« Joyland » de Saim Sadiq, avec Ali Junejo, Alina Khan et Sania Saeed.
Je n’ai pas très bien compris quel était, en définitive, le propos du film ?
L’homosexualité non avouée du personnage principal, Haider, la transexualité de Biba, sa muse et sa maîtresse, le patriarcat de son père et de son frère ainé, qui s’étend jusque sur son épouse et toute la structure familiale ?
Sans doute tout cela et un peu plus…
Mais les plans alignés les uns à la suite des autres et le coup de théâtre final, qui va inverser la perspective dramatique et mettre le projecteur sur l’épouse de Haider, alors qu’elle allait enfin pouvoir lui donner le fils tant attendu par toute la maisonnée n’obéissent à aucune logique.
Ici, la confusion des sentiments est rendue encore plus incompréhensible par celle du scénario ?
Quoiqu’il en soit, la vie à Lahore, ne semble guère joyeuse, pour qui veut échapper à la norme établie et au poids des traditions ancillaires !
Tant pour les hommes que pour les femmes.
Certes, mais encore ?
Prix du jury Un Certain Regard au dernier Festival de Cannes et gratifié de la Queer Palm, ce premier long-métrage du cinéaste pakistanais Saim Sadiq, unanimement ovationné par la critique, m’est apparu confus, mal maîtrisé et somme toute décevant.
A trop vouloir étreindre…
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