

Mes Papes
Né en 1952, je ne garde pratiquement aucun souvenir de Pie XII (1939-1958).
En revanche, je me souviens très bien de la ronde bonhommie de Jean XXIII (1958-1963).
Enfant, il me paraissait très vieux et pourtant on le disait « moderne », à cause sans doute de Vatican II et de l’abandon de la messe en latin.
Malgré son long règne, ma mémoire ne conserve pas grand chose de Paul VI (1963-1978).
Contrairement à Jean-Paul Ier (1978) dont le passage éclair à la tête du Saint-Siège m'a plus durablement marqué.
C’est indéniablement Jean-Paul II (1978-2005) qui m'a laissé la plus profonde trace mémorielle de son pontificat.
Athlétique à son intronisation et particulièrement décrépit à l’arrivée, je me souviens très bien que ce pape polonais, qui a précipité le déclin du régime communiste soviétique et réchappé de peu à un assassinat place Saint-Pierre, avait pardonné à son agresseur.
De Benoît XVI (2005-2013), outre le fait qu’il fût allemand et plus théologien que pragmatique, il m’a surpris par sa démission, moi qui croyait que les papes meurent toujours à l’ouvrage !
De François (2013-2025) je retiendrai essentiellement qu’il était argentin, plus franciscain que jésuite, malgré sa formation, et plus proche des pauvres que des riches et des puissants.
La mode des papes italiens étant devenue obsolète, je me demande d'où viendra le prochain.
Africain ?






