« Adieu Paris » de Edouard Baer, avec, par ordre alphabétique : Pierre Arditi, Jackie Berroyer, François Damiens, Gérard Depardieu, Bernard Le Coq, Bernard Murat, Isabelle Nanty, Benoît Poelvoorde, Léa Drucker, Daniel Prévost, Jean-François Stévenin, Ludivine Sagnier…
Depuis une vingtaine d’années, sept gloires des arts et lettres françaises sont accoutumées à se réunir autour d’un déjeuner à la célèbre Closerie des Lilas.
Ce déjeuner-là, où l’on fait mariner sadiquement un nouvel aspirant (le pauvre Benoît Poelvoorde, jugé trop vulgaire) et concocté par le défunt Jean-François Stevenin (dans le rôle du maître queux), serait-il le déjeuner de trop ?
Orchestré par Edouard Bear, qui fait une apparition-participation dans le film, ce déjeuner, où tous les participants sont des cons, n’a gère d’autres mérites que son casting d’enfer, pour lequel on devrait créer une catégorie spéciale à la cérémonie des Césars.
Voilà au moins un film qui fait travailler les professionnels de la profession !
A part ça, rien de bien réjouissant et neuf dans cette histoire où un cabot rencontre un autre cabot et qu’ils se racontent des histoires de cabots.
Ici, ils sont huit et l’on ne peut pas vraiment dire que l’on rit beaucoup dans la cabotinerie.
Juste un pathétique Sunset boulevard (du Montparnasse) où nos Gloria Swanson locaux masculins se démultiplient presque à l’infini pour nous annoncer non pas la fin du cinéma muet hollywoodien, mais plutôt celui, trop bavard, de la post nouvelle vague française : aux suivants !
Heureusement que le cinéma est un phoenix qui, d’origine, renaît sans cesse de ses cendres.
J'avoue aussi n'avoir pas bien compris le sens du titre, que vient faire Paris dans cet adieu ?
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