« Apolonia, Apolonia » de Lea Glob.
Au commencement de ce film, il y a une jeune réalisatrice danoise, Lea Glob, qui filme tout ce qu’elle voit depuis qu’elle a abandonné sa première poupée pour une caméra.
Jusqu’au jour où elle croise Apolonia Sokol sur son chemin.
Une apparition ?
Non, une révélation !
Dès lors, Apolonia commence à capter la caméra de Lea, qui la filme durant treize ans.
Le film retrace pour nous leur Odyssée mouvementée dans les divers milieux de l’art contemporain international.
Car Apolonia est avant tout une peintre ou peintresse, c’est comme on veut.
Elle peint sa vie, comme Lea enregistre ses images et toutes deux s’inspirent de la réalité la plus pragmatique pour alimenter leur imaginaire.
Apolonia est une enfant de bohèmes, née dans un théâtre, Le Lavoir Moderne, que dirigeaient ses parents, du côté du métro Château-Rouge : un refuge d’artistes multiculturels post soixante-huitards.
Elle fit des études complètes aux Beaux-Arts de Paris, fréquenta l’underground new-yorkais et s’introduisit dans le gratin financier californien de l’art contemporain.
Comment devenir une artiste authentique et reconnue sans vendre son âme au diable ?
C’est toute la problématique de cette superbe épopée, où l’on croise l’angélique Oksana Shachko, l’une des fondatrices des Femen, et l’ombre triomphante d’Harvey Weinstein d’avant la chute.
Réponse à la question, juste avant que Lea décide d’éteindre sa camera, nous offrant au passage un regard singulier et rare sur le féminisme, l’art, la gloire et l’argent.
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=310260.html
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