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« Les Graines du figuier sauvage » de Mohammad Rasoulof, avec Misagh Zare, Soheila Golestani, Mahsa Rostami et Setareh Maleki.




   Déjà condamné à la prison pour son précédent film, « Le Diable n’existe pas », Ours d’or au Festival de Berlin 2020, Mohammad Rasoulof, avait réussi à fuir son pays pour venir présenter « Les Graines du figuier sauvage », en compétition officielle au dernier Festival de Cannes, où il a remporté le Prix spécial du jury.

   Depuis, le cinéaste iranien vit en exil en Allemagne. 

   Egalement tourné dans la clandestinité, son nouveau long métrage nous conte la vie d’Iman, un juge d’instruction fraîchement promu au tribunal révolutionnaire de Téhéran, au moment de la création du mouvement de protestations Femme Vie Liberté, suite à la mort le 16 septembre 2022 de Jina Mahsa Amini, la jeune étudiante iranienne d’origine kurde de 22 ans, arrêtée par la police des mœurs iranienne pour « port de vêtements inappropriés ».

   Tandis que les manifestations populaires commencent à secouer le pays, Iman, au coeur du système répressif mis en place par le régime théocratique iranien, va se heurter au sein de sa propre famille à ses deux filles, Rezvan et Sana, étudiantes, qui soutiennent le mouvement avec virulence, alors que sa femme, Najmeh, tente de ménager les deux camps.

   Un film puissant, porté non sans risques par une équipe courageuse, un scénario sans concessions et des acteurs remarquables, dont les trois comédiennes principales, qui auraient mérité, elles aussi, le prix collectif d’interprétation féminine.

   Voire la Palme d’or pour le film.

   Un film qui semble nous dire que la femme est l’avenir de l’Iran.

   Car ces graines du figuier sauvage, qui colonisent et se développent généralement autour d’un tronc d’arbre plus massif, au point de l’étouffer et se substituer à lui, ne sont-elles pas les iraniennes d’aujourd’hui ?

   Celles-là mêmes avec lesquelles les autorités juridiques et policières actuelles remplissent les prisons et condamnent à mort, ainsi que les forces vives du pays. 

https://www.youtube.com/watch?v=hXKAmhlkMV8




par Jacky Barozzi 24 janvier 2025
Le musée Rodin, vu du grand bassin au fond de la perspective ouverte depuis la façade principale. En son centre, on peut découvrir le groupe Ugolin et ses enfants , montrant ceux-ci mourant de faim et suppliant leur père de les dévorer, selon les célèbres vers de l’Enfer de Dante : « Le tourment, père, si tu nous manges, serait moindre pour nous ; c'est toi qui revêtis nos pauvres corps de chair, tu peux les dépouiller ».
par Jacky Barozzi 20 janvier 2025
L'histoire véritable d'un célèbre homme nu de Paris
par Jacky Barozzi 14 janvier 2025
6e arrondissement Jardin du Luxembourg David vainqueur de Goliath , oeuvre anonyme réalisée en marbre au 16e siècle d'après l'antique. 
par Jacky Barozzi 8 janvier 2025
1er arrondissement Jardin des Tuileries Apollon , b ronze de Paul Belmondo . 
par Jacky Barozzi 3 janvier 2025
Vita, Trouville-Deauville, 31 décembre 2024 - 1er janvier 2025. Bonne et heureuse année 2025 Chedly et Jacky.
par Jacky Barozzi 28 décembre 2024
1er arrondissement Place de Va lois Couple de lutteurs Bronze d û au sculpteur sénégalais Ousmane Sow (1935-2016). « Songe que l’homme est nu, la terre très avare, Et fatal ce combat des fougueux appétits ! L’or n’est pas le doux lait que le sein nous prépare : Le plus prompt s’en saisit, le plus fort s’en empare, Il roule puissamment sous les ongles hardis. » René-François Sully Prudhomme 
par Jacky Barozzi 22 décembre 2024
A quelques pas de la mairie de Saint-Ouen, entrons dans le parc Abel-Mézière. A l’issue de la traversée de ce grand jardin public, nous avons la surprise de nous retrouver devant l’entrée d’un joli château, qui nous ramène à l’époque précédant l’industrialisation de la commune. A la Restauration, plus précisément. En ce temps-là, Saint-Ouen n’était encore qu’un modeste village d’environ 900 habitants, essentiellement des agriculteurs, pêcheurs et artisans. Son site privilégié, en surplomb de la Seine et de ses îles et à mi chemin entre Saint-Denis et Paris, avait favorisé l’installation en ces lieux de plusieurs résidences aristocratiques. C’est dans l’une d’entre elles, alors propriété du comte Vincent Potoki, que, le 2 mai 1814, Louis XVIII signa la « Déclaration de Saint-Ouen », prélude à la future Constitution qui aboutira au rétablissement de la monarchie. L’ancien château du comte Potoki ayant été endommagé par les Alliés, Louis XVIII, fit édifier à son emplacement, entre 1821 et 1823, par les architectes Hittorf et Huvé, cet élégant pavillon carré à l’italienne, en pierre de taille, qu’il offrit à sa maîtresse, la comtesse du Cayla. A l’époque, le château était entouré d’un vaste parc à l’anglaise de 27 hectares qui s’étendait jusqu’au fleuve. Racheté en 1965 par la municipalité et ouvert au public, il abrite désormais le conservatoire de la ville, son musée d’Histoire locale ainsi qu’une importante collection d’œuvres contemporaines.
par Jacky Barozzi 2 octobre 2024
Dans le prolongement de l’Allée Principale, en bordure de la 4e division en direction du Monument aux morts, Alfred de Musset (1810-1857). L'auteur des Caprices de Marianne et de Lorenzaccio avait demandé qu'un saule fût planté sur sa tombe, mais la terre du Père-Lachaise ne le permet pas. Son buste en marbre blanc est l'oeuvre de Jean Barre (1811-1896). Derrière sa tombe, on aperçoit celle de Charlotte Lardin de Musset, soeur du poète. La sculpture en pierre la représentant assise est de François Sicard (1862-1934).
par Jacky Barozzi 18 septembre 2024
Paris démonté Faudra t-il attendre aussi longtemps pour que les Parisiens retrouvent leurs plus beaux sites qu'il n'en faut aux Français pour connaître leur nouveau gouvernement ? Bref état des lieux d'après fête, en images.
par Jacky Barozzi 9 septembre 2024
Un rêve de Ceinture verte Il aurait fallu une forte volonté conjointe de l’Etat et de la SNCF pour que Paris puisse être doté d’une promenade verte ininterrompue de 32 kilomètres de long. Comme le fit en son temps Napoléon III en cédant en 1852 à la Ville, pour un franc symbolique, les anciens domaines royaux, alors clos de murs, des bois de Boulogne et de Vincennes, à charge pour la municipalité de les aménager en promenade publique et de les entretenir. Ou comme, plus près de nous, quand fut réalisée la Promenade plantée, rebaptisée Coulée verte René-Dumont, aménagée de 1988 à 1993 sur le tracé de l’ancienne voie de chemin de fer qui reliait la Bastille à la banlieue sud-est de Paris, entre 1859 et 1969. Permettant désormais de traverser le XIIe arrondissement de part en part, à l’abri de la circulation, et d’offrir ainsi aux Parisiens une promenade supplémentaire de près de 6 km de long. 
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