« All We Imagine as Light » de Payal Kapadia, avec Kani Kusruti, Divya Prabha et Chhaya Kadam.
Grand prix du jury au Festival de Cannes 2024, « All We Imagine as Light » (Tout ce que l’on imagine comme lumière) de la réalisatrice indienne Payal Kapadia, est un film tout en sensibilité et nuance, retraçant tout à la fois le portrait de Bombay (Mumbai) et de trois générations de ses habitantes.
Dans la capitale commerciale de l’Inde, particulièrement hyperactive et attractive, comptant pas moins de 12 millions d’âmes et présentée comme la cité par excellence du rêve (ou des illusions), Payal Kapadia nous donne à suivre le parcours de Prabha, une infirmière dont le mari est parti travailler en Allemagne et qui n’a plus aucunes nouvelles de lui, d’Anu, sa jeune colocataire, qui aime en secret un jeune musulman, ainsi que de Parvaty, la plus âgée des trois, cuisinière sans papiers, chassée par des promoteurs immobilier du logement où elle vivait depuis 22 ans.
Autant de problématiques lourdes, diverses et emblématiques pour ces trois femmes remarquables, pleines de courage et de dignité, qui tentent tant bien que mal de conduire leur destinée de l’obscurité vers la lumière.
Un film réaliste, poétique, sensuel et musical où les personnages masculins sont présentés néanmoins avec une grande douceur et qui nous mènerait à penser que la femme est l’avenir de la femme.
Apaisant et empreint d’un amour aussi illimité que la mer…
https://www.youtube.com/watch?v=2lW-9jh4g2Y
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