« The Last Showgirl » de Gia Coppola, avec Pamela Anderson, Dave Bautista et Jamie Lee Curtis.
Plutôt mourir sur scène que de quitter les feux de la rampe !
Shelly ne veut pas entendre parler de retraite, elle qui brille de tous ses feux sur la scène de la plus célèbre revue de cabaret de Las Vegas (l’équivalent local du Lido de Paris) depuis 30 ans.
Même si elle est passée, au fil du temps, de la première place au dernier rang de la troupe, elle ne se sent bien qu’en pleine lumière.
Vie familiale ou amoureuse, elle a tout sacrifié à sa vocation de danseuse dont elle se fait une haute idée.
Un royaume de strass et de pacotilles dont elle n’est pourtant pas dupe mais qui remplissait parfaitement sa vie.
Hélas, passablement datée et en perte de vitesse, la revue est brutalement arrêtée par les producteurs et les danseuses licenciées sans pitié par un préavis annonçant leurs dernières représentations.
Dur dur pour Shelly, 57 ans non avoués, qui est la plus vieille de la troupe.
Pourtant plus fourmi que sa cigale de copine Annette, qui s’est reconvertie en serveuse de casino quelques années plus tôt, Shelly est totalement désemparée.
Gia Coppola réussit un bien joli film, quelque peu politiquement incorrect par nos temps de polémique sur la retraite à 64 ans, et anti wokiste : nos vieilles danseuses ne rechignant pas à ce qu’on leur pince les fesses à l'occasion !
Pamela Anderson trouve là un rôle inopinément à sa mesure, en danseuse suant sang et eau pour rester à niveau, même si elle minaude un peu trop et nous fait sa Marilyn.
Elle témoigne néanmoins de suffisamment de talent pour éviter de se faire piquer la vedette par l’incroyable Jamie Lee Curtis dans le rôle de Annette.
Une reconversion possible pour l’ancienne bimbo d’Alerte à Malibu ?
C’est tout le bien que je lui souhaite !
https://www.youtube.com/watch?v=Sq8sBzi3rGY
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