« Maria » de Pablo Larraín, avec Angelina Jolie, Pierfrancesco Favino, Alba Rohrwache, Haluk Bilginer, Valeria Golino et Vincent Macaigne.
Cocktail réussi à mon goût pour ce biopic, genre cinématographique que j’apprécie et dans lequel le cinéaste chilien Pablo Larraín excelle.
Après Pablo Neruda, Jackie Kennedy et Lady Di, voici qu’il nous présente celui qu’il consacre aujourd’hui à Maria Callas.
S’attachant, comme à son habitude, à une période seulement et non pas à la vie entière de la cantatrice : à l'heure de sa mort le 16 septembre 1977 dans son appartement parisien de l’avenue Georges Mandel, à l’âge de 53 ans.
Le cinéaste revient alors sur les jours précédant cette mort annoncée où, solitaire et désemparée, elle survit en se bourrant de cachets.
L’homme qu’elle aimait a disparu quelques années plus tôt après l’avoir trahie et sa voix incomparable n’est déjà plus ce qu’elle était.
Que faire, sinon traîner son âme en peine dans les rues de la capitale française et se remémorer les moments déterminants qui ont façonné son singulier destin.
Sur cette trame quelque peu morbide, et dans les décors mélancoliques des beaux quartiers du Paris vintage des années 1970, Angelina Jolie, après plus de trois ans d’absence, fait un retour remarqué et remarquable dans une production italo-allemande, loin des studios d’Hollywood.
A ses côtés, Alba Rohrwacher et Pierfrancesco Favino, dans les rôles de gouvernante et majordome aux grands coeurs sont tout aussi étonnants.
Le tout est ponctué des grands airs du répertoire de la Diva donnés sur les plus grandes scènes du monde.
Sublime, forcément sublime.
Oui, un superbe cocktail, fort en gueule et passablement enivrant !
https://www.youtube.com/watch?v=1z0kHDNA4bU
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