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BOIS DE VINCENNES - 1857

12° arr., M° Château-de-Vincennes ou Porte-Dorée


   Le bois de Vincennes est le vestige d’une vaste forêt antique qui s’étendait à l’est de Paris. Ces terres incultes appartenaient à tous et les paysans gaulois puis gallo- romains les utilisaient pour mener paître leurs bêtes, se nourrir et trouver du bois pour se chauffer. L’arrivée des Francs, si elle ne modifie pas leurs habitudes, change cependant le statut de la forêt qui, de publique, devient alors privée selon les règles du droit franc. Après la mort de Dagobert, en 639, sa veuve fonde une abbaye à Saint-Maur.

   La première mention connue de la forêt de Vilcena figure dans une charte royale de 848 dans laquelle Charles le Chauve entérine un échange de terres entre l’évêque de Paris et l’abbé de Saint-Maur-des-Fossés.

   La forêt devient propriété de la couronne à la fin du X° siècle mais c’est dans une charte de 1037, par laquelle Henri Ier accorde des droits d’usage dans la forêt aux moines de l’abbaye de Saint-Maur, que la présence royale est mentionnée pour la première fois à Vincennes. D’autres droits seront accordés à différentes abbayes parisiennes jusqu’en 1164, date de la fondation du couvent des Bonshommes de Grandmont par Louis VII, qui donne aux moines un enclos et un prieuré. Louis VII possède un pavillon de chasse dans la forêt de Vincennes, la plus proche du palais de la Cité où il réside fréquemment.

   Dès le début de son règne, Philippe Auguste rachète les droits d’usage qui avaient été accordés dans la forêt afin de constituer un domaine de chasse. Il fait construire un manoir, qui constitue la première résidence royale à Vincennes (disparue au XIX° siècle), et élever en 1183 un mur de pierre pour protéger cet espace destiné à la chasse (ce mur restera en place jusqu’aux aménagements du Second Empire).

   Saint Louis fait construire en 1248 une chapelle dédiée à saint Martin pour abriter une épine de la Couronne du Christ qu’il a acquise de l’empereur d’Orient Baudoin II. Il agrandit le manoir d’un donjon car Vincennes constitue désormais la deuxième résidence du roi après le palais de la Cité et chacun connaît la fameuse scène, rapportée par Joinville dans la Vie de saint Louis, du roi rendant la justice sous un chêne du bois de Vincennes.




Le château et la chapelle de Vincennes.



  Les successeurs de saint Louis vont faire de Vincennes leur résidence favorite après Paris et à partir de la fin du XIII° siècle apparaît l’expression «bois de Vincennes» pour désigner l’ensemble formé par le manoir, le bois et tout ce qui se trouve à l’intérieur du mur de clôture.

   C’est Charles V qui va transformer le manoir en forteresse. Après les échecs successifs de la guerre de Cent Ans et la révolte de Paris sous la conduite d’Etienne Marcel, il décide de mettre en place des ouvrages défensifs destinés à assurer sa sécurité. C’est, à Paris, la construction de l’enceinte dite de Charles V, qui englobe le Louvre, et de la bastille Saint-Antoine. A Vincennes, une puissante tour forteresse – appelée le donjon à partir du XVI° siècle –, est construite de 1361 à 1369 pour servir de refuge au roi et à sa famille en cas de danger. Une importante muraille vient englober l’ancien manoir et la nouvelle forteresse ; cette enceinte comportait neuf tours en plus du donjon mais aujourd’hui seule subsiste intacte la tour du Village, au nord, les autres ayant été tronquées au début du XIX° siècle. Charles V décide d’élever une Sainte-Chapelle à l’intérieur de l’enceinte, mais elle ne sera véritablement achevée qu’au milieu du XVI° siècle.

   Parallèlement, le parc a été agrandi à deux reprises, à la fin du XIII° siècle vers l’ouest puis à la fin du XIV° vers l’est, et il n’y aura plus de véritable extension avant le règne de Louis XIV, trois siècles plus tard.

   Après la mort du roi fou Charles VI, en 1422, qui avait fait de Vincennes sa résidence

 principale, les rois n’y viendront plus guère sinon pour chasser parfois, mais le bois de Vincennes n’offrait pas l’espace suffisant pour la pratique de la chasse à courre dont le goût s’était développé.

   Sous Louis XIV, le château est agrandi par Le Vau à qui l’on doit les deux ailes, du Roi et de la Reine, réunies par une galerie. Le mur d’enceinte de Charles V est percé au sud pour ouvrir la vue sur le parc qui est agrandi dans cette direction. Cependant Vincennes est délaissé au profit de l’ouest parisien et de Versailles où le roi s’est établi.

   C’est sous Louis XV que le bois est aménagé, de 1731 à 1739, par Robert de Cotte, premier architecte

du roi. En 1731, un reboisement total est effectué sous la direction d’Alexandre Lefebvre de la Faluère, grand Maître des Eaux et Forêts, et l’obélisque qui s’élève au rond-point de la Pyramide a été sculpté par les frères Slodtz pour commémorer cette replantation. Selon les dessins de Robert de Cotte, une vaste esplanade engazonnée est créée devant la façade sud du château tandis que dans la forêt sont tracées des allées rectilignes qui se rejoignent à des carrefours en étoile afin de faciliter la chasse.

   



l’obélisque du rond-point de la Pyramide.



   Dès cette époque, le parc situé devant le château est ouvert au public. Des bals champêtres et des guinguettes y sont installés vers 1762 et à partir de 1781 apparaissent les premières courses de chevaux, à l’initiative du duc de Chartres, futur Philippe-Egalité.

  Le bois de Vincennes, dévasté à la Révolution, devient propriété de l’Etat. Le couvent des Minimes, qui avait été établi en 1585 par Henri III en lieu et place des Bonshommes de Grandmont, est vendu et transformé en atelier de poudre, tandis qu’un polygone de tir est installé devant l’esplanade du château à l’emplacement de l’ancienne allée royale.

  L’Empire transforme le château de Vincennes en place militaire. Les tours de l’enceinte de Charles V, à l’exception de la tour du Village, sont arasées en 1809 telles qu’elles apparaissent aujourd’hui et le château accueille en 1810 une importante garnison d’hommes et de chevaux. Le parc et le bois ne sont plus guère entretenus et de nombreux arbres sont abattus pendant le siège de Paris par les Alliés en 1814.

  A la Restauration, Louis XVIII décide de rendre le bois de Vincennes à sa vocation ancestrale, la chasse. Le bois est réaménagé et les murailles endommagées en 1814 sont réparées. Une faisanderie est créée en 1821 et l’ancien domaine des Minimes racheté en 1823.

  Sous la monarchie de Juillet, tandis que s’élèvent les fortifications de Thiers pour la défense de la capitale (1841), Vincennes est transformé en fort militaire de la place de Paris. Le manoir primitif est détruit et un fort neuf élevé à côté du château pour servir de casernement. Un vaste champ de tir et de manœuvre est créé devant le château et des redoutes sont construites de 1845 à 1848 à Gravelle et à la Faisanderie. Au total, c’est 160 hectares du bois qui passèrent ainsi sous l’emprise de l’armée. Toutefois, le reste du bois restait accessible au public pour lequel il constituait une promenade mondaine très en vogue.

 




   Devant le succès remporté par l’aménagement du bois de Boulogne, amorcé à partir de 1852, Napoléon III décida de mener une opération identique à l’est, afin d’offrir aux Parisiens des faubourgs les mêmes agréments qu’à ceux de l’ouest, mais on peut penser que la véritable raison était de garder le bois de Boulogne pour la bourgeoisie et de cantonner les ouvriers des faubourgs dans le bois de Vincennes. Il fut donc décidé de transformer en promenade publique selon le modèle anglais les parties du bois de Vincennes qui n’étaient pas occupées par l’armée et les différents hôpitaux qui s’y étaient implantés (Esquirol en 1837, l’Asile impérial en 1855 et l’hôpital militaire de Vincennes, actuel Bégin, en 1858).

 Un service des Embellissements dirigé par Jean-Charles Adolphe Alphand, secondé par Jean-Pierre Barillet-Deschamps pour l’horticulture et Gabriel Davioud pour l’architecture, fut chargé de l’aménager en 1857. Tout en conservant ce qui subsistait des allées rectilignes, des ronds-points étoilés et des futaies créées sous Louis XV, Alphand transforma tous les autres espaces en parc anglais avec pelouses et allées sinueuses. De 1858 à 1860, trois lacs furent creusés : le lac des Minimes, avec ses trois îles, à l’emplacement de l’ancien couvent, le lac de Saint-Mandé à partir d’un ancien marécage et le lac de Gravelle au sommet du plateau qui lui a donné son nom.

 Le coût très élevé de ces travaux décida l’empereur à faire sortir le bois de Vincennes du domaine impérial pour l’attribuer en 1860 d’abord à l’Etat puis à la Ville. L’Etat se réservait les terrains où l’armée était implantée, la Ville héritait des 934 hectares restant avec pour charge la poursuite des aménagements en promenade publique et son entretien.

 




Le temple de l'Amour.


   C’est en fait à partir de 1860 que les travaux prennent leur véritable ampleur. La butte de Gravelle est créée avec les terres extraites pour le creusement du lac. La superficie du bois est accrue jusqu’à la plaine de Bercy, au centre de laquelle est creusé le lac Daumesnil, avec ses deux îles plantées d’essences rares, ses ponts suspendus, sa grotte, sa cascade et son temple de l’Amour élevé par Davioud. Des pelouses sont créées sur 60 hectares, des allées tracées sur 40 kilomètres et des sentiers ouverts sur 15 kilomètres.

 La percée de l’avenue de Vincennes – actuelle avenue Daumesnil – en 1852 et la mise en service du chemin de fer en 1853 avaient rendu aisé l’accès au bois. Les promenades en bateau sur les lacs des Minimes et Daumesnil, l’établissement du restaurant de la Porte Jaune (construit par Davioud en 1859) puis celui d’un autre sur le plateau de Gravelle, la construction de l’hippodrome (par Davioud en 1863), la présence de bals et même le spectacle des exercices de tir de l’armée étaient autant d’attractions qui attirèrent rapidement les promeneurs et assurèrent au bois de Vincennes un très grand succès populaire.

 



Vue aérienne du lac Daumesnil.




   Avec la menace prussienne de 1870 et la Commune en 1871, le bois fut très endommagé. La Troisième République renforça les servitudes militaires avec l’agrandissement du polygone de tir, la construction de la Cartoucherie (1874) et celle du quartier de cavalerie (Carnot) en 1889 devant l’esplanade du château. Au moment de la guerre de 1914- 1918, qui provoqua de nouvelles annexions au profit de l’armée, celle-ci occupait plus de 300 hectares du bois, soit le tiers de sa surface. C’est après la Seconde Guerre mondiale qu’une convention fut conclue entre l’Etat et la Ville, qui devait aboutir à l’abandon progressif du bois par l’armée. Elle n’y conserve plus aujourd’hui que le Fort Neuf et la caserne du Quartier Carnot.

 





   L’éclairage électrique fut installé dans le bois de Vincennes en 1900 et l’esplanade du château construite la même année. Une première Exposition coloniale avait eu lieu dans le bois en 1905, dans l’enceinte du Jardin colonial créé en 1899, puis une nouvelle en 1907, dont il reste des pavillons – Congo, Tunisie, Guyane, Indochine –, la porte chinoise, les ponts tonkinois et khmer et le portique du temple du Souvenir indochinois, dans le jardin rebaptisé jardin d’Agronomie tropicale qui dépend de l’Institut national d’Agronomie tropicale. Mais c’est la grande Exposition coloniale de 1931, établie sur 93 hectares autour du lac Daumesnil, qui a laissé les traces les plus visibles dans le bois de Vincennes : le musée des Colonies (palais de la Porte Dorée) des architectes Léon Jaussely et Albert Laprade et deux pavillons élevés par Louis-Hippolyte Boileau et Léon Carrière, dont l’un est devenu temple bouddhique en 1977. L’Exposition comportait un parc zoologique qui fut conservé, agrandi par l’architecte Charles Letrosne et inauguré en 1934. C’est l’actuel zoo de Vincennes, avec son grand rocher restauré en 1996 qui culmine à 72 mètres.

 




Le temple bouddhique. 




   L’ancienne école d’horticulture, qui avait été établie sous le Second Empire (1868) à la porte Daumesnil, avait dû être déplacée pour la construction du musée des Colonies. Installée à l’emplacement de l’ancienne Faisanderie transformée en ferme par Napoléon, elle rouvrit ses portes en 1936 et reçut le nom d’Alphonse du Breuil, qui l’avait dirigée à son ouverture. L’école du Breuil, qui dépend de la Ville, enseigne l’horticulture et les techniques du paysage. Elle possède un arboretum riche de 2 000 espèces de feuillus et conifères rustiques, planté pour l’essentiel vers 1946, qui s’étend sur 12 hectares.

 Parmi les nombreuses installations sportives du bois de Vincennes, qui occupent essentiellement les terrains libérés par l’armée, l’Institut national d’Education physique a été achevé en 1947.

 Le Parc floral de Paris a ouvert ses portes en 1969 et la ferme Georges-Ville, destinée à l’éducation agricole des petits Parisiens, en 1989. 

 





   Un vaste plan de réhabilitation du bois de Vincennes a été lancé depuis 1976 afin de lui redonner autant que possible son aspect forestier du XVIII°, avec la création d’environ 150 hectares d’enclos de reboisement destinés à assurer la régénération des espèces et l’aménagement de nouvelles

promenades piétonnes. L’ancienne allée royale a été restaurée mais son tracé, qui démarrait juste devant le château, a dû être raccourci à cause de la présence du Quartier Carnot. Sur les 995 hectares du bois, plus du tiers est aujourd’hui constitué d’espaces boisés, de chênes (environ 30 %), érables, hêtres, robiniers, pins et marronniers pour l’essentiel.

https://www.lelezarddeparis.fr/histoire-des-jardins-de-paris-2



Le Zoo de Vincennes et son rocher.

par Jacky Barozzi 19 février 2025
Anacreon de Jean-Baptiste Claude Eugène Guillaume (1822 - 1905), marbre réalisé en 1849-1851. Au musée de l’homme nu Installé dans l'ancienne gare d'Orsay, le musée éponyme a été inauguré en 1986. Dit aussi musée du XIXe siècle, ses collections de peinture, sculpture, arts décoratifs, art graphique, photographie, architecture… en font l’un des plus grands musées d'Europe pour cette période. Outre la richesse des tableaux impressionnistes qui y sont exposés, on y trouve aussi quelques unes des plus belles sculptures de la seconde moitié du XIXe et du début du XXe siècle, époque flamboyante de la sculpture parisienne. Aux oeuvres de Rodin ou Bourdelle, déjà évoquées précédemment, mentionnons la puissance et la grâce des principaux nus masculins conservés à Orsay.
par Jacky Barozzi 17 février 2025
Le Génie de la Liberté , bronze de 1885, musée du Louvre. Splendeur et humilité de l’homme nu 4e, 11e et 12e arrondissements Place de la Bastille  Le Génie de la Liberté , dit aussi Le Génie de la Bastille , statue en bronze doré réalisée par Auguste Dumont (1801-1884). Elle surmonte depuis 1836 la colonne de Juillet. D'une hauteur de 4 mètres, elle figure la liberté sous des traits masculins et représente un génie ailé qui brandit, dans la main droite un flambeau et la gauche les chaînes brisées du despotisme, tout en s'élançant dans les airs depuis son pied gauche.
par Jacky Barozzi 16 février 2025
Hydrorrhage du sculpteur Jean-Robert Ipoustéguy. Un nu classé X 5e arrondissement Jardin Tino-Rossi, quai Saint-Bernard Aménagé en jardin entre 1975 et 1980, le quai Saint-Bernard est constitué d'une suite de promenades, entre les ponts d’Austerlitz et de Sully. C’est là qu’a été installé le musée de Sculptures en plein air de la Ville de Paris, consacré essentiellement aux œuvres de la seconde moitié du XXe siècle. Au centre, un rond-point constitué d’une succession de bassins semi-circulaires, abrite une bien singulière fontaine. Baptisée Hydrorrhage , celle-ci a été réalisée en 1975-1977 par l’architecte Daniel Badani et le sculpteur Jean-Robert Ipoustéguy. Derrière une imposante armure en forme de bouclier, on découvre un homme nu, harnaché d’un attirail relevant proprement de l’iconographie sado-masochiste, et suçotant une sorte de gland tout en se livrant à la masturbation ! Cette audacieuse œuvre, contemporaine de l’époque de la libération sexuelle, semble avoir dépassée les souhaits de son commanditaire. La municipalité a en effet récemment entouré d’un grillage et d’une haie d’arbustes l’ensemble des bassins, empêchant le visiteur de se rapprocher de cette fontaine, autrefois de plain-pied, et en a pudiquement détourné la gerbe principale, qui jaillissait du sexe du personnage et retombait dans le premier bassin depuis le gros tuyau recourbé au centre du bouclier, pour le remplacer dans un premier temps par les deux inoffensifs jets d’eau du bassin, situés de part et d’autre du groupe en bronze. Désormais, la fontaine est à sec et les bassins ont été transformés en pots de fleurs ! 
par Jacky Barozzi 14 février 2025
Le Triomphe de la République (détail), par Jules Dalou, 1899. Les nus triomphaux de Dalou Engagé dans les combats de la Commune, le sculpteur Parisien, Aimé Jules Dalou (1838-1902), ami d’Auguste Rodin, très en vogue dans le dernier quart du 19e siècle, nous a légué une multitude d’oeuvres monumentales ornant les façades, places, jardins, rues ou cimetières de la capitale. Des figures républicaines de style réaliste ou évoquant des scènes mythologiques, empreintes d’une sensualité affirmée, en marbre et en bronze.
par Jacky Barozzi 10 février 2025
Le dernier Calvaire de Paris (18e arr.) Christ et Atalantes Une multitude de Christ de douleur et d'Atlantes en sueur ornent les rues, les églises, les façades ou les cimetières de la capitale, parmi lesquels nous retiendrons ceux-ci. 18e arrondissement Quartier : La Chapelle La Croix de l'Évangile Cette croix de chemin ou calvaire, est la dernière visible à Paris. Elle est située à la jonction de deux chemins devenus, l'un la rue de l'Évangile, l'autre la rue d'Aubervilliers. Son histoire remonte au XVIe siècle, en 1540, à l’époque où une grande plaine s’étendait entre les villages de Saint-Denis, La Chapelle et La Villette, qui étaient alors à l’extérieur des remparts de la ville de Paris. C’était à l’époque, un lieu de vénération important. Chaque année, une grande procession effectuait un trajet triangulaire entre Saint-Denis, la croix de l’Évangile et La Villette. De la totalité des croix parisiennes détruites à la Révolution, seule celle de l’Évangile fut reconstruite en 1860 à son emplacement originel, au bout de la rue de l'Évangile, où les gazomètres de l’époque ont laissé la place à la zone d'activités Cap 18, qui est aujourd'hui la dernière zone Industrielle située dans Paris intra-muros.
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