-2016).

 Possédant un programme d’animation varié, à destination des adultes et des enfants, ces deux établissements, accessibles aux handicapés, mettent également à la disposition du public leurs divers points de restauration : le Tokyo eat et Monsieur Bleu au palais de Tokyo et une cafétéria au MAMVP, ainsi que leurs boutiques-librairies, particulièrement bien approvisionnées en livres d’art, catalogues d’expositions et objets dérivés.



Sonia Delaunay au Musée d'art moderne de la Ville de Paris




Musée du Vin

5, square Charles-Dickens

Tél. 01 45 25 70 89

Métro : Passy

http://www.museeduvinparis.com





 Dans une partie d’anciennes carrières de calcaire, exploitées depuis le XIIIe siècle, les frères de l’ordre des minimes du couvent de Passy (créé à la fin du XVe siècle par saint François de Paule), entreposaient le fruit de leurs récoltes. La colline de Chaillot était alors plantée essentiellement de vignes, dont les rues Vineuse et des Vignes voisines conservent encore la mémoire.

 C’est sous ces voutes hautement historiques, que le musée du Vin a été aménagé en 1984 par le Conseil des échansons de France, une confrérie bachique regroupant des amateurs de vin dont l’objectif est de défendre et promouvoir les meilleurs vins d’appellation d’origine contrôlée (AOC).

 Ici, une collection de plus de 2 000 outils (du début de notre ère au XIXe siècle) liés à la culture de la vigne, à la vinification et à la conservation du vin, mais aussi à sa dégustation, initie le visiteur à l’art du vin, sous toutes ses formes. On pourra même joindre la pratique à la théorie ! Le musée du Vin de Paris propose en effet un large éventail d’animations œnologiques, de cours de formation et de dégustation.

 De plus, son restaurant Les Echansons permet aux amateurs de cuisine française de goûter à des plats renouvelés selon les produits de saison et accompagnés d’un nectar choisi parmi les 200 bouteilles figurant sur la carte des vins.



par Jacky Barozzi 2 octobre 2024
Dans le prolongement de l’Allée Principale, en bordure de la 4e division en direction du Monument aux morts, Alfred de Musset (1810-1857). L'auteur des Caprices de Marianne et de Lorenzaccio avait demandé qu'un saule fût planté sur sa tombe, mais la terre du Père-Lachaise ne le permet pas. Son buste en marbre blanc est l'oeuvre de Jean Barre (1811-1896). Derrière sa tombe, on aperçoit celle de Charlotte Lardin de Musset, soeur du poète. La sculpture en pierre la représentant assise est de François Sicard (1862-1934).
par Jacky Barozzi 18 septembre 2024
Paris démonté Faudra t-il attendre aussi longtemps pour que les Parisiens retrouvent leurs plus beaux sites qu'il n'en faut aux Français pour connaître leur nouveau gouvernement ? Bref état des lieux d'après fête, en images.
par Jacky Barozzi 9 septembre 2024
Un rêve de Ceinture verte Il aurait fallu une forte volonté conjointe de l’Etat et de la SNCF pour que Paris puisse être doté d’une promenade verte ininterrompue de 32 kilomètres de long. Comme le fit en son temps Napoléon III en cédant en 1852 à la Ville, pour un franc symbolique, les anciens domaines royaux, alors clos de murs, des bois de Boulogne et de Vincennes, à charge pour la municipalité de les aménager en promenade publique et de les entretenir. Ou comme, plus près de nous, quand fut réalisée la Promenade plantée, rebaptisée Coulée verte René-Dumont, aménagée de 1988 à 1993 sur le tracé de l’ancienne voie de chemin de fer qui reliait la Bastille à la banlieue sud-est de Paris, entre 1859 et 1969. Permettant désormais de traverser le XIIe arrondissement de part en part, à l’abri de la circulation, et d’offrir ainsi aux Parisiens une promenade supplémentaire de près de 6 km de long. 
par Jacky Barozzi 5 septembre 2024
Propriétés interdites A qui appartiennent les célébrités après leur mort, à leurs héritiers ou à leurs admirateurs ? Les tombes étant des concessions privés, aux premiers, hélas ! C’est ainsi que dans le petit cimetière du cimetière Montparnasse, on ne peut plus admirer depuis quelques années déjà le célèbre Baiser de Constantin Brancusi . La sculpture orne depuis 1910 la tombe de Tatania Rachevskaïa (19e div.), une jeune femme qui s'était suicidée à la suite d'un chagrin d'amour. Devenue la sculpture la plus emblématique de la nécropole, et classée monument historique, elle fait actuellement l'objet d'une sombre querelle d'héritage. Etait-il nécessaire pour autant de la rendre invisible aux promeneurs ? 
par Jacky Barozzi 25 août 2024
Cendres et couronnes Mort le 7 août dernier à l’âge de 84 ans, Patrice Laffont, fils de l’éditeur Robert Laffont, acteur et animateur télé de « Fort Boyard » et « Des chiffres et des lettres », a été incinéré au crématorium du Père-Lachaise le vendredi 23 août 2024. Ses cendres ont ensuite été déposées dans un caveau de la 80e division, au pied de la sépulture de Félix de Beaujour, pair de France, dont l’extravagant monument funéraire de 22 mètres de hauteur -le plus haut du cimetière-, en forme de cheminée, est l’oeuvre d’un architecte nommé… Cendrier ! 
par Jacky Barozzi 23 août 2024
Depuis les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la ligne 14 du métro relie désormais Saint-Denis Pleyel à l’Aéroport d'Orly. S’enrichissant au sud, dans le prolongement de l’ancien terminus Olympiades, d’une longueur de 14 kilomètres, en souterrain, comportant 7 nouvelles stations. Entièrement automatisé, le métro permet de desservir 10 villes réparties sur Paris, le Val-de-Marne et l’Essonne et assure une liaison directe entre l’aéroport de Paris-Orly et le centre de Paris en 25 minutes. De la gare de Saint-Denis Pleyel, au nord à l'Aéroport d'Orly, au sud, toutes les gares seront opérationnelles, à l’exception de la gare de Villejuif-Gustave Roussy, qui ouvrira ultérieurement. Parti en repérage jusqu’à Orly depuis mon domicile parisien du 12e arrondissement, ce jeudi 22 août 2024, j’ai pu admirer la splendeur, la modernité, la propreté et la vélocité de ce nouveau fleuron de la RATP, accessible avec mon pass navigo.
par Jacky Barozzi 14 août 2024
Entre Bastille et Stalingrad, la maire de Paris, Anne Hidalgo, voulait transformer la Promenade Richard-Lenoir sur le modèle des « ramblas » de Barcelone. Elle avait déjà commencé à faire scier les grilles et prévoyait de créer à terme une grande promenade plantée traversée d’une « vélorue ». Au grand dam des riverains. Le 24 juillet, le Conseil d’État a confirmé la suspension prononcée fin mai par le tribunal administratif. L’occasion d’évoquer ici l'histoire de la promenade. PROMENADE RICHARD-LENOIR 1996 11° arr., boulevard Richard-Lenoir, boulevard Jules-Ferry, M° Bastille, Bréguet-Sabin, Richard-Lenoir, Oberkampf, République C’est sous le Consulat, en 1802, que Bonaparte fixa définitivement le projet de dérivation des eaux de l’Ourcq, étudié dès la fin du XVII° siècle mais jamais abouti, destiné à améliorer la navigation mais aussi à assurer un meilleur approvisionnement de la capitale en eau potable. Le canal de l’Ourcq devait alimenter le bassin de la Villette, inauguré en 1808, d’où partiraient deux nouvelles voies navigables, le canal Saint-Denis, ouvert à la navigation en 1821 et le canal Saint-Martin, ouvert en 1826. Le canal Saint-Martin, long de 4,5 kilomètres, coulait à ciel ouvert sur tout son parcours, depuis le bassin de la Villette jusqu’à celui de l’Arsenal où la dernière des neuf écluses, destinées à rattraper une dénivellation de près de 25 mètres, le mettait en communication avec la Seine. Seule existait alors, et dès l’origine du canal, la voûte située sous la place de la Bastille. 
par Jacky Barozzi 12 août 2024
En direct de mon salon. 17,1 millions de téléspectateurs pour la cérémonie de clôture contre 23,2 millions pour la cérémonie d'ouverture .
par Jacky Barozzi 10 août 2024
Course de natation dans la Seine lors du triathlon individuel féminin, le 31 juillet 2024 (photo : Martin Bureau) 
par Jacky Barozzi 9 août 2024
Dans Paris la verte pas une auto ne roule. Boulevard Soult (12e). Sur la droite, mon immeuble.
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