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7e arrondissement 



Fondation Custodia

121 rue de Lille

Tél. 01 47 05 75 19

Métro: Assemblée-Nationale

http://www.fondationcustodia.fr





 La fondation Custodia, dont le nom signifie « bonne garde » en latin, a été fondée en 1947 par le collectionneur et historien d’art néerlandais Frits Lugt (1884-1970) pour conserver ses collections de peintures, de dessins et d’estampes des écoles hollandaises et flamandes, principalement, mais aussi françaises, anglaises ou italiennes, ainsi que celles de lettres d'artistes et de miniatures orientales. 

 Elle est domiciliée dans l'hôtel Turgot, un hôtel particulier entre cour et jardin du XVIIIe siècle.

 La fondation, qui n'est pas constituée en musée, (en raison notamment de la fragilité des œuvres sur papier qui constituent la majorité de son inestimable fonds), organise cependant régulièrement des expositions ouvertes au public ainsi que des visites guidées de l'hôtel Turgot. Elle dispose également d'une bibliothèque qui comprend 180 000 volumes d'histoire de l'art du monde entier.

 Les collections de la fondation comptent plus de 7 000 dessins et 30 000 gravures de Lucas de Leyde, Rembrandt et des maîtres de son école (Bol, Flinck...), Ruisdael, Rubens, Van Eyck, mais aussi de Léonard de Vinci, Andrea Del Sarto, des Carrache, du Guerchin, de Tiepolo ou encore de Claude Lorrain, Watteau, Boucher, David, Ingres, Géricault, Delacroix, Degas…

 Auxquels s’ajoutent quelques 450 peintures, principalement d'artistes hollandais et flamands des XVIe et XVIIe siècles et près de 200 esquisses de plein air du XIXe siècle.

 Sa collection de lettres d'artistes est l'une des plus importantes du monde avec plus de 55 000 pièces s’étendant de la Renaissance à nos jours. Parmi elles, des lettres de Michel-Ange, Albrecht Dürer, Rembrandt, Paul Gauguin ou encore Henri Matisse.




Musée des Égouts de Paris

Pont-de-l’Alma, place de la Résistance,

face au 93, quai d’Orsay

Tél. 01 53 68 27 81

Métro : Alma-Marceau

RER C : Pont-de-l’Alma

http://www.egouts.tenebres.eu/visite.php




 Après le raffinement du site précédent, la transition est rude qui nous conduit ici dans les méandres malodorants de la capitale !

 Ce musée à ciel couvert permet aux visiteurs de découvrir une toute petite partie seulement du vaste réseau des égouts parisiens dont l’origine remonte aux aménagements réalisés sous le Second Empire par l’ingénieur Eugène Belgrand.

 Un progrès notable, lorsque l’on se souvient qu’au Moyen Âge et bien au-delà, les égouts sont longtemps restés à ciel ouvert !

 C’est toute l’histoire des eaux usées de la cité qui est contée en ce refuge privilégié des rats parisiens ; depuis les premiers réseaux réalisés par les Romains sous les Thermes de Cluny jusqu’aux stations dépurations actuelles en île de France, sans oublier le pénible travail au quotidien des 300 égoutiers municipaux.

 La visite guidée, conduite par l’un d’entre eux, se fait désormais à pieds et dure environ une heure. Jadis, elle se faisait sur une plus longue portion, d’abord en wagonnets puis ensuite en bateau, entre Bastille et Concorde. 

 L’occasion de mieux découvrir que ce réseau souterrain, l’un des plus modernes d’Europe, reproduit à l’identique - rue par rue - la ville sous la ville. 





Musée de la Légion d'honneur

2, rue de la Légion d’honneur

Tél. 01.40.62.84.25

Métro : Solférino 

RER C : Musée d’Orsay

http://www.legiondhonneur.fr




 Le musée national de la Légion d'honneur et de ses ordres de Chevalerie (son appellation complète) nous conte l'histoire des décorations et des ordres de chevalerie français de Louis XI à nos jours. Il  nous permet de pénétrer dans l’un des plus élégants palais aristocratiques parisiens : l’hôtel de Salm, édifié en 1787 par l’architecte Pierre Rousseau pour le compte du prince allemand Frédéric de Salm-Kyrbourg. 

 Ce dernier sera guillotiné à la Révolution et sa belle demeure de style néo classique rachetée en 1804, sur ordre de Napoléon Bonaparte, afin d’y établir le siège de la Légion d’honneur, une toute nouvelle distinction créée par l’Empereur. 

 Incendié sous la Commune puis rebâti à l’identique, l’ancien palais de la Légion d’honneur, fut officiellement transformé en musée national de la Légion d’honneur et des Ordres de Chevalerie en 1925.

 Là, le visiteur sans pour autant être un spécialiste de phaléristique (l’étude des ordres, décorations et médailles) a le choix entre plusieurs espaces thématiques : histoire du palais et de la création du musée ; ordres chevaleresques et religieux ; ordres royaux français ; Légion d’honneur et Premier Empire ; ordres étrangers ; ordres, décorations et médailles français de 1789 à nos jours.

 Des bornes audiovisuelles ponctuent le parcours et évoquent des figures emblématiques françaises, du chevalier Bayard à Éric Tabarly en passant par Lamartine, Pasteur, Jean Moulin et bien d’autres. 

 Parallèlement à ces espaces permanents, le musée accueille régulièrement des expositions d’envergure consacrées à de grands hommes ou à de grands événements de notre histoire. 




Musée des Plans-reliefs

Hôtel des Invalides

Tél. 01 45 51 92 44

Métro : La Tour-Maubourg, Invalides ou Varenne 

RER C : Invalides

http://www.museedesplansreliefs.culture.fr






 Afin de permettre à Louis XIV d’avoir une vision globale des défenses du royaume, son ministre de la Guerre, Louvois, confia à Vauban la réalisation de plans-reliefs des sites fortifiés. 

 Une trentaine de maquettes de cette époque-là, réalisées généralement à l'échelle 1/600, nous sont parvenues.

 Elles étaient alors exposées au palais des Tuileries, puisqu'elles n'étaient destinés qu'au roi et à son état-major. 

 En 1700, la collection est transférée dans la galerie du Bord-de-l'Eau du palais du Louvre et ouverte à quelques visiteurs privilégiés. 

 D’autres maquettes furent exécutées durant les règnes suivants et jusqu’à la chute du Second Empire ; comme  le nouveau plan de Toulon réalisé en 1794 pour commémorer le siège de Toulon par les Anglais en 1793, ou les nombreux plans-reliefs créés sous Napoléon 1er.

Cette collection unique au monde de 260 reproductions en 3D des principales places fortes françaises et étrangères, créées entre 1668 à 1870, fut classée Monument historique en 1927. Le musée ouvrit au public en 1943. 

 Le musée des Plans-Reliefs propose des visites guidées et des activités à destination des adultes et des scolaires et organise régulièrement des expositions temporaires. Une librairie-boutique y présente des ouvrages spécialisés dans l’art de la fortification du Moyen-Âge à nos jours ainsi que des maquettes à construire, des figurines historiques, des médailles souvenirs, des plans, des gravures ou encore des cartes postales. 




Musée du Quai Branly- Jacques Chirac

37, quai Branly 

Tél. : 01 56 61 70 00

Métro : Alma-Marceau ou Iéna

RER C : Pont-de-l’Alma ou Champ-de-Mars 

http://www.quaibranly.fr






 Le musée du Quai Branly est aménagé à l’emplacement de l'ancien Garde-Meuble national, conformément à la volonté du président de la République Jacques Chirac. 

 Dessiné par l’architecte Jean Nouvel, il a été inauguré le 20 juin 2006.

 Ce musée, appelé un temps "des Arts premiers", également dit "musée des arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques", a pour but d’initier le public aux diverses civilisations et cultures non occidentales.

 Les collections réunies en ces lieux comptent plusieurs centaines de milliers d’objets provenants de tous les continents, à l’exception de l’Europe. Ils sont majoritairement consultables en ligne, mais 3500 d’entre eux sont savamment mis en scène et présentés en permanence au public sous un éclairage tamisé. 

 C’est ainsi que, tout en suivant un long parcours sinusoïdal, le visiteur découvre, dans une semi-pénombre et une atmosphère sacralisée : des masques et tapas océaniens, des costumes d'Asie, des instruments de musique ou des textiles d’Afrique, des totems ou des coiffes en plumes amérindiens…

 Un rêve d’ethnologue, professionnel ou amateur !

 Le musée du Quai Branly est aussi tout un petit monde en soit où il est possible de se cultiver, se distraire, se délasser, se restaurer. 

 Des expositions très appréciées y sont régulièrement organisées, telles Les Olmèques et les cultures du golfe du Mexique (2020) ou Océanie (2019). Des visites guidées, conférences, projections de films et même des cycles thématiques de l'Université populaire, dirigée par la philosophe et romancière Catherine Clément, y sont également proposés. 

 Une médiathèque, riche de 180 000 ouvrages, et une grande librairie-boutique décorée de peintures aborigènes, du côté de la rue de l'Université, ajoutent à l’agrément des lieux.

 Le jardin, de près de deux hectares - imaginé par l'architecte-paysagiste Gilles Clément - forme un superbe écrin de verdure autour du musée avec le mur végétalisé - conçu par Patrick Blanc -, composé de 15 000 plantes cultivées de 150 espèces différentes - qui recouvre la façade du bâtiment de cinq étages abritant l'administration du musée, côté Quai Branly.

 Enfin, deux sites de restauration : Le café Branly, est situé dans le jardin et le restaurant Les Ombres, sur la terrasse du musée.




Musée Rodin

79 rue de Varenne

Tél. 01 44 18 61 10

Métro : Varenne ou Invalides 

RER C : Invalides

http://www.musee-rodin.fr





 Le splendide hôtel particulier de style rocaille qui abrite l’actuel musée Rodin, a été construit entre 1727 et 1737 par l'architecte Jean Aubert, pour le compte du riche financier Abraham Peyrenc de Moras.

 C’est pourtant son propriétaire suivant, le maréchal de Biron (qui l’acquit en 1753) qui lui laissa son nom.

 Par la suite, l’hôtel Biron connut bien des déboires et de nombreux locataires, tels Jean Cocteau, Henri Matisse ou Rainer Maria Rilke, avant qu’Auguste Rodin vînt s’y installer en 1908. Il y résidera jusqu’à sa mort en 19I7.

 L’Etat, auquel le sculpteur légua l’essentiel de son œuvre à condition que celui-ci transformât le site en musée Rodin, respecta la volonté du sculpteur.

 Depuis 1919, le bâtiment principal accueille sur deux étages de nombreuses sculptures d'Auguste Rodin, en bronze, terre-cuite ou encore sous forme de plâtre, dont Le Baiser ou Le Sommeil, mais également des peintures, plus de 7000 dessins et des œuvres antiques issus des collections du sculpteur. Plusieurs sculptures de Camille Claudel complètent le fonds.



 

 Dans le superbe jardin à la française de trois hectares, reconstitué à l’identique, le public peut prolonger la visite en découvrant, entre autres merveilles, Les Bourgeois de Calais, La Porte de l'Enfer ou encore Le Penseur.

 Le bâtiment de l’ancienne chapelle du XIXe siècle (vestige de l’époque où la société du Sacré-Cœur de Jésus avait établi dans l’hôtel Biron un établissement d'éducation pour jeunes filles), situé à l’entrée, du côté de la rue de Varenne, a été entièrement rénové en 2005 par l'architecte Pierre-Louis Faloci.

 C’est là que se trouvent désormais le hall d’accueil du musée, une boutique-librairie, ainsi que l’auditorium et la salle d’exposition temporaire (où l’on a pu voir en 2020-2021 Rodin en son jardin -Parcours Photo). Le musée Rodin propose, à tous et gratuitement, des journées d’études sur des thèmes de réflexion en adéquation avec la programmation des expositions temporaires ainsi que des séances de lectures théâtrales ou poétiques. Enfin, n’oublions pas le charmant Café du musée Rodin, installé au cœur du jardin.




Musée Valentin-Haüy

5 Rue Duroc 

Tél. 01 44 49 27 27

Métro : Duroc

http://www.avh.asso.fr


Valentin Haüy


 La prise en charge de la cécité en France remonte à la fondation et vers 1260, de l’hospice parisien des Quinze-Vingts par Saint Louis. En 1785 Valentin Haüy ouvrit à Paris la première école destinée aux enfants aveugles. La Convention nationalisa cet établissement en 1795.

 Trente ans plus tard, le jeune Louis Braille(16 ans), encore élève de l’Institution des jeunes aveugles, élaborera le codage tactile de l’écriture qui porte aujourd’hui son nom.

 C’est toute cette histoire que nous conte le musée Valentin-Haüy, fondé en 1886 par un autre aveugle, Edgard Guilbeau.

 La présentation, en vitrines et en exposition tactile, est chronologique et privilégie l’histoire de l’accès des aveugles à l’éducation. Puis, elle s’articule autour de thèmes essentiels à la compréhension du handicap visuel.

 Les collections sont mises en valeur ici par un mobilier de style art nouveau, créé spécialement pour elles en 1907, qui confère à la pièce son atmosphère de cabinet de curiosités.

 Le musée est ouvert au public uniquement les mardi et mercredi après-midi et son accès est gratuit.


par Jacky Barozzi 31 mars 2025
L'homme de bronze Dans notre salle de bain, un jeune homme au sortir de la douche. Statue en bronze, signée Christian Della Giustina.
par Jacky Barozzi 13 mars 2025
Square Jean-XXIII, ex square de l'Archevêché, premier jardin public de Paris. Une si longue absence ! Quand retrouvera t-on le square Jean-XXIII, fermé au public depuis l’incendie de Notre-Dame de Paris les 15 et 16 avril 2019, il va y avoir six ans ?  SQUARE JEAN-XXIII (1844) 4° arr., quai de l’Archevêché, rue du Cloître-Notre-Dame, M° Cité C’est sous Louis XIII, en 1622, que l’évêché de Paris fut érigé en archevêché et sous Louis XIV, en 1697, que l’archevêque Louis-Antoine de Noailles, futur cardinal, transforma l’ancienne demeure épiscopale en un superbe palais, siège de l’archevêché. Il se dressait au chevet de Notre-Dame et tout l’espace alentour, entre la cathédrale et la Seine, était occupé par un lacis de ruelles et un entrelacs de maisons et de chapelles. Saccagé lors des émeutes de 1831, le palais de l’Archevêché fut bientôt démoli et c’est sur ce terrain laissé vague que le préfet de la Seine Rambuteau décida d’ouvrir un jardin public en 1844. Il créait ainsi le premier square public de quartier, type qu’Haussmann allait développer sous le Second Empire. Dans ce simple carré entouré de grilles, Rambuteau fit installer des bancs, ce qui était alors extrêmement rare tant on craignait de nuire à la location des chaises ! En 1845 fut inaugurée au centre du square la Fontaine de la Vierge , une œuvre néogothique de l’architecte Vigoureux sculptée par Louis Merlieux.
par Jacky Barozzi 26 février 2025
Diomède, Arès (de dos) et Hermès. La pyramide des hommes nus Pour les sculptures les plus anciennes, depuis l’antiquité jusqu’au 18e siècle, il est impératif de se rendre au Musée du Louvre. Là, le visiteur peut y admirer une multitude de nus masculins des dieux et des personnages mythologiques des civilisations antiques de l’ensemble du bassin méditerranéen. Pour respecter la chronologie, il convient de commencer par le Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, de se rendre ensuite dans la cour Marly et d’achever le parcours en faisant un détour par la salle des Caryatides. Petite sélection des principales merveilles qui vous y attendent…
par Jacky Barozzi 19 février 2025
Anacreon de Jean-Baptiste Claude Eugène Guillaume (1822 - 1905), marbre réalisé en 1849-1851. Au musée de l’homme nu Installé dans l'ancienne gare d'Orsay, le musée éponyme a été inauguré en 1986. Dit aussi musée du XIXe siècle, ses collections de peinture, sculpture, arts décoratifs, art graphique, photographie, architecture… en font l’un des plus grands musées d'Europe pour cette période. Outre la richesse des tableaux impressionnistes qui y sont exposés, on y trouve aussi quelques unes des plus belles sculptures de la seconde moitié du XIXe et du début du XXe siècle, époque flamboyante de la sculpture parisienne. Aux oeuvres de Rodin ou Bourdelle, déjà évoquées précédemment, mentionnons la puissance et la grâce des principaux nus masculins conservés à Orsay.
par Jacky Barozzi 17 février 2025
Le Génie de la Liberté , bronze de 1885, musée du Louvre. Splendeur et humilité de l’homme nu 4e, 11e et 12e arrondissements Place de la Bastille  Le Génie de la Liberté , dit aussi Le Génie de la Bastille , statue en bronze doré réalisée par Auguste Dumont (1801-1884). Elle surmonte depuis 1836 la colonne de Juillet. D'une hauteur de 4 mètres, elle figure la liberté sous des traits masculins et représente un génie ailé qui brandit, dans la main droite un flambeau et la gauche les chaînes brisées du despotisme, tout en s'élançant dans les airs depuis son pied gauche.
par Jacky Barozzi 16 février 2025
Hydrorrhage du sculpteur Jean-Robert Ipoustéguy. Un nu classé X 5e arrondissement Jardin Tino-Rossi, quai Saint-Bernard Aménagé en jardin entre 1975 et 1980, le quai Saint-Bernard est constitué d'une suite de promenades, entre les ponts d’Austerlitz et de Sully. C’est là qu’a été installé le musée de Sculptures en plein air de la Ville de Paris, consacré essentiellement aux œuvres de la seconde moitié du XXe siècle. Au centre, un rond-point constitué d’une succession de bassins semi-circulaires, abrite une bien singulière fontaine. Baptisée Hydrorrhage , celle-ci a été réalisée en 1975-1977 par l’architecte Daniel Badani et le sculpteur Jean-Robert Ipoustéguy. Derrière une imposante armure en forme de bouclier, on découvre un homme nu, harnaché d’un attirail relevant proprement de l’iconographie sado-masochiste, et suçotant une sorte de gland tout en se livrant à la masturbation ! Cette audacieuse œuvre, contemporaine de l’époque de la libération sexuelle, semble avoir dépassée les souhaits de son commanditaire. La municipalité a en effet récemment entouré d’un grillage et d’une haie d’arbustes l’ensemble des bassins, empêchant le visiteur de se rapprocher de cette fontaine, autrefois de plain-pied, et en a pudiquement détourné la gerbe principale, qui jaillissait du sexe du personnage et retombait dans le premier bassin depuis le gros tuyau recourbé au centre du bouclier, pour le remplacer dans un premier temps par les deux inoffensifs jets d’eau du bassin, situés de part et d’autre du groupe en bronze. Désormais, la fontaine est à sec et les bassins ont été transformés en pots de fleurs ! 
par Jacky Barozzi 14 février 2025
Le Triomphe de la République (détail), par Jules Dalou, 1899. Les nus triomphaux de Dalou Engagé dans les combats de la Commune, le sculpteur Parisien, Aimé Jules Dalou (1838-1902), ami d’Auguste Rodin, très en vogue dans le dernier quart du 19e siècle, nous a légué une multitude d’oeuvres monumentales ornant les façades, places, jardins, rues ou cimetières de la capitale. Des figures républicaines de style réaliste ou évoquant des scènes mythologiques, empreintes d’une sensualité affirmée, en marbre et en bronze.
par Jacky Barozzi 10 février 2025
Le dernier Calvaire de Paris (18e arr.) Christ et Atalantes Une multitude de Christ de douleur et d'Atlantes en sueur ornent les rues, les églises, les façades ou les cimetières de la capitale, parmi lesquels nous retiendrons ceux-ci. 18e arrondissement Quartier : La Chapelle La Croix de l'Évangile Cette croix de chemin ou calvaire, est la dernière visible à Paris. Elle est située à la jonction de deux chemins devenus, l'un la rue de l'Évangile, l'autre la rue d'Aubervilliers. Son histoire remonte au XVIe siècle, en 1540, à l’époque où une grande plaine s’étendait entre les villages de Saint-Denis, La Chapelle et La Villette, qui étaient alors à l’extérieur des remparts de la ville de Paris. C’était à l’époque, un lieu de vénération important. Chaque année, une grande procession effectuait un trajet triangulaire entre Saint-Denis, la croix de l’Évangile et La Villette. De la totalité des croix parisiennes détruites à la Révolution, seule celle de l’Évangile fut reconstruite en 1860 à son emplacement originel, au bout de la rue de l'Évangile, où les gazomètres de l’époque ont laissé la place à la zone d'activités Cap 18, qui est aujourd'hui la dernière zone Industrielle située dans Paris intra-muros.
par Jacky Barozzi 3 février 2025
Le Génie du sommeil éternel d'Horace Daillion au rond-point central du cimetière du Montparnasse (14e arr.). Éros necropolotain De nombreuses figures d’hommes nus, plein de vie ou de douleur, hantent les cimetières parisiens. Là, Éros n'est-il pas au plus près de Thanatos ?
par Jacky Barozzi 1 février 2025
Les Naufragés par Antoine Etex, 1859. Dangereuses chutes de reins au parc Montsouris 14e arrondissement Parc Montsouris  Conformément à la volonté de Napoléon III, la décision d’aménager cette grande promenade de 16 hectares sur le site de Montsouris fut prise en 1865. Les travaux commencèrent en 1867 sous la direction de l’ingénieur Jean-Charles Adolphe Alphand mais la guerre de 1870 les interrompit et le parc ne fut vraiment achevé qu’en 1878. De singulières sculptures d'hommes nus érotisent cette superbe promenade au sud de Paris.
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