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5e arrondissement 



Musée de Cluny

6, place Paul-Painlevé 

Tél. 01 53 73 78 00 

Métro : Cluny-La-Sorbonne ou Saint-Michel

http://www.musee-moyenage.fr



 Ici, un splendide voyage dans le temps nous permet de passer des vestiges des thermes gallo-romains  (fin du Ier - début du IIe siècle), au style gothique flamboyant de l’hôtel de Cluny.

 L'hôtel des abbés de Cluny (construit à partir de 1485 par Jacques d’Amboise pour accueillir à Paris les représentants de son ordre monastique, établi en Bourgogne) est aujourd'hui le plus ancien hôtel particulier construit à Paris entre cour et jardin. 

 Dessiné en U, il est composé d'un corps de logis principal prolongé par deux petites ailes en équerre délimitant une cour intérieure trapézoïdale.

 A la Révolution, l'hôtel fut vendu comme bien national puis appartint à divers propriétaires dont, en 1833, Alexandre Du Sommerard, conseiller-maître à la Cour des comptes et amateur passionné par le Moyen Âge, qui y créa son musée d'antiquités nationales.

 L'État racheta en 1843 l'hôtel et la collection, et nomma son fils, Edmond Du Sommerard, premier directeur du musée des Thermes et de l'hôtel de Cluny. 

 Par la suite, le musée accrut encore ses collections de meubles et objets d'art de l'Antiquité, du Moyen Âge et de la Renaissance, et réorganisa sa muséographie en créant le musée national de la Renaissance à Écouen, en 1977, tandis qu’en 1992, l’hôtel de Cluny devint officiellement le musée national du Moyen Âge. 

 Il rassemble désormais quelques 23 000 pièces, dont un dixième seulement est exposé au public. Mais déjà, l'on peut découvrir : une partie du suaire de Charlemagne (IXe siècle) ; la célèbre série de La Dame à la licorne (fin XVe-début XVIe siècle) ; le Pilier des Nautes (datant du Ier siècle) ; la Rose d'or du pape Jean XXII, réalisée en 1330 ; des vitraux et statues d'apôtres de la Sainte Chapelle ; les vitraux et les têtes de statues colonnes de la Basilique de Saint-Denis ; la statue d'Adam et les têtes de la galerie des rois de la cathédrale Notre-Dame de Paris ; des peintures françaises, anglaises, allemandes, espagnoles et flamandes du XIVe siècle au XVIe siècle, ainsi que des armes et armures et de nombreux objets de la vie quotidienne : meubles, pots, peignes en ivoires, sceaux, serrures, jouets... 

 Des expositions temporaires sont régulièrement proposées ici aux visiteurs, telles que Naissance de la sculpture gothique (2018-2019) ou Les Temps mérovingiens (2016 - 2017)


(Le musée de Cluny est actuellement fermé pour cause de travaux de modernisation et rouvrira ses portes au début de 2022).



Musée Curie

1, rue Pierre-et-Marie-Curie 

Tél. 01 56 24 55 31

Métro : Place-Monge ou Cardinal-Lemoine

RER B : Luxembourg

http://musee.curie.fr




 Aménagé dans l’ancien laboratoire de Marie Curie, le musée retrace les différentes étapes des découvertes des Curie, « la famille aux cinq prix Nobel ». 

 Marie Sklodowska-Curie, est la seule femme à avoir reçu deux Prix Nobel (Physique en 1903 et Chimie en 1911), la première femme professeur à la faculté des Sciences de la Sorbonne et la première à entrer au Panthéon.

Son mari, Pierre Curie, obtint avec elle et avec Henri Becquerel le prix Nobel de Physique de 1903. Leur fille Irène et leur gendre Frédéric Joliot (dit "Frédéric Joliot-Curie") obtinrent conjointement le prix Nobel de Chimie en 1935.

 Situé au rez-de-chaussée du Pavillon Curie, dans l’Institut du même nom, le musée, ouvert sur le jardin, conte à l'aide d'écrans, de panneaux illustrés et d'instruments scientifiques et de documents d'époque, l'histoire de la radioactivité et de la radiothérapie. Après la décontamination du laboratoire personnel de chimie de Marie Curie en 1981, l’espace entièrement rénové rouvrit ses portes en 2012.

 Il est aménagé selon quatre thématiques :

 - la famille aux cinq prix Nobel ;

 - le radium, entre mythe et réalité ;

 - le laboratoire Curie, entre physique et chimie ;

 - la Fondation Curie : soigner les cancers.

 Le parcours nous montre le bureau et le laboratoire de chimie où Marie Curie travailla plus de vingt  ans et où, plus tard, sa fille et son gendre découvrirent la radioactivité artificielle.

 Une visite émouvante, où l’on retrouve la carte de visite, le porte-plume et jusqu’à la longue blouse noire de Marie Curie ! 

 On y découvre aussi le coffret en bois et plomb qui a contenu « le gramme de radium » remis en 1921 à Marie Curie par le président américain Warren Harding, mais aussi quelques exemples des utilisations fantaisistes de ce métal, telles la fontaine au radium (produisant de l'eau radioactive) ou la crème Tho-Radia (supposée guérir les brûlures du soleil).






Muséum national d'histoire naturelle (MNHN)

Jardin des Plantes

Tél. 01 40 79 56 01 

Métro : Gare-d’Austerlitz ou Censier-Daubenton

RER C : Gare-d’Austerlitz ou  Jussieu 

https://www.mnhn.fr




 Outre le splendide jardin royal créé au XVIIe siècle, ses serres et son zoo, les amateurs de science et de nature ont le choix entre plusieurs sites remarquables de connaissance et de découverte. A commencer par la Grande Galerie de l’Évolution au 36, rue Geoffroy Saint-Hilaire.

Dessinée par Jules André en 1889, elle fut entièrement rénové en 1994 par les architectes et scénographes Borja Huidobro, Paul Chemetov et René Allio. Ce beau témoignage de l’architecture métallique du XIXe siècle s’articule autour d’un hall immense cerné de trois balcons éclairés par une verrière de 1 000 m². 7000 spécimens - squelettes de grands mammifères, fossiles, en une impressionnante chaine animalière reconstituée - illustrent la théorie de l’évolution, les lois génétiques, les liens de parenté, ou encore la classification des espèces ;  contant ainsi la grande aventure de la biodiversité.

 Ensuite, toute proche, la galerie de Minéralogie et de Géologie, le long de l'allée Haüy. Le bâtiment de style néoclassique abrite des collections, parmi les plus anciennes et plus prestigieuses au monde, de cristaux géants, de roches et minéraux, mais aussi de météorites martiennes. Riches d’environ 770 000 spécimens, celles-ci retracent l’histoire de la Terre et du système solaire.

 Plus loin, la galerie de Botanique, 18, rue Buffon. Construite de 1930 à 1935, elle rouvrit en 2012 après une rénovation totale. Botanistes passionnés, amateurs ou spécialistes distingués, y exploreront les arcanes du plus ancien et plus important herbier national du monde : un véritable trésor végétal riche de 8 millions de spécimens.

 Enfin, les galeries d’Anatomie comparée et de Paléontologie, 2, rue Buffon. Aménagées dans le vaste bâtiment de brique, de métal et de verre construit par l’architecte Ferdinand Dutert en vue de l’Exposition universelle de 1900, les galeries réunissent 650 squelettes des principaux vertébrés encore présents dans la nature ou ayant disparu de la planète.

 C’est également ici que se tiennent les expositions temporaires du Muséum, telles que Sur la piste des grands singes, organisée en 2015.





Institut du monde arabe

1, rue des Fossés-Saint-Bernard

Tél. 01 40 51 38 38

Métro : Jussieu ou Cardinal-Lemoine

http://www.imarabe.org





 L'Institut du monde arabe (IMA), décidé sous le septennat de Valéry Giscard d’Estaing dans le but d’améliorer les relations diplomatiques entre la France et les pays arabes, a été inauguré le 30 novembre 1987 par le président François Mitterrand. 

 Le bâtiment résolument moderne créé par un collectif d'architectes ( Jean Nouvel, Gilbert Lezenes, Pierre Storia et Architecture-Studio) constitue une synthèse de réalisations architecturales occidentale et arabe, comme en témoignent notamment les 240 moucharabiehs métalliques de sa façade sud. 

 L'IMA, présidé depuis 2013 par l'ancien ministre de la Culture Jack Lang, a pour mission de mieux faire connaître le monde arabe contemporain et la civilisation arabo-musulmane, via son musée permanent, ses expositions temporaires, ses activités pédagogiques et au travers de réalisations artistiques, des plus anciennes aux plus futuristes.

 Le musée permanent de l’IMA se décline sur trois niveaux et trois grandes périodes de l’histoire du monde arabe : avant l'Hégire (septième étage) ; le monde arabo-islamique (cinquième étage) et l'expansion de l'islam : Inde, Iran, Turquie (quatrième étage).

 Les expositions temporaires de l’IMA ne manquent jamais d’envergure, telle Osiris, mystères engloutis d’Égypte (2015-2016), qui présentait au public 250 objets issus des 7 années de fouilles sous-marines menées par l’archéologue Franck Goddio près d’Alexandrie, ainsi qu'une quarantaine d’œuvres rares en provenance des musées du Caire et d’Alexandrie, permettant ainsi de faire revivre l’un des mythes fondateurs de la civilisation égyptienne, celui d'Osiris.

 Et aussi : la bibliothèque de l'Institut du monde arabe (BIMA) possède d’importantes collections de livres encyclopédiques et de périodiques multilingues, libre d’accès ; la médiathèque riche de 5 000 ouvrages à destination de la jeunesse, est dotée d'une salle de cinéma où sont projetés les plus récentes productions de réalisateurs arabes.

 Sans oublier la vaste librairie-boutique au rez-de-chaussée, les trois points de restaurations, à différents niveaux du bâtiment, et la terrasse panoramique du neuvième étage offrant au visiteur une vue imprenable sur la Seine et le chevet de Notre-Dame.






Musée de la sculpture en plein air

Jardin Tino-Rossi, quai Saint-Bernard

Métro : Gare-d’Austerlitz ou Jussieu








 Transformé en jardin entre 1975 et 1980, le quai Saint-Bernard propose désormais une belle promenade, entre les ponts d’Austerlitz et de Sully. 

 La Ville de Paris y a été installé le musée de Sculptures en plein air, consacré essentiellement aux œuvres de la seconde moitié du XXe siècle. Cet agréable jardin en bordure de Seine, de près de deux hectares, ouvert de jour comme de nuit et où Parisiens et touristes aiment à se retrouver pour des apéritifs festifs ou pour danser le tango, permet de découvrir au fil de la promenade une trentaine d’œuvres plus ou moins monumentales.

 Parmi lesquelles citons : Chronos 10 de Nicolas Schöffer (1978), Demeure 1, d’Étienne-Martin (1954-1958), Hydrophage de Jean-Robert Ipoustéguy (1975), Interpénétration des deux espaces de Guy de Rougemont (1975), Marseille de César (1960), Naissance des formes d’Ossip Zadkine (1958), Neptune II de François Stahly (1969), Sculpture de Marta Pan (1969), ou encore deux œuvres sans titre d’Albert Féraud (1979) et de Bernard Pagès (1988) ainsi qu’une sculpture plus ancienne, baptisée Table de pierre, de Constantin Brâncuşi, datant, elle, de la première moitié du XXe siècle.  





Musée de la préfecture de Police

4, rue de la Montagne Sainte-Geneviève 

Tél. 01 44 41 52 50

Métro : Maubert-Mutualité

http://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr


 





 Que faire des pièces à conviction des grands faits divers classés ? Pourquoi ne pas les exposer dans un musée ? Eh bien, cela a été fait par la préfecture de Police de Paris. La sinistre cuisinière de Landru, s'y trouve avec divers objets de grandes affaires criminelles, comme "l'affaire des poisons", "l'affaire du collier de la reine", "l'affaire du courrier de Lyon", les affaires des attentats anarchistes, la bande à Bonnot, Casque d’Or, ou encore le non moins sinistre docteur Petiot.

 Créé en 1905 au troisième étage de l’hôtel de police du Ve arrondissement, à l’instigation du préfet Louis Lépine, ce musée présente au public diverses collections, régulièrement enrichies, retraçant, à leur manière, l’histoire de la police parisienne, du XVIIe siècle à nos jours.

 On peut y découvrir de nombreux documents historiques sur la période révolutionnaire, comme les ordres d'arrestation de Beaumarchais, Lavoisier, Joséphine de Beauharnais, Charlotte Corday, Danton, Madame Roland...

 Ainsi que toute la panoplie des costumes des archers du guet, des gardes de la prévoté, sergents de ville, gardiens de la paix - ancêtres de nos agents de police d’aujourd’hui. 

 Une salle est aussi consacrée à Alphonse Bertillon, l’inventeur de l'anthropométrie judiciaire.

 Riche de 2000 documents, pour une superficie d’environ 500 m2, ce pittoresque musée, un peu trop à l'étroit dans ses locaux actuels, devrait être transféré ces prochaines années dans une partie des bâtiments, en cours de rénovation et de restructuration, du fameux 36, quai des Orfèvres.


par Jacky Barozzi 26 février 2025
Diomède, Arès (de dos) et Hermès. La pyramide des hommes nus Pour les sculptures les plus anciennes, depuis l’antiquité jusqu’au 18e siècle, il est impératif de se rendre au Musée du Louvre. Là, le visiteur peut y admirer une multitude de nus masculins des dieux et des personnages mythologiques des civilisations antiques de l’ensemble du bassin méditerranéen. Pour respecter la chronologie, il convient de commencer par le Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, de se rendre ensuite dans la cour Marly et d’achever le parcours en faisant un détour par la salle des Caryatides. Petite sélection des principales merveilles qui vous y attendent…
par Jacky Barozzi 19 février 2025
Anacreon de Jean-Baptiste Claude Eugène Guillaume (1822 - 1905), marbre réalisé en 1849-1851. Au musée de l’homme nu Installé dans l'ancienne gare d'Orsay, le musée éponyme a été inauguré en 1986. Dit aussi musée du XIXe siècle, ses collections de peinture, sculpture, arts décoratifs, art graphique, photographie, architecture… en font l’un des plus grands musées d'Europe pour cette période. Outre la richesse des tableaux impressionnistes qui y sont exposés, on y trouve aussi quelques unes des plus belles sculptures de la seconde moitié du XIXe et du début du XXe siècle, époque flamboyante de la sculpture parisienne. Aux oeuvres de Rodin ou Bourdelle, déjà évoquées précédemment, mentionnons la puissance et la grâce des principaux nus masculins conservés à Orsay.
par Jacky Barozzi 17 février 2025
Le Génie de la Liberté , bronze de 1885, musée du Louvre. Splendeur et humilité de l’homme nu 4e, 11e et 12e arrondissements Place de la Bastille  Le Génie de la Liberté , dit aussi Le Génie de la Bastille , statue en bronze doré réalisée par Auguste Dumont (1801-1884). Elle surmonte depuis 1836 la colonne de Juillet. D'une hauteur de 4 mètres, elle figure la liberté sous des traits masculins et représente un génie ailé qui brandit, dans la main droite un flambeau et la gauche les chaînes brisées du despotisme, tout en s'élançant dans les airs depuis son pied gauche.
par Jacky Barozzi 16 février 2025
Hydrorrhage du sculpteur Jean-Robert Ipoustéguy. Un nu classé X 5e arrondissement Jardin Tino-Rossi, quai Saint-Bernard Aménagé en jardin entre 1975 et 1980, le quai Saint-Bernard est constitué d'une suite de promenades, entre les ponts d’Austerlitz et de Sully. C’est là qu’a été installé le musée de Sculptures en plein air de la Ville de Paris, consacré essentiellement aux œuvres de la seconde moitié du XXe siècle. Au centre, un rond-point constitué d’une succession de bassins semi-circulaires, abrite une bien singulière fontaine. Baptisée Hydrorrhage , celle-ci a été réalisée en 1975-1977 par l’architecte Daniel Badani et le sculpteur Jean-Robert Ipoustéguy. Derrière une imposante armure en forme de bouclier, on découvre un homme nu, harnaché d’un attirail relevant proprement de l’iconographie sado-masochiste, et suçotant une sorte de gland tout en se livrant à la masturbation ! Cette audacieuse œuvre, contemporaine de l’époque de la libération sexuelle, semble avoir dépassée les souhaits de son commanditaire. La municipalité a en effet récemment entouré d’un grillage et d’une haie d’arbustes l’ensemble des bassins, empêchant le visiteur de se rapprocher de cette fontaine, autrefois de plain-pied, et en a pudiquement détourné la gerbe principale, qui jaillissait du sexe du personnage et retombait dans le premier bassin depuis le gros tuyau recourbé au centre du bouclier, pour le remplacer dans un premier temps par les deux inoffensifs jets d’eau du bassin, situés de part et d’autre du groupe en bronze. Désormais, la fontaine est à sec et les bassins ont été transformés en pots de fleurs ! 
par Jacky Barozzi 14 février 2025
Le Triomphe de la République (détail), par Jules Dalou, 1899. Les nus triomphaux de Dalou Engagé dans les combats de la Commune, le sculpteur Parisien, Aimé Jules Dalou (1838-1902), ami d’Auguste Rodin, très en vogue dans le dernier quart du 19e siècle, nous a légué une multitude d’oeuvres monumentales ornant les façades, places, jardins, rues ou cimetières de la capitale. Des figures républicaines de style réaliste ou évoquant des scènes mythologiques, empreintes d’une sensualité affirmée, en marbre et en bronze.
par Jacky Barozzi 10 février 2025
Le dernier Calvaire de Paris (18e arr.) Christ et Atalantes Une multitude de Christ de douleur et d'Atlantes en sueur ornent les rues, les églises, les façades ou les cimetières de la capitale, parmi lesquels nous retiendrons ceux-ci. 18e arrondissement Quartier : La Chapelle La Croix de l'Évangile Cette croix de chemin ou calvaire, est la dernière visible à Paris. Elle est située à la jonction de deux chemins devenus, l'un la rue de l'Évangile, l'autre la rue d'Aubervilliers. Son histoire remonte au XVIe siècle, en 1540, à l’époque où une grande plaine s’étendait entre les villages de Saint-Denis, La Chapelle et La Villette, qui étaient alors à l’extérieur des remparts de la ville de Paris. C’était à l’époque, un lieu de vénération important. Chaque année, une grande procession effectuait un trajet triangulaire entre Saint-Denis, la croix de l’Évangile et La Villette. De la totalité des croix parisiennes détruites à la Révolution, seule celle de l’Évangile fut reconstruite en 1860 à son emplacement originel, au bout de la rue de l'Évangile, où les gazomètres de l’époque ont laissé la place à la zone d'activités Cap 18, qui est aujourd'hui la dernière zone Industrielle située dans Paris intra-muros.
par Jacky Barozzi 3 février 2025
Le Génie du sommeil éternel d'Horace Daillion au rond-point central du cimetière du Montparnasse (14e arr.). Éros necropolotain De nombreuses figures d’hommes nus, plein de vie ou de douleur, hantent les cimetières parisiens. Là, Éros n'est-il pas au plus près de Thanatos ?
par Jacky Barozzi 1 février 2025
Les Naufragés par Antoine Etex, 1859. Dangereuses chutes de reins au parc Montsouris 14e arrondissement Parc Montsouris  Conformément à la volonté de Napoléon III, la décision d’aménager cette grande promenade de 16 hectares sur le site de Montsouris fut prise en 1865. Les travaux commencèrent en 1867 sous la direction de l’ingénieur Jean-Charles Adolphe Alphand mais la guerre de 1870 les interrompit et le parc ne fut vraiment achevé qu’en 1878. De singulières sculptures d'hommes nus érotisent cette superbe promenade au sud de Paris.
par Jacky Barozzi 31 janvier 2025
Palais Bourbon (7e arr.), Prométhée animant les Arts , détail de la façade de la cour du pont (1837). Les hommes nus de Rude entre profane et sacré D’inspiration païenne, chrétienne ou républicaine de nombreuses figures d’hommes nus de François Rude (1784-1855), l’un des maîtres de la sculpture française du XIXe siècle, représentatif de la transition entre le néoclassicisme et le romantisme, sont visibles à Paris. Visite guidée en image ! 1er arrondissement Musée du Louvre
par Jacky Barozzi 24 janvier 2025
Le musée Rodin, vu du grand bassin au fond de la perspective ouverte depuis la façade principale. En son centre, on peut découvrir le groupe Ugolin et ses enfants , montrant ceux-ci mourant de faim et suppliant leur père de les dévorer, selon les célèbres vers de l’Enfer de Dante : « Le tourment, père, si tu nous manges, serait moindre pour nous ; c'est toi qui revêtis nos pauvres corps de chair, tu peux les dépouiller ».
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