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8e arrondissement 



Musée Nissim-de-Camondo 

63, rue de Monceau 

Tél. 01 53 89 06 50 

Métro : Villiers ou Monceau

http://www.lesartsdecoratifs.fr/francais/musees/musee-nissim-de-camondo





 Héritier d’une riche famille juive de banquiers de l’Empire ottoman, qui avait quitté Istanbul pour venir s’installer à Paris sous le Second Empire, Moïse de Camondo (1860-1935) s’était pris de passion pour le XVIIIe siècle français.

 A sa demande, en 1910, l’architecte René Sergent dessina le plan de l’hôtel particulier de style classique et librement inspiré du Petit Trianon de Versailles, qui devait lui permettre d’y installer sa famille au milieu des plus beaux meubles, Camondo le meublera des tableaux, sculptures, tapisseries et objets décoratifs des meilleurs artistes et artisans du XVIIIe siècle, rassemblés sans relâche, avec goût et le plus souvent en double par souci de symétrie. Le jardin de cette demeure prestigieuse fut dessiné par le célèbre architecte-paysagiste Achille Duchêne.

 Il léguera ce décor d’Ancien Régime - doté cependant de tout le confort moderne du début du XXe siècle : cuisine, sanitaires, eau chaude, électricité, ascenseur… - à l’Etat français, à charge pour lui d'en faire un musée à la mémoire de son fils Nissim, mort au combat pendant la Première Guerre mondiale.

 Son biographe Pierre Assouline déclare qu’en créant ce lieu magnifique « le dernier des Camondo »

avait voulu, en quelque sorte, « payer son ticket d’entrée dans la société française qu’il admirait ». 

 Un ticket d’entrée qui se transformera en un tragique ticket de sortie, puisque quelques années après sa mort, ses descendants (sa fille Béatrice, son gendre, Léon Reinach, et leur deux enfants) furent exterminés à Auschwitz.

 Ce n’est donc pas sans émotion que le visiteur pourra admirer ces lieux et leur splendides collections dans l’état où leurs derniers occupants les ont laissés. Des visites guidées du musée y sont régulièrement proposées.






Musée Cernuschi

7 avenue Vélasquez

Tél. 01 53 96 21 50

Métro : Villiers ou Monceau

http://www.cernuschi.paris.fr




 Henri Cernuschi (1821-1896), un patriote italien, réfugié en France au milieu du XIXe siècle, fut un
économiste et homme d’affaires qui fit fortune sous le Second Empire. 

 Traumatisé par les évènements sanglants de la Commune de Paris, il entreprit un voyage de près de deux ans autour du monde, en compagnie du jeune critique d'art Théodore Duret. A l’occasion de son séjour au Japon et en Chine, il acquit près de quatre mille objets qui formeront le cœur de ses collections d’art asiatique. 

 A son retour, il acheta aux frères Péreire la dernière parcelle non bâtie de l'avenue Vélasquez et confia à l'architecte d'origine hollandaise William Bouwens Van der Boijen, le soin de lui élever un élégant hôtel particulier de style néoclassique. Il le léguera, avec tous ses biens, à la ville de Paris.

 Le musée Cernuschi ouvrit ses portes en octobre 1898.

 Deuxième plus important musée d’art asiatique parisien - après le musée Guimet -, le musée Cernuschi, riche de ses collections chinoises et japonaises d’origine, put élargir son périmètre géographique grâce à l'acquisition d'objets coréens et vietnamiens.

 La grande statue en bronze du bouddha Amida, du XVIIIe siècle et de près de 4,5 mètres de haut, en provenance d’un petit temple du quartier de Meguro à Tokyo, demeure le clou de l’exposition permanente. Royale, elle trône dans la grande salle du premier étage, construite par Cernuschi pour l’accueillir. Depuis une importante rénovation (2001 à 2005), les collections permanentes sont installées au premier étage. Les espaces d’expositions temporaires, désormais agrandis, occupent l’essentiel du rez-de-chaussée. En 2015-2016, l’exposition Séoul-Paris-Séoul, fut consacrée aux artistes coréens contemporains ayant travaillé ou travaillant toujours en France. 

 Des visites, des conférences et des ateliers de dessin sont proposés, ici, aux adultes. D'autres  animations sont à destination des enfants. Le musée est accessible aux personnes à mobilité réduite.





Palais de la découverte

Avenue Franklin-Delano-Roosevelt

Tél : 01 56 43 20 20

Métro : Champs-Elysées-Clemenceau ou Franklin-Roosevelt

R.E.R. C : Invalides

http://www.palais-decouverte.fr





 Tout à la fois musée et centre culturel scientifique, le Palais de la découverte occupe une surface de

25 000 m2 dans l'aile ouest du Grand Palais.

 Aménagé à l’occasion de l'exposition de 1937 par le savant (prix Nobel de physique en 1926) et homme politique Jean Perrin (1870-1942), le Palais de la découverte se pérennisa afin de montrer à tous les publics « la science en train de se faire ».

 Depuis le 1er janvier 2010, il forme avec la Cité des sciences et de l'industrie un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) baptisé Universcience.

 Sa mission principale demeure : sortir les expériences des laboratoires de recherche pour encourager l'intérêt des jeunes pour la science.

 A cette fin, six grandes sections permettent de s’y instruire en permanence, de façon ludique et à tout  âge : salles de Physique, salles de Chimie, salles des Géosciences, salles des Sciences de la vie, salles de Mathématiques et salles d’Astronomie et d’Astrophysique. Sans oublier le planétarium - et sa coupole de 15 mètres de diamètre au centre de laquelle est reproduit un ciel étoilé - qui permet d'observer les objets galactiques ou extragalactiques visibles à l’œil nu. 

 Des expositions temporaires y attirent chaque année un grand nombre de visiteurs passionnés, telles que Magnétique (2019), Autour des dinosaures, un voyage du jurassique au crétacé ou Cent ans de la théorie de la relativité générale (2015-2016).

 Le Palais de la découverte propose régulièrement des visites guidées, des colloques, des conférences ainsi qu’une grande variété d'ateliers où chacun peut, selon son niveau, approfondir les connaissances de son choix.

 Le public y dispose d’une cafeteria et d’une boutique-librairie. 

 Précisons enfin qu’un grand effort a été fait ici pour l’accueil des handicapés : déficients visuels, malentendants, personnes à mobilité réduite ou atteinte d’un handicap mental.






Musée du Petit Palais

Avenue Winston-Churchill 

Tél. 01 53 43 40 00

Métro : Champs-Elysées-Clemenceau

RER C : Invalides

http://www.petitpalais.paris.fr




 Construit pour l’Exposition universelle de 1900, comme son voisin le Grand Palais, le Petit Palais est devenu le musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris en 1902.

 Ce somptueux édifice de style 1900, conçu par l’architecte Charles Girault selon un plan trapézoïdal s’ordonne en quatre corps de bâtiment, autour d’un jardin semi-circulaire bordé d’un péristyle richement orné. 

 Entièrement rénové au début du XXIe siècle, il s’articule désormais en deux grandes parties

distinctes : l’une, située du côté des Champs-Élysées, est dévolue aux collections permanentes et l’autre, côté cours de la Reine, est réservée aux expositions temporaires.

 Ses collections, enrichies par plusieurs donations au cours du siècle dernier, bénéficient d'une politique d’acquisitions permanentes. Le vaste choix de peintures, sculptures, objets d'art et même de photographies illustre les principaux courants artistiques de l'Antiquité à la Première Guerre mondiale.

 Le public peut y admirer gratuitement des antiquités gréco-romaines, des objets d'arts du Moyen Âge et de la Renaissance, des gravures et des dessins d’Albrecht Dürer, de Rembrandt et de Fragonard, l’Enlèvement de Proserpine de Rubens ou un autoportrait de Rembrandt ; mais aussi plusieurs œuvres de peintres français et italiens des XVIIe et XVIIIe : Le Lorrain, Nicolas Poussin, Giambattista Tiepolo… et, surtout, celles des principaux peintres et sculpteurs français les plus représentatifs du XIXe siècle : Ingres, Delacroix, Géricault, Manet, Monet, Renoir, Rodin, Toulouse Lautrec…

 Parmi les dernières expositions temporaires organisées par le musée du Petit Palais : Luca Giordano (1634-1705) - Le triomphe de la peinture napolitaine (2019-2020) ou Paris romantique, 1815-1848 (2019).

 Le musée du Petit Palais propose de nombreuses activités à destination de tous les publics, et également accessible aux handicapés. Un café-restaurant, Le Jardin du Petit Palais, situé dans un décor plein de charme, et une librairie-boutique bien fournie en livres d’art et divers souvenirs sont à la disposition du visiteur.




Musée Jacquemart-André

158, boulevard Haussmann 

Tél. 01 45 62 11 59

Métro : Saint-Augustin, Miromesnil ou Saint-Philippe-du-Roule

http://www.musee-jacquemart-andre.com






 Héritier d’une famille de banquiers protestants qui s’était considérablement enrichie sous le Second Empire, Édouard André (1833-1894) passa sa vie à voyager et acquérir des œuvres d’art dont il décorait le vaste et bel hôtel particulier, d’inspiration classique, réalisé à sa demande par l’architecte Henri Parent et inauguré en 1875. 

 En 1881, il épousa l’artiste peintre Nélie Jacquemart (1841-1912), qui contribua avec lui à faire de leur maison un véritable musée de peintures et d'arts décoratifs. Le couple, sans enfants, le léguera à l’Institut de France.

 En déambulant à travers les multiples salons d’apparat, le jardin d'hiver, le musée italien et les appartements privés de cette somptueuse demeure, meublée et décorée selon le goût de l’époque, le visiteur peut admirer au passage une multitude de peintures italiennes et françaises, mais aussi hollandaises, flamandes et anglaises, ainsi que de nombreuses sculptures et objets d'art de grande qualité.

 Une impressionnante collection d’œuvres s’étendant du XIVe au XIXe siècle, dont celles de : Bellini, Botticelli, Canaletto, Carpaccio, Donatello, Mantegna, Le Pérugin, Tiepolo, Uccello, François Boucher, Jacques-Louis David, Fragonard, Houdon, Nattier, Hubert Robert, Élisabeth Vigée-Lebrun, van Dyck, Frans Hals, Rembrandt, Ruysdael…

 Les expositions temporaires proposées ici sont tout aussi prestigieuses, tels Rembrandt, les années décisives (2016-2017) ou Florence, portraits à la cour des Médicis (2015-2016).

 Des visites commentées pour les adultes et des animations spécifiques réservées aux enfants sont proposées.

 Un élégant salon de thé, le Café Jacquemart-André, et une librairie-boutique particulièrement raffinée complètent les lieux.




pretty ladies au musée Jacquemard-André

par Jacky Barozzi 26 février 2025
Diomède, Arès (de dos) et Hermès. La pyramide des hommes nus Pour les sculptures les plus anciennes, depuis l’antiquité jusqu’au 18e siècle, il est impératif de se rendre au Musée du Louvre. Là, le visiteur peut y admirer une multitude de nus masculins des dieux et des personnages mythologiques des civilisations antiques de l’ensemble du bassin méditerranéen. Pour respecter la chronologie, il convient de commencer par le Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, de se rendre ensuite dans la cour Marly et d’achever le parcours en faisant un détour par la salle des Caryatides. Petite sélection des principales merveilles qui vous y attendent…
par Jacky Barozzi 19 février 2025
Anacreon de Jean-Baptiste Claude Eugène Guillaume (1822 - 1905), marbre réalisé en 1849-1851. Au musée de l’homme nu Installé dans l'ancienne gare d'Orsay, le musée éponyme a été inauguré en 1986. Dit aussi musée du XIXe siècle, ses collections de peinture, sculpture, arts décoratifs, art graphique, photographie, architecture… en font l’un des plus grands musées d'Europe pour cette période. Outre la richesse des tableaux impressionnistes qui y sont exposés, on y trouve aussi quelques unes des plus belles sculptures de la seconde moitié du XIXe et du début du XXe siècle, époque flamboyante de la sculpture parisienne. Aux oeuvres de Rodin ou Bourdelle, déjà évoquées précédemment, mentionnons la puissance et la grâce des principaux nus masculins conservés à Orsay.
par Jacky Barozzi 17 février 2025
Le Génie de la Liberté , bronze de 1885, musée du Louvre. Splendeur et humilité de l’homme nu 4e, 11e et 12e arrondissements Place de la Bastille  Le Génie de la Liberté , dit aussi Le Génie de la Bastille , statue en bronze doré réalisée par Auguste Dumont (1801-1884). Elle surmonte depuis 1836 la colonne de Juillet. D'une hauteur de 4 mètres, elle figure la liberté sous des traits masculins et représente un génie ailé qui brandit, dans la main droite un flambeau et la gauche les chaînes brisées du despotisme, tout en s'élançant dans les airs depuis son pied gauche.
par Jacky Barozzi 16 février 2025
Hydrorrhage du sculpteur Jean-Robert Ipoustéguy. Un nu classé X 5e arrondissement Jardin Tino-Rossi, quai Saint-Bernard Aménagé en jardin entre 1975 et 1980, le quai Saint-Bernard est constitué d'une suite de promenades, entre les ponts d’Austerlitz et de Sully. C’est là qu’a été installé le musée de Sculptures en plein air de la Ville de Paris, consacré essentiellement aux œuvres de la seconde moitié du XXe siècle. Au centre, un rond-point constitué d’une succession de bassins semi-circulaires, abrite une bien singulière fontaine. Baptisée Hydrorrhage , celle-ci a été réalisée en 1975-1977 par l’architecte Daniel Badani et le sculpteur Jean-Robert Ipoustéguy. Derrière une imposante armure en forme de bouclier, on découvre un homme nu, harnaché d’un attirail relevant proprement de l’iconographie sado-masochiste, et suçotant une sorte de gland tout en se livrant à la masturbation ! Cette audacieuse œuvre, contemporaine de l’époque de la libération sexuelle, semble avoir dépassée les souhaits de son commanditaire. La municipalité a en effet récemment entouré d’un grillage et d’une haie d’arbustes l’ensemble des bassins, empêchant le visiteur de se rapprocher de cette fontaine, autrefois de plain-pied, et en a pudiquement détourné la gerbe principale, qui jaillissait du sexe du personnage et retombait dans le premier bassin depuis le gros tuyau recourbé au centre du bouclier, pour le remplacer dans un premier temps par les deux inoffensifs jets d’eau du bassin, situés de part et d’autre du groupe en bronze. Désormais, la fontaine est à sec et les bassins ont été transformés en pots de fleurs ! 
par Jacky Barozzi 14 février 2025
Le Triomphe de la République (détail), par Jules Dalou, 1899. Les nus triomphaux de Dalou Engagé dans les combats de la Commune, le sculpteur Parisien, Aimé Jules Dalou (1838-1902), ami d’Auguste Rodin, très en vogue dans le dernier quart du 19e siècle, nous a légué une multitude d’oeuvres monumentales ornant les façades, places, jardins, rues ou cimetières de la capitale. Des figures républicaines de style réaliste ou évoquant des scènes mythologiques, empreintes d’une sensualité affirmée, en marbre et en bronze.
par Jacky Barozzi 10 février 2025
Le dernier Calvaire de Paris (18e arr.) Christ et Atalantes Une multitude de Christ de douleur et d'Atlantes en sueur ornent les rues, les églises, les façades ou les cimetières de la capitale, parmi lesquels nous retiendrons ceux-ci. 18e arrondissement Quartier : La Chapelle La Croix de l'Évangile Cette croix de chemin ou calvaire, est la dernière visible à Paris. Elle est située à la jonction de deux chemins devenus, l'un la rue de l'Évangile, l'autre la rue d'Aubervilliers. Son histoire remonte au XVIe siècle, en 1540, à l’époque où une grande plaine s’étendait entre les villages de Saint-Denis, La Chapelle et La Villette, qui étaient alors à l’extérieur des remparts de la ville de Paris. C’était à l’époque, un lieu de vénération important. Chaque année, une grande procession effectuait un trajet triangulaire entre Saint-Denis, la croix de l’Évangile et La Villette. De la totalité des croix parisiennes détruites à la Révolution, seule celle de l’Évangile fut reconstruite en 1860 à son emplacement originel, au bout de la rue de l'Évangile, où les gazomètres de l’époque ont laissé la place à la zone d'activités Cap 18, qui est aujourd'hui la dernière zone Industrielle située dans Paris intra-muros.
par Jacky Barozzi 3 février 2025
Le Génie du sommeil éternel d'Horace Daillion au rond-point central du cimetière du Montparnasse (14e arr.). Éros necropolotain De nombreuses figures d’hommes nus, plein de vie ou de douleur, hantent les cimetières parisiens. Là, Éros n'est-il pas au plus près de Thanatos ?
par Jacky Barozzi 1 février 2025
Les Naufragés par Antoine Etex, 1859. Dangereuses chutes de reins au parc Montsouris 14e arrondissement Parc Montsouris  Conformément à la volonté de Napoléon III, la décision d’aménager cette grande promenade de 16 hectares sur le site de Montsouris fut prise en 1865. Les travaux commencèrent en 1867 sous la direction de l’ingénieur Jean-Charles Adolphe Alphand mais la guerre de 1870 les interrompit et le parc ne fut vraiment achevé qu’en 1878. De singulières sculptures d'hommes nus érotisent cette superbe promenade au sud de Paris.
par Jacky Barozzi 31 janvier 2025
Palais Bourbon (7e arr.), Prométhée animant les Arts , détail de la façade de la cour du pont (1837). Les hommes nus de Rude entre profane et sacré D’inspiration païenne, chrétienne ou républicaine de nombreuses figures d’hommes nus de François Rude (1784-1855), l’un des maîtres de la sculpture française du XIXe siècle, représentatif de la transition entre le néoclassicisme et le romantisme, sont visibles à Paris. Visite guidée en image ! 1er arrondissement Musée du Louvre
par Jacky Barozzi 24 janvier 2025
Le musée Rodin, vu du grand bassin au fond de la perspective ouverte depuis la façade principale. En son centre, on peut découvrir le groupe Ugolin et ses enfants , montrant ceux-ci mourant de faim et suppliant leur père de les dévorer, selon les célèbres vers de l’Enfer de Dante : « Le tourment, père, si tu nous manges, serait moindre pour nous ; c'est toi qui revêtis nos pauvres corps de chair, tu peux les dépouiller ».
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