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Gilbert et Georges ? non Fei et Li Yu !



« Moneyboys » de C.B. Yi, avec Kai Ko , Zeng Meihuizi et Bai Yufan.


 C’est un beau film, c’est une belle romance…

 Même si le thème de la prostitution masculine en Chine (bien que traité, ici, à Taïwan, où existe une forte tradition de prostitution tant féminine que masculine), n’est pas un sujet des plus romantiques en soi !

 Ancien élève de Michael Haneke, C. B. Yi (Yilin Chen Bo), cinéaste chinois émigré en Autriche à l’adolescence, est retourné dans son pays natal pour réaliser son premier long-métrage.

 Nous offrant aujourd'hui un « mélo mélancolique » (flamboyant dans la forme mais terriblement mélancolique dans le fond), où irradie proprement la figure de son héros principal, Fei (Kai Ko), entouré de celles, non moins rayonnantes, de son ainé dans la carrière, Li Yu (Zeng Meihuizi) et de son cadet, Long (Bai Yufan) : les trois « générations » successives de prostitués qui nous sont données à voir dans ce film, à propos duquel les critiques ont évoqué, à juste titre, l’influence de 

« Happy Together » de Wong Kar-waï ou des films de Tsai Ming-liang, mais pour mieux en souligner l’étonnante maîtrise. 

 Même si la prostitution masculine est abordé sous son aspect politique et sociologique (un homme non marié à trente ans est forcément un pervers, comme le rappelle à Fei l’un de ses oncles), le film de C.B. Yi n’est en rien un documentaire sur le sort fait aux homosexuels en Chine.

 C’est un film tout en sensibilité et oppositions. 

 A une certaine rudesse des moeurs de la campagne, s’oppose parfois ici la superficialité clinquante des villes maritimes.

 Et la beauté des paysages contraste le plus souvent avec la violence des situations humaines.

 Dans « Moneyboys », les cadres fixes, larges, sans voyeurisme sur les personnages et les couleurs vives des intérieurs luxueux contrastent également avec les superbes plans de paysages naturels noyés sous la pluie.

 Sous le sexe tarifé de ses protagonistes, jeunes hommes répudiés par leurs propres familles, le cinéaste chinois s’attache surtout à nous conter leur soif de reconnaissance et leur quête incessante d’amour.

 Un film certes mélancolique, mais en aucun cas désespéré !

https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19594600&cfilm=267960.html

Jules et Jim ? non Fei et Long !



par Jacky Barozzi 31 janvier 2025
Palais Bourbon (7e arr.), Prométhée animant les Arts , détail de la façade de la cour du pont (1837). Les hommes nus de Rude entre profane et sacré D’inspiration païenne, chrétienne ou républicaine de nombreuses figures d’hommes nus de François Rude (1784-1855), l’un des maîtres de la sculpture française du XIXe siècle, représentatif de la transition entre le néoclassicisme et le romantisme, sont visibles à Paris. Visite guidée en image ! 1er arrondissement Musée du Louvre
par Jacky Barozzi 24 janvier 2025
Le musée Rodin, vu du grand bassin au fond de la perspective ouverte depuis la façade principale. En son centre, on peut découvrir le groupe Ugolin et ses enfants , montrant ceux-ci mourant de faim et suppliant leur père de les dévorer, selon les célèbres vers de l’Enfer de Dante : « Le tourment, père, si tu nous manges, serait moindre pour nous ; c'est toi qui revêtis nos pauvres corps de chair, tu peux les dépouiller ».
par Jacky Barozzi 20 janvier 2025
L'histoire véritable d'un célèbre homme nu de Paris
par Jacky Barozzi 14 janvier 2025
6e arrondissement Jardin du Luxembourg David vainqueur de Goliath , oeuvre anonyme réalisée en marbre au 16e siècle d'après l'antique. 
par Jacky Barozzi 8 janvier 2025
1er arrondissement Jardin des Tuileries Apollon , b ronze de Paul Belmondo . 
par Jacky Barozzi 3 janvier 2025
Vita, Trouville-Deauville, 31 décembre 2024 - 1er janvier 2025. Bonne et heureuse année 2025 Chedly et Jacky.
par Jacky Barozzi 28 décembre 2024
1er arrondissement Place de Va lois Couple de lutteurs Bronze d û au sculpteur sénégalais Ousmane Sow (1935-2016). « Songe que l’homme est nu, la terre très avare, Et fatal ce combat des fougueux appétits ! L’or n’est pas le doux lait que le sein nous prépare : Le plus prompt s’en saisit, le plus fort s’en empare, Il roule puissamment sous les ongles hardis. » René-François Sully Prudhomme 
par Jacky Barozzi 22 décembre 2024
A quelques pas de la mairie de Saint-Ouen, entrons dans le parc Abel-Mézière. A l’issue de la traversée de ce grand jardin public, nous avons la surprise de nous retrouver devant l’entrée d’un joli château, qui nous ramène à l’époque précédant l’industrialisation de la commune. A la Restauration, plus précisément. En ce temps-là, Saint-Ouen n’était encore qu’un modeste village d’environ 900 habitants, essentiellement des agriculteurs, pêcheurs et artisans. Son site privilégié, en surplomb de la Seine et de ses îles et à mi chemin entre Saint-Denis et Paris, avait favorisé l’installation en ces lieux de plusieurs résidences aristocratiques. C’est dans l’une d’entre elles, alors propriété du comte Vincent Potoki, que, le 2 mai 1814, Louis XVIII signa la « Déclaration de Saint-Ouen », prélude à la future Constitution qui aboutira au rétablissement de la monarchie. L’ancien château du comte Potoki ayant été endommagé par les Alliés, Louis XVIII, fit édifier à son emplacement, entre 1821 et 1823, par les architectes Hittorf et Huvé, cet élégant pavillon carré à l’italienne, en pierre de taille, qu’il offrit à sa maîtresse, la comtesse du Cayla. A l’époque, le château était entouré d’un vaste parc à l’anglaise de 27 hectares qui s’étendait jusqu’au fleuve. Racheté en 1965 par la municipalité et ouvert au public, il abrite désormais le conservatoire de la ville, son musée d’Histoire locale ainsi qu’une importante collection d’œuvres contemporaines.
par Jacky Barozzi 2 octobre 2024
Dans le prolongement de l’Allée Principale, en bordure de la 4e division en direction du Monument aux morts, Alfred de Musset (1810-1857). L'auteur des Caprices de Marianne et de Lorenzaccio avait demandé qu'un saule fût planté sur sa tombe, mais la terre du Père-Lachaise ne le permet pas. Son buste en marbre blanc est l'oeuvre de Jean Barre (1811-1896). Derrière sa tombe, on aperçoit celle de Charlotte Lardin de Musset, soeur du poète. La sculpture en pierre la représentant assise est de François Sicard (1862-1934).
par Jacky Barozzi 18 septembre 2024
Paris démonté Faudra t-il attendre aussi longtemps pour que les Parisiens retrouvent leurs plus beaux sites qu'il n'en faut aux Français pour connaître leur nouveau gouvernement ? Bref état des lieux d'après fête, en images.
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