« Septembre sans attendre » (Volveréis) de Jonás Trueba, avec Itsaso Arana, Vito Sanz, Andrés Gertrudix et Fernando Trueba.
Enfant de la movida, Jonás Trueba, 42 ans, nous offre une savoureuse comédie, mêlant les références culturelles au sentiment amoureux.
A défaut d’être totalement original, son film est particulièrement inventif et d’une grande virtuosité.
Après 14 ans de vie commune, un couple de bobos madrilènes, que tout unit, décide de se séparer d’un commun accord et d’organiser à cette occasion une grande fête avec leurs proches parents et amis.
A partir de ce simple postulat de départ et du comique de situation qui en nait, le film se tourne sous nos yeux, d’autant plus que l’héroïne en est la réalisatrice et l’actrice principale à part égale aves son partenaire et compagnon.
Non seulement il se tourne, mais il se monte et nous livre en prime l’apanage des critiques que l’on pourrait en faire.
Que demander de plus ?
Un film intelligent, bourré de références philosophiques, littéraires, musicales et cinématographiques sans nuire pour autant à l’humour et à la réflexion.
Oui, comment sauver l’amour ?
En faisant la fête à l’émotion, un 22 septembre, date du dernier jour de l’été, sans aucun doute !
https://www.youtube.com/watch?v=DiUmiqEHyu4
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