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Détail de la tombe de Jane Birkin au cimetière du Montparnasse (11e div.).



   Actrice et chanteuse d’origine anglaise, Jane Birkin (1946-2023) a connu la consécration en France en devenant la compagne et l’égérie de Serge Gainsbourg.

   Dès 1969, leur première chanson interprétée en duo Je t'aime… moi non plus, devient tout à la fois un succès international et un objet de scandale.

   Elle marque le début d’une longue carrière durant laquelle Jane Birkin a acquis auprès d’un large public et jusqu’à sa mort le 16 juillet 2023, à l’âge de 76 ans, une notoriété d’artiste iconique, symbole de la femme libre des années 1970 et de l’époque de la libération sexuelle.

   Jouissant durablement d’un capital sympathie dont témoignent ses obsèques, quasi nationale, célébrées en grandes pompes à l’église Saint-Roch de Paris (1er arr.) le lundi 24 juillet à 10 h du matin, en présence de l'épouse du président de la République, Brigitte Macron, et de la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak. 

   



Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon derrière le cercueil de leur mère, suivies des petits-enfants de Jane Birkin à la sortie de l'église Saint-Roch.



   Tandis que l'accès à l’église était réservé à la famille et aux amis de la défunte, la cérémonie fut néanmoins retransmise en direct sur écran géant à l’angle de la rue Saint-Honoré et de la rue des Pyramides, pour les nombreux fans venus lui rendre directement hommage sur place, et sur les chaines d’information, où elle fut suivie par des millions de spectateurs. 

  Parmi les personnalités, étaient présents les acteurs Jean-Hugues Anglade, Catherine Deneuve, Maïwenn, José Garcia, Charlotte Rampling, Carole Bouquet, Emmanuelle Béart, Sandrine Kiberlain, les chanteurs Alain Souchon, Salvatore Adamo, Matthieu Chedid, Étienne Daho, Vanessa Paradis, Sheila, Benjamin Biolay et Eddy de Pretto, ou encore le producteur et présentateur de télévision Nagui.

  A la suite de cette cérémonie, le cercueil de Jane Birkin fut conduit au crématorium-columbarium du Père-Lachaise (20e arr.).

 




Le public se croise en nombre dans l'allée de la 11e division, en bordure de laquelle se trouve, à droite, la sépulture fleurie de Jane Birkin.



  Plus tard dans l’après-midi, et selon les dernières volontés de l'artiste, ses cendres ont été inhumées dans la 11e division du cimetière du Montparnasse (14e arr.), aux côtés de sa fille aînée, la photographe Kate Barry, morte dix ans plus tôt.

  Et au proche voisinage de la tombe de Serge Gainsbourg (1ère division).




La tombe de Serge Gainsbourg (1ère div.).



La tombe de Jane Birkin en passe de devenir l'une des plus visitées du cimetière du Montparnasse ?




Nouveau titre

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L'homme de bronze Dans notre salle de bain, un jeune homme au sortir de la douche. Statue en bronze, signée Christian Della Giustina.
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Square Jean-XXIII, ex square de l'Archevêché, premier jardin public de Paris. Une si longue absence ! Quand retrouvera t-on le square Jean-XXIII, fermé au public depuis l’incendie de Notre-Dame de Paris les 15 et 16 avril 2019, il va y avoir six ans ?  SQUARE JEAN-XXIII (1844) 4° arr., quai de l’Archevêché, rue du Cloître-Notre-Dame, M° Cité C’est sous Louis XIII, en 1622, que l’évêché de Paris fut érigé en archevêché et sous Louis XIV, en 1697, que l’archevêque Louis-Antoine de Noailles, futur cardinal, transforma l’ancienne demeure épiscopale en un superbe palais, siège de l’archevêché. Il se dressait au chevet de Notre-Dame et tout l’espace alentour, entre la cathédrale et la Seine, était occupé par un lacis de ruelles et un entrelacs de maisons et de chapelles. Saccagé lors des émeutes de 1831, le palais de l’Archevêché fut bientôt démoli et c’est sur ce terrain laissé vague que le préfet de la Seine Rambuteau décida d’ouvrir un jardin public en 1844. Il créait ainsi le premier square public de quartier, type qu’Haussmann allait développer sous le Second Empire. Dans ce simple carré entouré de grilles, Rambuteau fit installer des bancs, ce qui était alors extrêmement rare tant on craignait de nuire à la location des chaises ! En 1845 fut inaugurée au centre du square la Fontaine de la Vierge , une œuvre néogothique de l’architecte Vigoureux sculptée par Louis Merlieux.
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Le dernier Calvaire de Paris (18e arr.) Christ et Atalantes Une multitude de Christ de douleur et d'Atlantes en sueur ornent les rues, les églises, les façades ou les cimetières de la capitale, parmi lesquels nous retiendrons ceux-ci. 18e arrondissement Quartier : La Chapelle La Croix de l'Évangile Cette croix de chemin ou calvaire, est la dernière visible à Paris. Elle est située à la jonction de deux chemins devenus, l'un la rue de l'Évangile, l'autre la rue d'Aubervilliers. Son histoire remonte au XVIe siècle, en 1540, à l’époque où une grande plaine s’étendait entre les villages de Saint-Denis, La Chapelle et La Villette, qui étaient alors à l’extérieur des remparts de la ville de Paris. C’était à l’époque, un lieu de vénération important. Chaque année, une grande procession effectuait un trajet triangulaire entre Saint-Denis, la croix de l’Évangile et La Villette. De la totalité des croix parisiennes détruites à la Révolution, seule celle de l’Évangile fut reconstruite en 1860 à son emplacement originel, au bout de la rue de l'Évangile, où les gazomètres de l’époque ont laissé la place à la zone d'activités Cap 18, qui est aujourd'hui la dernière zone Industrielle située dans Paris intra-muros.
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