« Le Roman de Jim » de Arnaud Larrieu et Jean-Marie Larrieu, avec Karim Leklou, Laetitia Dosch, et Sara Giraudeau.
Les frères Larrieu s’attaquent au mélodrame, un genre qu’ils abordent toutefois avec un lyrisme contenu, librement adapté du roman éponyme de Pierric Bailly (P.O.L., 2021).
Sur le sujet particulièrement sensible de la paternité.
Une paternité de coeur vis à vis de la paternité de sang et son rapport face au poids, omnipotent, de la maternité.
L’innovation ici n’est pas tant dans la forme, le film s’apparentant à un honnête téléfilm, ne justifiant pas à priori l’éloge unanime de la critique !
Le jeu des comédiens, la manière propre aux cinéastes et la singularité de leurs personnages plus ou moins à la marge, emportent néanmoins l’émotion du spectateur et mon fait verser ma larme…
https://www.youtube.com/watch?v=CAcgouvvJb8
« La Mélancolie » de Takuya Katô, avec Mugi Kadowaki, Kentaro Tamura, et Shôta Sometani.
Formellement plus satisfaisant m’est apparu le second long métrage du cinéaste japonais Takuya Katô.
Une histoire de conjugalité et d’adultère chez les trentenaires bobos tokyoites et leurs difficultés de vivre en couple dans un pays où même se prendre la main n’est pas culturellement évident !
Un film tout en subtilité, élégance et finesse sur la nécessité et le hasard des sentiments amoureux au pays su Soleil Levant.
Un drame entre Eric Rohmer, pour les dialogues, et Roland Barthes pour la symbolique des bagues d’alliance, dans le mariage et en dehors…
https://www.youtube.com/watch?v=ZyKvQF3s2Iw
contact : jackybarozzi@aol.com