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« The Housewife » de Yukiko Mishima, avec Kaho, Tasuku Emoto et Shôtarô Mamiya.


 Toko, jeune femme de trente ans, a abandonné une carrière prometteuse de dessinatrice-architecte pour se consacrer entièrement à son mari, un ambitieux cadre commercial, et leur adorable fillette de 5 ans. 

 Le tout sous la houlette bienveillante quoiqu’intrusive de ses beaux-parents. 

 Elevée par une mère célibataire, Toko, fille de père inconnu, met un point d’honneur à être une femme au foyer exemplaire, même si pour cela elle doit le plus souvent « prendre sur elle ». 

 Veillant sans cesse au confort de son époux, qu’elle sert à table et auquel elle n’hésite pas à faire une fellation à l’occasion, et veillant continuellement au bien être de leur gamine, Toko, finit par se poser des questions sur la vacuité de sa vie actuelle, au point qu’elle éprouve le besoin de retravailler.

 Par le plus grand des hasards (mais il n'y a pas de hasard), elle va rencontrer à une soirée mondaine Kurata, l’architecte chez lequel elle avait débutée en tant que stagiaire, dix ans plus tôt. 

 Un bel homme marié dont elle était secrètement amoureuse à l’époque. 

 Divorcé, et redevenu simple collaborateur salarié d’un grand cabinet de Tokyo, celui-ci va la faire embaucher par son employeur

 Dès lors, Toko, dont les désirs couvaient sous l’éteignoir de la vie maritale, va s’embraser de nouveau.

 Sur cette trame somme toute banale, la cinéaste japonaise Yukiko Mishima (ne pas confondre avec le célèbre romancier Yukio Mishima), 52 ans, formée à la télévision, que l’on découvre chez nous, et dont c’est déjà le huitième long métrage, nous offre une narration cinématographique soigneusement architecturée, aux plans subtilement composés jusque dans leurs moindres détails, pour nous conter cette histoire de passion hivernale, dans des paysages enneigés, glaciaux et brûlants tout à la fois.

 Comme dans « Drive my Car » de Ryūsuke Hamaguchi, on circule beaucoup en voiture dans « The Housewife », prétexte à autant de longs travellings extérieurs. 

 Si le film tourne inévitablement au mélodrame, pas de mièvrerie ni de guimauverie ici : les sentiments amoureux sont cliniquement observés au scalpel et l’acte sexuel ne s’embarrasse plus guère de la légendaire pudeur japonaise !

 Le rendu des images s’apparente plutôt au style hyperréaliste, telles ces gouttes d’eau filmées en gros plan sur les vitres d’une voiture glissant de nuit ,en dérapage non contrôlé, le long d’une route enneigée.

https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19595650&cfilm=297648.html


par Jacky Barozzi 24 janvier 2025
Le musée Rodin, vu du grand bassin au fond de la perspective ouverte depuis la façade principale. En son centre, on peut découvrir le groupe Ugolin et ses enfants , montrant ceux-ci mourant de faim et suppliant leur père de les dévorer, selon les célèbres vers de l’Enfer de Dante : « Le tourment, père, si tu nous manges, serait moindre pour nous ; c'est toi qui revêtis nos pauvres corps de chair, tu peux les dépouiller ».
par Jacky Barozzi 20 janvier 2025
L'histoire véritable d'un célèbre homme nu de Paris
par Jacky Barozzi 14 janvier 2025
6e arrondissement Jardin du Luxembourg David vainqueur de Goliath , oeuvre anonyme réalisée en marbre au 16e siècle d'après l'antique. 
par Jacky Barozzi 8 janvier 2025
1er arrondissement Jardin des Tuileries Apollon , b ronze de Paul Belmondo . 
par Jacky Barozzi 3 janvier 2025
Vita, Trouville-Deauville, 31 décembre 2024 - 1er janvier 2025. Bonne et heureuse année 2025 Chedly et Jacky.
par Jacky Barozzi 28 décembre 2024
1er arrondissement Place de Va lois Couple de lutteurs Bronze d û au sculpteur sénégalais Ousmane Sow (1935-2016). « Songe que l’homme est nu, la terre très avare, Et fatal ce combat des fougueux appétits ! L’or n’est pas le doux lait que le sein nous prépare : Le plus prompt s’en saisit, le plus fort s’en empare, Il roule puissamment sous les ongles hardis. » René-François Sully Prudhomme 
par Jacky Barozzi 22 décembre 2024
A quelques pas de la mairie de Saint-Ouen, entrons dans le parc Abel-Mézière. A l’issue de la traversée de ce grand jardin public, nous avons la surprise de nous retrouver devant l’entrée d’un joli château, qui nous ramène à l’époque précédant l’industrialisation de la commune. A la Restauration, plus précisément. En ce temps-là, Saint-Ouen n’était encore qu’un modeste village d’environ 900 habitants, essentiellement des agriculteurs, pêcheurs et artisans. Son site privilégié, en surplomb de la Seine et de ses îles et à mi chemin entre Saint-Denis et Paris, avait favorisé l’installation en ces lieux de plusieurs résidences aristocratiques. C’est dans l’une d’entre elles, alors propriété du comte Vincent Potoki, que, le 2 mai 1814, Louis XVIII signa la « Déclaration de Saint-Ouen », prélude à la future Constitution qui aboutira au rétablissement de la monarchie. L’ancien château du comte Potoki ayant été endommagé par les Alliés, Louis XVIII, fit édifier à son emplacement, entre 1821 et 1823, par les architectes Hittorf et Huvé, cet élégant pavillon carré à l’italienne, en pierre de taille, qu’il offrit à sa maîtresse, la comtesse du Cayla. A l’époque, le château était entouré d’un vaste parc à l’anglaise de 27 hectares qui s’étendait jusqu’au fleuve. Racheté en 1965 par la municipalité et ouvert au public, il abrite désormais le conservatoire de la ville, son musée d’Histoire locale ainsi qu’une importante collection d’œuvres contemporaines.
par Jacky Barozzi 2 octobre 2024
Dans le prolongement de l’Allée Principale, en bordure de la 4e division en direction du Monument aux morts, Alfred de Musset (1810-1857). L'auteur des Caprices de Marianne et de Lorenzaccio avait demandé qu'un saule fût planté sur sa tombe, mais la terre du Père-Lachaise ne le permet pas. Son buste en marbre blanc est l'oeuvre de Jean Barre (1811-1896). Derrière sa tombe, on aperçoit celle de Charlotte Lardin de Musset, soeur du poète. La sculpture en pierre la représentant assise est de François Sicard (1862-1934).
par Jacky Barozzi 18 septembre 2024
Paris démonté Faudra t-il attendre aussi longtemps pour que les Parisiens retrouvent leurs plus beaux sites qu'il n'en faut aux Français pour connaître leur nouveau gouvernement ? Bref état des lieux d'après fête, en images.
par Jacky Barozzi 9 septembre 2024
Un rêve de Ceinture verte Il aurait fallu une forte volonté conjointe de l’Etat et de la SNCF pour que Paris puisse être doté d’une promenade verte ininterrompue de 32 kilomètres de long. Comme le fit en son temps Napoléon III en cédant en 1852 à la Ville, pour un franc symbolique, les anciens domaines royaux, alors clos de murs, des bois de Boulogne et de Vincennes, à charge pour la municipalité de les aménager en promenade publique et de les entretenir. Ou comme, plus près de nous, quand fut réalisée la Promenade plantée, rebaptisée Coulée verte René-Dumont, aménagée de 1988 à 1993 sur le tracé de l’ancienne voie de chemin de fer qui reliait la Bastille à la banlieue sud-est de Paris, entre 1859 et 1969. Permettant désormais de traverser le XIIe arrondissement de part en part, à l’abri de la circulation, et d’offrir ainsi aux Parisiens une promenade supplémentaire de près de 6 km de long. 
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