Mise en page du blog

13e arrondissement


Fontaines de la place d’Italie

Square de la place d’Italie

Métro : Place d’Italie


Aménagé à l’emplacement du mur d’enceinte des Fermiers-Généraux, la place d’Italie, où convergent en étoile les principales voies de l’arrondissement, a été agrémentée d’un square en 1878. 

Isolé de la circulation de la place par sa situation en décaissé, il est formé d’un vaste bassin circulaire encerclé de talus engazonnés. 

La statue en bronze du maréchal Juin, réalisée en 1983 par le sculpteur André Greck, semble observer, à travers les jaillissements de la gerbe d’eau centrale, la façade de la mairie du 13e arrondissement, en vis à vis. 

Sur la place, en bordure de la contre-allée située entre les avenues des Gobelins et de la Sœur-Rosalie, une charmante petite fontaine en marbre blanc présente un jeune enfant nu, une serviette à la main, contemplant d’un air hésitant le petit bassin carré placé à ses pieds. 

Baptisée Avant le bain, cette fontaine, ornée d’un mascaron à tête de faune et de roseaux sur son piédestal, a été sculptée en 1926 par Louis d’Ambrosio.


Fontaine Arago

Square Henri-Cadiou, 69, boulevard Arago

Métro : Glacière


A l’entrée de ce petit square, ouvert au public en 1989, on peut voir une fontaine constituée d’un bassin circulaire au centre duquel s’élève, au dessus des jets d’eau, une sculpture en acier inoxydable composée d’un sinueux entremêlement géométrique de lignes courbes. 

Il s’agit de la copie d’une œuvre originale de César Domela (1900-1992), peintre et sculpteur d’origine néerlandaise, qui résida à la Cité Fleurie de 1933 jusqu’à sa mort - la célèbre cité d’artistes voisine du 65, boulevard Arago, où vécurent, entre autres, Paul Gauguin, Amedeo Modigliani et Henri Cadiou.


Fontaine Souham

Place Souham

Métro : Nationale


La place Souham honore la mémoire du général Souham, qui se distingua sous la Révolution et l’Empire, notamment en Espagne et lors de la bataille de Leipzig en 1813. 

Aménagée sous la forme d’un jardinet planté d’arbres au cœur d’un îlot d’immeubles de logements sociaux des années 1970, la place s’orne d’une fontaine réalisée en 1983 par le sculpteur Alberto Guzman. 

Celle-ci est constituée de trois grosses sphères en acier inoxydable ouvertes en deux, d’où jaillit l’eau qui se mêle aux jets ascendants du bassin en coupelle situé à sa base.


Fontaines Michelet

Jardin Michelet, angle rue de Tolbiac, rue Boussingault

Métro : Tolbiac ou Glacière


Le jardin Michelet, qui relie la rue de Tolbiac à la rue Boussingault, a été aménagé en 1989 par le paysagiste Michel Péna, au centre d’un îlot d’immeubles conçus par l’architecte François Soulier. 

Ce singulier square public aux allures de jardin de curé est agrémenté d’un potager, de plantes aromatiques et d’arbres fruitiers en espaliers. 

Une fontaine ornée de lézards, d’un crapaud, d’un lapin et d’autres animaux familiers déverse l’eau dans un grand bassin rectangulaire. Celle-ci chemine ensuite en rigole à travers les allées, rejoignant, plus loin, une autre fontaine dont le bassin est décoré de fruits et de légumes.


Bassin du Moulin-de-la-Pointe

Jardin du Moulin-de-la-Pointe, 109 avenue d’Italie 

Métro : Maison-Blanche


Créé en 1992 par l’architecte Gilles Vexlard, le jardin du Moulin-de-la-Pointe est agrémenté d’une impressionnante table d’eau rectangulaire, en granit gris foncé, d’où l’eau déborde en rideau dans un bassin délimitant l’un des côtés d’une large pelouse. 


Bassins Kellermann

Parc Kellermann, boulevard Kellermann

Métro : Porte d’Italie


Créé en 1937 à l’emplacement d’une partie des anciennes fortifications, le parc Kellermann recouvre le lit de la Bièvre, qui coulait jadis à cet endroit avant de traverser Paris. 

L’entrée principale, boulevard Kellermann, nous conduit à travers un jardin à la française à une terrasse, d’où l’on domine le vaste espace, d’inspiration nettement plus paysagère, situé en contrebas. 

Depuis le mur de soutènement, l’eau tombe en cascade dans un premier bassin. 

Au centre, un grand bassin doté de trois puissants jets, relié par une rivière artificielle, rend hommage, sous forme d’eau vive, à l’un des principaux affluents de la Seine.


Danse de la fontaine émergente

Place Augusta-Holmes, rue Paul-Klee

Métro : Gare d’Austerlitz


La Danse de la fontaine émergente est l’une des dernières œuvres de l’artiste franco-chinois Chen Zhen, décédé en 2000. 

Commandée par la municipalité parisienne pour le nouveau quartier Rive Gauche, elle symbolise selon son auteur « l’énergie de l’eau puisée dans le Seine pour alimenter la ville ». 

Un dragon surgissant du mur de l’usine souterraine d’eau non potable, bâtie sur la place Augusta-Holmes, rue Paul-Klee, ressurgit en deux parties à travers les pavés de la place, en direction de la Seine toute proche. 

Cet animal monstrueux, sans tête, en verre et aux écailles d’acier, est parcouru d’une gerbe d’eau courante hermétiquement enclose dans son corps transparent et annelé, poursuivant son cheminement sinueux dans les profondeurs du sous-sol. 

Effrayante vision d’un dragon que l’on espère parfaitement terrassé !  

Texte et photos : © Jacques Barozzi

par Jacky Barozzi 19 février 2025
Anacreon de Jean-Baptiste Claude Eugène Guillaume (1822 - 1905), marbre réalisé en 1849-1851. Au musée de l’homme nu Installé dans l'ancienne gare d'Orsay, le musée éponyme a été inauguré en 1986. Dit aussi musée du XIXe siècle, ses collections de peinture, sculpture, arts décoratifs, art graphique, photographie, architecture… en font l’un des plus grands musées d'Europe pour cette période. Outre la richesse des tableaux impressionnistes qui y sont exposés, on y trouve aussi quelques unes des plus belles sculptures de la seconde moitié du XIXe et du début du XXe siècle, époque flamboyante de la sculpture parisienne. Aux oeuvres de Rodin ou Bourdelle, déjà évoquées précédemment, mentionnons la puissance et la grâce des principaux nus masculins conservés à Orsay.
par Jacky Barozzi 17 février 2025
Le Génie de la Liberté , bronze de 1885, musée du Louvre. Splendeur et humilité de l’homme nu 4e, 11e et 12e arrondissements Place de la Bastille  Le Génie de la Liberté , dit aussi Le Génie de la Bastille , statue en bronze doré réalisée par Auguste Dumont (1801-1884). Elle surmonte depuis 1836 la colonne de Juillet. D'une hauteur de 4 mètres, elle figure la liberté sous des traits masculins et représente un génie ailé qui brandit, dans la main droite un flambeau et la gauche les chaînes brisées du despotisme, tout en s'élançant dans les airs depuis son pied gauche.
par Jacky Barozzi 16 février 2025
Hydrorrhage du sculpteur Jean-Robert Ipoustéguy. Un nu classé X 5e arrondissement Jardin Tino-Rossi, quai Saint-Bernard Aménagé en jardin entre 1975 et 1980, le quai Saint-Bernard est constitué d'une suite de promenades, entre les ponts d’Austerlitz et de Sully. C’est là qu’a été installé le musée de Sculptures en plein air de la Ville de Paris, consacré essentiellement aux œuvres de la seconde moitié du XXe siècle. Au centre, un rond-point constitué d’une succession de bassins semi-circulaires, abrite une bien singulière fontaine. Baptisée Hydrorrhage , celle-ci a été réalisée en 1975-1977 par l’architecte Daniel Badani et le sculpteur Jean-Robert Ipoustéguy. Derrière une imposante armure en forme de bouclier, on découvre un homme nu, harnaché d’un attirail relevant proprement de l’iconographie sado-masochiste, et suçotant une sorte de gland tout en se livrant à la masturbation ! Cette audacieuse œuvre, contemporaine de l’époque de la libération sexuelle, semble avoir dépassée les souhaits de son commanditaire. La municipalité a en effet récemment entouré d’un grillage et d’une haie d’arbustes l’ensemble des bassins, empêchant le visiteur de se rapprocher de cette fontaine, autrefois de plain-pied, et en a pudiquement détourné la gerbe principale, qui jaillissait du sexe du personnage et retombait dans le premier bassin depuis le gros tuyau recourbé au centre du bouclier, pour le remplacer dans un premier temps par les deux inoffensifs jets d’eau du bassin, situés de part et d’autre du groupe en bronze. Désormais, la fontaine est à sec et les bassins ont été transformés en pots de fleurs ! 
par Jacky Barozzi 14 février 2025
Le Triomphe de la République (détail), par Jules Dalou, 1899. Les nus triomphaux de Dalou Engagé dans les combats de la Commune, le sculpteur Parisien, Aimé Jules Dalou (1838-1902), ami d’Auguste Rodin, très en vogue dans le dernier quart du 19e siècle, nous a légué une multitude d’oeuvres monumentales ornant les façades, places, jardins, rues ou cimetières de la capitale. Des figures républicaines de style réaliste ou évoquant des scènes mythologiques, empreintes d’une sensualité affirmée, en marbre et en bronze.
par Jacky Barozzi 10 février 2025
Le dernier Calvaire de Paris (18e arr.) Christ et Atalantes Une multitude de Christ de douleur et d'Atlantes en sueur ornent les rues, les églises, les façades ou les cimetières de la capitale, parmi lesquels nous retiendrons ceux-ci. 18e arrondissement Quartier : La Chapelle La Croix de l'Évangile Cette croix de chemin ou calvaire, est la dernière visible à Paris. Elle est située à la jonction de deux chemins devenus, l'un la rue de l'Évangile, l'autre la rue d'Aubervilliers. Son histoire remonte au XVIe siècle, en 1540, à l’époque où une grande plaine s’étendait entre les villages de Saint-Denis, La Chapelle et La Villette, qui étaient alors à l’extérieur des remparts de la ville de Paris. C’était à l’époque, un lieu de vénération important. Chaque année, une grande procession effectuait un trajet triangulaire entre Saint-Denis, la croix de l’Évangile et La Villette. De la totalité des croix parisiennes détruites à la Révolution, seule celle de l’Évangile fut reconstruite en 1860 à son emplacement originel, au bout de la rue de l'Évangile, où les gazomètres de l’époque ont laissé la place à la zone d'activités Cap 18, qui est aujourd'hui la dernière zone Industrielle située dans Paris intra-muros.
par Jacky Barozzi 3 février 2025
Le Génie du sommeil éternel d'Horace Daillion au rond-point central du cimetière du Montparnasse (14e arr.). Éros necropolotain De nombreuses figures d’hommes nus, plein de vie ou de douleur, hantent les cimetières parisiens. Là, Éros n'est-il pas au plus près de Thanatos ?
par Jacky Barozzi 1 février 2025
Les Naufragés par Antoine Etex, 1859. Dangereuses chutes de reins au parc Montsouris 14e arrondissement Parc Montsouris  Conformément à la volonté de Napoléon III, la décision d’aménager cette grande promenade de 16 hectares sur le site de Montsouris fut prise en 1865. Les travaux commencèrent en 1867 sous la direction de l’ingénieur Jean-Charles Adolphe Alphand mais la guerre de 1870 les interrompit et le parc ne fut vraiment achevé qu’en 1878. De singulières sculptures d'hommes nus érotisent cette superbe promenade au sud de Paris.
par Jacky Barozzi 31 janvier 2025
Palais Bourbon (7e arr.), Prométhée animant les Arts , détail de la façade de la cour du pont (1837). Les hommes nus de Rude entre profane et sacré D’inspiration païenne, chrétienne ou républicaine de nombreuses figures d’hommes nus de François Rude (1784-1855), l’un des maîtres de la sculpture française du XIXe siècle, représentatif de la transition entre le néoclassicisme et le romantisme, sont visibles à Paris. Visite guidée en image ! 1er arrondissement Musée du Louvre
par Jacky Barozzi 24 janvier 2025
Le musée Rodin, vu du grand bassin au fond de la perspective ouverte depuis la façade principale. En son centre, on peut découvrir le groupe Ugolin et ses enfants , montrant ceux-ci mourant de faim et suppliant leur père de les dévorer, selon les célèbres vers de l’Enfer de Dante : « Le tourment, père, si tu nous manges, serait moindre pour nous ; c'est toi qui revêtis nos pauvres corps de chair, tu peux les dépouiller ».
par Jacky Barozzi 20 janvier 2025
L'histoire véritable d'un célèbre homme nu de Paris
Share by: