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(Musée Gustave Moreau, photo RMN)


Jacques Barozzi










TRÉSORS DES MUSÉES PARISIENS










SOMMAIRE



INTRODUCTION


1er arrondissement :

- Musée du Barreau de Paris

- Musée en Herbe

- Centre national du Jeu de Paume

- Musée de l'Orangerie

 - Musée des Arts décoratifs


2e arrondissement :

- Cabinet des Médailles et Antiques 


3e arrondissement :

- Musée d'art et d'histoire du judaïsme

- Musée des Arts et Métiers

- Musée Carnavalet

- Musée de la Chasse et de la Nature

- Musée Cognacq-Jay

- Musée Picasso


4e arrondissement :

- Pavillon de l’Arsenal

- Maison européenne de la photographie

- Musée de la Magie

- Mémorial de la Shoah

- Maison de Victor Hugo


5e arrondissement :

- Musée de Cluny

- Musée Curie

- Muséum national d'histoire naturelle

- Institut du monde arabe

- Musée de la sculpture en plein air

- Musée de la préfecture de Police


6e arrondissement :

- Musée de la Bible et Terre Sainte

- Musée-Librairie du Compagnonnage

- Musée Dupuytren

- Musée d'histoire de la médecine

- Musée Eugène-Delacroix

- Musée du Luxembourg

- Musée de la Monnaie de Paris

- Musée Zadkine


7e arrondissement :

- Fondation Custodia

- Musée des Égouts de Paris

- Musée de la Légion d'honneur

- Musée Maillol

- Musée des Plans-reliefs

- Musée du Quai Branly

- Musée Rodin

- Musée Valentin-Haüy


8e arrondissement :

- Musée Nissim-de-Camondo

- Musée Cernuschi

- Palais de la découverte

- Musée du Petit Palais

- Musée Jacquemart-André


9e arrondissement :

- Musée de la franc-maçonnerie

- Musée Grévin

- Musée Gustave-Moreau

- Musée de la vie romantique


10e arrondissement :

- Musée du Chocolat 

- Musée de l’Éventail


11e arrondissement :

- Musée Édith-Piaf

- Musée du Fumeur


12e arrondissement :

- Musée des Arts forains

- Musée du Cinéma

- Musée de l’histoire de l’immigration


13e arrondissement :

- Manufacture des Gobelins


14e arrondissement :

- Catacombes de Paris

- Fondation Cartier pour l'art contemporain

- Fondation Henri Cartier-Bresson


15e arrondissement : 

- Musée Bourdelle

- Musée du Général-Leclerc-de-Hauteclocque-et-de-la-Libération-de-Paris – musée Jean-Moulin

- Musée Pasteur


16e arrondissement :

- Cité de l'Architecture et du Patrimoine

- Musée de l’Homme

- Musée national de la Marine

- Maison de Balzac

- Musée de la Contrefaçon

- Musée Dapper

- Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris

- Musée Guimet

- Fondation Louis Vuitton

- Musée Marmottan Monet

- Palais de Tokyo et Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris

- Musée du Vin


17e arrondissement :

- Musée Jean-Jacques Henner


18e arrondissement :

- Halle Saint-Pierre, musée d'Art Brut et d'Art Singulier

- Espace Dalí

- Musée de Montmartre


19e arrondissement :

- Musée de la musique


20e arrondissement :

- Pavillon de l'Ermitage

- Pavillon Carré de Baudouin








INTRODUCTION




 Paris, où les dieux et déesses ont établi leurs adresses, Champs-Elysées, Champ-de-Mars, est également le séjour d’une multitude de muses qui y possèdent plus d’une centaine de maisons, appelées généralement "Musées" !

 Outre les plus courus d’entre eux, tels Versailles, le Louvre, Orsay ou Beaubourg, qui attirent des millions de visiteurs et suscitent, bon an mal an, une abondante moisson de publications, c’est aux trésors dont regorgent la plupart des autres musées parisiens que cet article et les suivants sont principalement consacrés.

 La lecture du sommaire n’est-elle pas déjà, à elle seule, un véritable inventaire à la Prévert ? La promesse, en tout cas, d’une grande diversité de découvertes, qui mène, par exemple, du musée des Arts premiers (Quai Branly) à la Fondation Cartier pour l'art contemporain ou bien du musée de la mode (Palais Galliera) à celui de la Contrefaçon !

 Musées nationaux, musées municipaux, musées privés, consacrés aux arts et lettres, aux sciences et aux techniques, aux divers patrimoines matériels ou mémoriels, anciens ateliers de peintres, sculpteurs, maisons d’écrivains… autant de lieux à découvrir tout à la fois pour notre plus grand plaisir et notre enrichissement personnel.

 Pourquoi va-t-on au musée ? Essentiellement pour y admirer les trésors qu’aucun particulier ne pourrait accumuler pour son propre usage, fût-il Crésus en personne. 

 Paris, capitale des arts, accueille en son sein, au travers de plus d’une centaine de musées divers et variés, l’un des plus beaux musées imaginaires qui puissent se concevoir.

 Mais, outre les collections permanentes, l’on vient aussi de plus en plus souvent en ces lieux pour les expositions temporaires qui y sont régulièrement organisées.

 Ces dernières sont autant d’occasions de satisfaire la curiosité du visiteur pour un créateur ou un  savant, une discipline artistique ou technique, une époque précise de l’histoire de l’art ou des sciences, dont tel ou tel musée s’est fait la spécialité et qu’il peut développer à volonté grâce à son fonds propre, enrichi des œuvres prêtées par d’autres musées ou collectionneurs privés.

 La fréquentation des musées nous offre également l’opportunité de découvrir l’intérieur de certains des plus beaux palais, privés ou nationaux, hôtels particuliers ou maisons-ateliers d’artistes de la capitale, et d’entrer dans l’intimité de leurs jardins secrets, de jouir de leurs divers points de vue sur la ville et son fleuve depuis leurs balcons et leurs terrasses.

 Ajoutons enfin que pour la plupart d’entre eux, tels les quatorze musées de la Ville de Paris, la visite de leurs collections permanentes est gratuite.

 Et, sans plus tarder, souhaitons aux lecteurs la bienvenue aux musées de Paris !





1er arrondissement





Musée du Barreau de Paris 

25, rue du Jour

Tél. 01 44 32 47 48

Métro : Étienne Marcel

 https://www.museedubarreaudeparis.com



 Dans la cave voûtée d'un hôtel particulier classé aux Monuments historiques, le musée du Barreau raconte, à travers ses collections permanentes, l'histoire de la justice et des avocats d' l'Antiquité à nos jours.

 Le musée du Barreau propose aux visiteurs de découvrir, sous la houlette d’un conférencier, les principaux procès de l’histoire de France, de l’Ancien Régime à l’après-guerre. De précieux documents originaux (manuscrits ou imprimés) abondamment illustrés de peintures, dessins, photos… permettent ainsi de mieux appréhender, entre autres, les procès révolutionnaires de Louis XVI et Marie-Antoinette, ou de revivre les grandes heures de l’affaire Dreyfus et le procès d’Émile Zola à la suite de son célèbre  « J’accuse ! »

 D’autres procès sont également évoqués, ceux du maréchal Ney, de Cambronne, de Madame Caillaux, de Villain (l’assassin de Jaurès) ou encore de Stavisky. 

 En fin de parcours, les vitrines du musée présentent les lettres d’adieu d’avocats tragiquement disparus pendant la Seconde Guerre mondiale, des documents évoquant la Résistance au Palais de Justice durant l’Occupation et les notes de plaidoirie de Jacques Isorni pour la défense de l’écrivain Robert Brasillach puis du Maréchal Pétain. 

 Le musée est ouvert au public en visite libre, les week-ends et jours fériés de 10 h à 18 h. Des visites guidées sont organisées pour des groupes de 10 à 25 personnes et sur réservation. Des visites en langues anglaise sont également proposées.





Musée en Herbe

23, rue de l'Arbre-Sec

Tél. 01 40 67 97 66

Métro : Les Halles, Châtelet ou Louvre-Rivoli

http://museeenherbe.com




 Créé en 1975, le Musée en Herbe est intergénérationnel et propose des expositions aux visiteurs de 3 à 103 ans ! 

 Afin d’initier les plus jeunes à la culture, les parcours artistiques sont proposés sous la forme d’un grand jeu dont ils sont les héros. Une méthode qui a fait ses preuves : en 2014, le musée a attiré plus de 100 000 visiteurs pour l’exposition Il était une fois la bande à Niki – Les nouveaux réalistes.

 En 2015, pour ses 40 ans, le Musée en Herbe en partenariat avec le musée Hergé de Louvain-la-Neuve en Belgique  a permis aux visiteurs de découvrir Tintin et Milou ainsi que tous les personnages des albums du dessinateur belge, à travers ses planches à dessin. Aussi, le visiteur a pu suivre les pas du célèbre reporter en Afrique, en Amérique, en Egypte, en Chine et au Tibet grâce aux œuvres d’art et objets ethnologiques originaux, prêtés par le musée du Quai-Branly ou par le musée du Louvre.

 En 2016, le Musée en Herbe inaugure son nouveau local au 23, rue de l'Arbre-Sec avec l’exposition L'art et le Chat. Une trentaine d’œuvres d'art prêtées par de grands musées y sont présentées "nez à nez" avec l’interprétation qu’en fait le Chat de Geluck. Le Matou philosophe rend un hommage appuyé à Picasso, César, Klein, Munch, Soulages, Keith Haring, Vasarely et bien d’autres.

 Enfin, des ateliers de création permettent aux enfants, à partir de 2 ans et demi, de mettre en pratique, tout en s’amusant, ce qu’ils ont pu voir dans les diverses expositions.

 Accessible aux handicapés, le musée est doté d'un point de vente et d’une librairie spécialisée, située à 20 mètres, au 43, rue de l'Arbre-Sec. Elle est spécialisée dans les ouvrages jeunesse, et plus spécifiquement dans l’art pour les enfants.




Galerie nationale du Jeu de Paume 

Jardin des Tuileries - place de la Concorde

Métro : Concorde 

Tél. 01  47  03  12  50

http://www.jeudepaume.org



 Dernier espace créé pour ce sport de raquettes, la salle du Jeu de Paume, de 80 mètres de longueur sur 13 mètres de largeur, a été inaugurée en 1862. 

 Située à l’extrémité ouest de la terrasse du jardin des Tuileries, en surplomb de la rue de Rivoli, elle a été conçue sur le modèle du bâtiment voisin de l’Orangerie, élevé dix ans plus tôt, côté Seine.

 Au début du XXe siècle, le tennis ayant définitivement supplanté le jeu de paume, le bâtiment fut alors transformé en galerie d’exposition. De 1922 à 1939, le Jeu de Paume était une simple annexe du musée du Luxembourg.

 Entre 1947 et 1986, le musée du Jeu de Paume devint le musée des Impressionnistes, une annexe du Louvre, jusqu’à l’ouverture du musée d’Orsay.

 En 1991, l'intérieur du bâtiment fut réaménagé d’après les plans de l’architecte Antoine Stinco. Depuis, la Galerie nationale du Jeu de Paume, à l’initiative de jack Lang, est entièrement dévolue à l’art moderne et contemporain.

 En 2004, Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture et de la Communication, décide de fusionner le Centre national de la photographie, le Patrimoine photographique et la Galerie nationale du Jeu de Paume en un seul établissement. 

 Depuis, le Jeu de Paume est un centre d’art et un lieu de référence pour la diffusion de l’image des XXe et XXIe siècles : photographie, cinéma, vidéo, installation et création en ligne. 

 Avec une surface d’exposition de plus de 1 000 m2, répartie en neuf salles sur trois niveaux, le Jeu de Paume accueille une programmation variée d’expositions photographiques mais aussi de cycles de cinéma, de colloques, de séminaires et autres activités éducatives.

 Parmi les expositions de ces dernières années : Germaine Krull (2015), Gilles Caron (2014), Vivian Maier (2013), Ai Weiwei et Berenice Abbott (2012), Diane Arbus (2011), André Kertész (2010), Martin Parr et Robert Frank (2009), Lee Miller (2008) ou encore Cindy Sherman (2006). 

 Le musée édite ses propres catalogues d’exposition et la librairie du Jeu de Paume propose près de 10 000 titres concernant les arts plastiques, photographiques, cinématographiques et un fonds international de catalogues d’exposition.

 Un café et un lieu de restauration complètent ses installations.




Musée de l’Orangerie

Jardin des Tuileries - place de la Concorde

Métro : Concorde 

Tél : 01 44 50 43 00

http://www.musee-orangerie.fr



 L'Orangerie fut édifiée en 1852, par l'architecte Firmin Bourgeois et achevée par son successeur Ludovico Visconti, pour y abriter les orangers du jardin des Tuileries.

 Au début des années 1920, comme son voisin le Jeu de Paume, l’Orangerie devint une annexe du musée du Luxembourg. 

 Sur proposition de son ami Georges Clemenceau, Claude Monet décida d'y installer le grand ensemble mural des Nymphéas, auquel il oeuvrait depuis 1914 et dont il décida de faire don à la France en 1918. Il y travaillera pratiquement jusqu’à sa mort (1926).

 Le musée ouvrit ses portes au public en mai 1927.

 Le chef-d’œuvre de Monet occupait alors la moitié du bâtiment, de style classique et d’un seul niveau, tandis que l’autre moitié servait de lieu d’exposition. L'acquisition, dans les années 1960, de la Collection Jean Walter et Paul Guillaume modifia radicalement l'identité du musée, que l’architecte Olivier Lahalle réaménagea sur deux niveaux. Les derniers travaux, achevés en 2006 et conduits par l'architecte Olivier Brochet, permettent désormais d'admirer dans un cadre plus lumineux : Monet, bien sûr, mais aussi quelques unes des œuvres marquantes des principaux peintres du XXe siècle : Renoir, Cézanne, Derain, Modigliani, Picasso, Gauguin, le Douanier Rousseau, Marie Laurencin, Utrillo, Sisley, Matisse, Van Dongen, Soutine.





Musée des Arts décoratifs

107, rue de Rivoli

Tél. : 01 44 55 57 50

Métro : Palais-Royal - Musée-du-Louvre ou Tuileries

http://www.lesartsdecoratifs.fr



 Les Arts décoratifs sont répartis dans 3 lieux à Paris.

 Le site Rivoli est installé dans le palais du Louvre, mais est complètement indépendant du musée du Louvre. Il accueille notamment le musée de la Publicité. Inauguré en 1978 sous l’appellation "musée de l'Affiche", il occupe une partie des pavillons de Rohan et de Marsan. Depuis les premières réclames apparues dans la presse au XVIIIe siècle jusqu’aux derniers spots actuels, la publicité a souvent fait appel aux meilleurs artistes. Le musée de la Publicité possède un fonds de plus de 100 000 affiches, d'annonces passées dans les périodiques (30 000 quotidiens et magazines), de 20 000 films publicitaires, de spots radiophoniques et d’objets promotionnels.

 En raison de la fragilité de son patrimoine, il ne le présente qu'à l'occasion d'expositions temporaires, comme : La Belle Époque de Jules Chéret : de l’affiche au décor (2010), ou Ricard SA, depuis 1932 (2012). Et, plus près de nous, Affichistes et caricaturistes (2016), qui révélait le rôle déterminant des caricaturistes durant les années de crise de l’affiche française, entre 1900 et 1918.


par Jacky Barozzi 2 octobre 2024
Dans le prolongement de l’Allée Principale, en bordure de la 4e division en direction du Monument aux morts, Alfred de Musset (1810-1857). L'auteur des Caprices de Marianne et de Lorenzaccio avait demandé qu'un saule fût planté sur sa tombe, mais la terre du Père-Lachaise ne le permet pas. Son buste en marbre blanc est l'oeuvre de Jean Barre (1811-1896). Derrière sa tombe, on aperçoit celle de Charlotte Lardin de Musset, soeur du poète. La sculpture en pierre la représentant assise est de François Sicard (1862-1934).
par Jacky Barozzi 18 septembre 2024
Paris démonté Faudra t-il attendre aussi longtemps pour que les Parisiens retrouvent leurs plus beaux sites qu'il n'en faut aux Français pour connaître leur nouveau gouvernement ? Bref état des lieux d'après fête, en images.
par Jacky Barozzi 9 septembre 2024
Un rêve de Ceinture verte Il aurait fallu une forte volonté conjointe de l’Etat et de la SNCF pour que Paris puisse être doté d’une promenade verte ininterrompue de 32 kilomètres de long. Comme le fit en son temps Napoléon III en cédant en 1852 à la Ville, pour un franc symbolique, les anciens domaines royaux, alors clos de murs, des bois de Boulogne et de Vincennes, à charge pour la municipalité de les aménager en promenade publique et de les entretenir. Ou comme, plus près de nous, quand fut réalisée la Promenade plantée, rebaptisée Coulée verte René-Dumont, aménagée de 1988 à 1993 sur le tracé de l’ancienne voie de chemin de fer qui reliait la Bastille à la banlieue sud-est de Paris, entre 1859 et 1969. Permettant désormais de traverser le XIIe arrondissement de part en part, à l’abri de la circulation, et d’offrir ainsi aux Parisiens une promenade supplémentaire de près de 6 km de long. 
par Jacky Barozzi 5 septembre 2024
Propriétés interdites A qui appartiennent les célébrités après leur mort, à leurs héritiers ou à leurs admirateurs ? Les tombes étant des concessions privés, aux premiers, hélas ! C’est ainsi que dans le petit cimetière du cimetière Montparnasse, on ne peut plus admirer depuis quelques années déjà le célèbre Baiser de Constantin Brancusi . La sculpture orne depuis 1910 la tombe de Tatania Rachevskaïa (19e div.), une jeune femme qui s'était suicidée à la suite d'un chagrin d'amour. Devenue la sculpture la plus emblématique de la nécropole, et classée monument historique, elle fait actuellement l'objet d'une sombre querelle d'héritage. Etait-il nécessaire pour autant de la rendre invisible aux promeneurs ? 
par Jacky Barozzi 25 août 2024
Cendres et couronnes Mort le 7 août dernier à l’âge de 84 ans, Patrice Laffont, fils de l’éditeur Robert Laffont, acteur et animateur télé de « Fort Boyard » et « Des chiffres et des lettres », a été incinéré au crématorium du Père-Lachaise le vendredi 23 août 2024. Ses cendres ont ensuite été déposées dans un caveau de la 80e division, au pied de la sépulture de Félix de Beaujour, pair de France, dont l’extravagant monument funéraire de 22 mètres de hauteur -le plus haut du cimetière-, en forme de cheminée, est l’oeuvre d’un architecte nommé… Cendrier ! 
par Jacky Barozzi 23 août 2024
Depuis les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la ligne 14 du métro relie désormais Saint-Denis Pleyel à l’Aéroport d'Orly. S’enrichissant au sud, dans le prolongement de l’ancien terminus Olympiades, d’une longueur de 14 kilomètres, en souterrain, comportant 7 nouvelles stations. Entièrement automatisé, le métro permet de desservir 10 villes réparties sur Paris, le Val-de-Marne et l’Essonne et assure une liaison directe entre l’aéroport de Paris-Orly et le centre de Paris en 25 minutes. De la gare de Saint-Denis Pleyel, au nord à l'Aéroport d'Orly, au sud, toutes les gares seront opérationnelles, à l’exception de la gare de Villejuif-Gustave Roussy, qui ouvrira ultérieurement. Parti en repérage jusqu’à Orly depuis mon domicile parisien du 12e arrondissement, ce jeudi 22 août 2024, j’ai pu admirer la splendeur, la modernité, la propreté et la vélocité de ce nouveau fleuron de la RATP, accessible avec mon pass navigo.
par Jacky Barozzi 14 août 2024
Entre Bastille et Stalingrad, la maire de Paris, Anne Hidalgo, voulait transformer la Promenade Richard-Lenoir sur le modèle des « ramblas » de Barcelone. Elle avait déjà commencé à faire scier les grilles et prévoyait de créer à terme une grande promenade plantée traversée d’une « vélorue ». Au grand dam des riverains. Le 24 juillet, le Conseil d’État a confirmé la suspension prononcée fin mai par le tribunal administratif. L’occasion d’évoquer ici l'histoire de la promenade. PROMENADE RICHARD-LENOIR 1996 11° arr., boulevard Richard-Lenoir, boulevard Jules-Ferry, M° Bastille, Bréguet-Sabin, Richard-Lenoir, Oberkampf, République C’est sous le Consulat, en 1802, que Bonaparte fixa définitivement le projet de dérivation des eaux de l’Ourcq, étudié dès la fin du XVII° siècle mais jamais abouti, destiné à améliorer la navigation mais aussi à assurer un meilleur approvisionnement de la capitale en eau potable. Le canal de l’Ourcq devait alimenter le bassin de la Villette, inauguré en 1808, d’où partiraient deux nouvelles voies navigables, le canal Saint-Denis, ouvert à la navigation en 1821 et le canal Saint-Martin, ouvert en 1826. Le canal Saint-Martin, long de 4,5 kilomètres, coulait à ciel ouvert sur tout son parcours, depuis le bassin de la Villette jusqu’à celui de l’Arsenal où la dernière des neuf écluses, destinées à rattraper une dénivellation de près de 25 mètres, le mettait en communication avec la Seine. Seule existait alors, et dès l’origine du canal, la voûte située sous la place de la Bastille. 
par Jacky Barozzi 12 août 2024
En direct de mon salon. 17,1 millions de téléspectateurs pour la cérémonie de clôture contre 23,2 millions pour la cérémonie d'ouverture .
par Jacky Barozzi 10 août 2024
Course de natation dans la Seine lors du triathlon individuel féminin, le 31 juillet 2024 (photo : Martin Bureau) 
par Jacky Barozzi 9 août 2024
Dans Paris la verte pas une auto ne roule. Boulevard Soult (12e). Sur la droite, mon immeuble.
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